Un amour vicié: Le goût amer de la trahison

Un amour vicié: Le goût amer de la trahison

Gavin

5.0
avis
35
Vues
10
Chapitres

Le jour de l'anniversaire de mon mari, Hugo, je lui ai envoyé un cadeau : l'embryon conservé de l'enfant que je venais d'avorter. C'était ma vengeance. Il avait piégé mon père, le conduisant en prison et ma mère à la tombe, tout ça pour sa maîtresse, Ambre. Quand il a débarqué dans notre appartement, le visage déformé par la rage, il m'a plaquée contre le comptoir. « Espèce de monstre ! Comment as-tu pu détruire notre enfant ? » « Tu as perdu ce droit à l'instant où tu as choisi Ambre plutôt que nous », ai-je craché. Mais ma défiance n'a mené qu'à plus d'horreur. Il m'a fait interner dans une clinique psychiatrique où Ambre, l'architecte de la ruine de ma famille, m'a torturée avec des électrochocs, essayant de briser mon esprit. J'ai feint la soumission, puis j'ai riposté, nous projetant toutes les deux par une fenêtre du troisième étage. J'ai survécu ; elle est restée dans un état critique. Allongée sur mon lit d'hôpital, Hugo est venu me voir, non pas avec des remords, mais avec une exigence glaciale. « Ambre a besoin d'une greffe de tendon. Tu es compatible. L'opération est demain. » Il pensait m'avoir piégée, qu'il pouvait me forcer à sacrifier une partie de moi-même pour la femme qui m'avait détruite. Mais alors qu'il partait réconforter sa maîtresse, j'ai passé un appel. Le lendemain matin, tandis qu'il me suppliait de ne pas subir cette « opération », je suis partie, le laissant dans les ruines de la vie qu'il avait anéantie. Il ne savait pas que ce n'était pas une opération. C'était mon évasion, et le début de sa fin.

Chapitre 1

Le jour de l'anniversaire de mon mari, Hugo, je lui ai envoyé un cadeau : l'embryon conservé de l'enfant que je venais d'avorter.

C'était ma vengeance. Il avait piégé mon père, le conduisant en prison et ma mère à la tombe, tout ça pour sa maîtresse, Ambre.

Quand il a débarqué dans notre appartement, le visage déformé par la rage, il m'a plaquée contre le comptoir. « Espèce de monstre ! Comment as-tu pu détruire notre enfant ? »

« Tu as perdu ce droit à l'instant où tu as choisi Ambre plutôt que nous », ai-je craché.

Mais ma défiance n'a mené qu'à plus d'horreur. Il m'a fait interner dans une clinique psychiatrique où Ambre, l'architecte de la ruine de ma famille, m'a torturée avec des électrochocs, essayant de briser mon esprit.

J'ai feint la soumission, puis j'ai riposté, nous projetant toutes les deux par une fenêtre du troisième étage. J'ai survécu ; elle est restée dans un état critique.

Allongée sur mon lit d'hôpital, Hugo est venu me voir, non pas avec des remords, mais avec une exigence glaciale. « Ambre a besoin d'une greffe de tendon. Tu es compatible. L'opération est demain. »

Il pensait m'avoir piégée, qu'il pouvait me forcer à sacrifier une partie de moi-même pour la femme qui m'avait détruite.

Mais alors qu'il partait réconforter sa maîtresse, j'ai passé un appel. Le lendemain matin, tandis qu'il me suppliait de ne pas subir cette « opération », je suis partie, le laissant dans les ruines de la vie qu'il avait anéantie. Il ne savait pas que ce n'était pas une opération. C'était mon évasion, et le début de sa fin.

Chapitre 1

Point de vue d'Alix Olivier :

Mon téléphone a vibré, un numéro inconnu clignotant sur l'écran. C'était l'anniversaire d'Hugo. J'ai baissé les yeux sur l'embryon conservé dans une fiole en verre faite sur mesure, une minuscule particule translucide suspendue dans un fluide ambré. C'était mon cadeau pour lui.

J'ai appuyé sur « accepter ».

« Joyeux anniversaire, Hugo », ai-je dit, ma voix plate, dénuée de toute chaleur.

Il y a eu un moment de silence à l'autre bout du fil, puis un son tendu, presque à bout de souffle. Hugo. L'homme qui avait autrefois été mon monde. L'homme qui avait tout brisé.

« Alix ? » Sa voix était rauque, empreinte d'une confusion presque comique. Il ne s'attendait pas à avoir de mes nouvelles. Pas aujourd'hui. Probablement plus jamais.

« Tu as reçu mon cadeau ? » ai-je demandé, un sourire cruel jouant sur mes lèvres. Cela étirait les muscles de mon visage, une sensation que je n'avais pas connue depuis des années.

Une autre pause. Plus longue cette fois. Je pouvais presque entendre son esprit s'emballer, essayant de rassembler les pièces du puzzle. Le paquet. La forme étrange. Le poids.

« Qu'est-ce que... qu'est-ce que c'est, Alix ? » Sa voix était maintenant un grognement sourd, une note dangereuse s'y glissant.

« C'est notre enfant, Hugo », ai-je déclaré, chaque mot un poignard lent et délibéré. « Ou ce qui aurait été notre enfant. Je l'ai fait avorter. Le jour de ton anniversaire. Juste pour toi. »

Un cri étranglé s'est arraché de sa gorge. C'était un son de pure agonie, un son que j'avais désiré entendre pendant deux longues, atroces années. Mon cœur, un bloc de glace dans ma poitrine, a ressenti une lueur de quelque chose qui ressemblait presque à de la satisfaction.

J'ai entendu un fracas à l'autre bout, du verre se brisant contre ce qui ressemblait à un sol en marbre. Il devait avoir laissé tomber la fiole. Bien. Qu'elle se brise. Que chaque éclat de notre réalité brisée le lacère.

« Espèce de... de salope ! » a-t-il rugi, sa voix épaisse de fureur et d'une douleur que je savais réelle. « Tu l'as vraiment fait ! »

« Oui, Hugo, je l'ai fait », ai-je confirmé, ma voix toujours étrangement calme. « Et tu sais quoi ? C'était la décision la plus facile que j'aie jamais prise. »

Il a continué à crier, des mots incohérents de rage et d'incrédulité. Je pouvais l'imaginer, son beau visage déformé, son sang-froid parfait de procureur finalement fissuré. C'était une belle vision, dans mon esprit.

« Pourquoi, Alix ? Pourquoi ferais-tu ça ? » a-t-il hurlé, sa voix se brisant.

« Pourquoi ? » ai-je répété, un rire froid et dur bouillonnant du plus profond de moi. Ce n'était pas un rire de joie, mais de triomphe amer. « Tu veux savoir pourquoi, Hugo ? Parce que je te déteste. Je te déteste plus que je n'ai jamais aimé quoi que ce soit en ce monde. »

La ligne est devenue silencieuse. Il avait raccroché. Ou peut-être avait-il jeté son téléphone à travers la pièce. Peu importait. Le message était passé. Le cadeau était reçu.

J'ai fermé les yeux, le fantôme d'une larme traçant un chemin sur ma joue. Je l'ai vite essuyée. Plus de larmes pour lui. Plus jamais.

L'appartement semblait trop calme, trop vide. C'était toujours comme ça après l'une de nos « interactions ». Une douleur creuse s'est installée dans ma poitrine, une compagne familière.

Soudain, la porte d'entrée s'est ouverte violemment, claquant contre le mur. Hugo. Il avait dû conduire comme un fou.

Il se tenait dans l'embrasure de la porte, la poitrine haletante, les yeux sauvages et injectés de sang. Les restes de la fiole gisaient éparpillés sur le sol, scintillant comme des joyaux malveillants. Il a pointé un doigt tremblant vers moi.

« Toi... espèce de monstre ! » a-t-il étouffé, sa voix à peine un murmure, mais chargée de venin.

Je l'ai simplement regardé, mon visage un masque d'indifférence soigneusement construit. Qu'il m'insulte. Ça ne me faisait plus rien.

Il s'est jeté sur moi, m'attrapant le bras avec une force brutale. Sa poigne était serrée, ses doigts s'enfonçant dans ma chair. Je n'ai pas bronché. J'y étais habituée.

Il m'a traînée sur le sol en marbre poli, au-delà du verre brisé, et m'a poussée contre la surface froide et impitoyable du comptoir de la cuisine. Ma tête a heurté le bord avec un bruit sourd, des étincelles dansant derrière mes yeux. J'ai senti le goût du sang.

« Comment as-tu pu, Alix ? » a-t-il grondé, son visage à quelques centimètres du mien, son souffle chaud contre ma peau. « Comment as-tu pu détruire notre enfant ? »

« Notre enfant ? » ai-je craché, les mots dégoulinant de mépris. « Tu as perdu le droit de l'appeler 'notre enfant' à l'instant où tu as détruit ma famille. À l'instant où tu as choisi Ambre plutôt que nous. »

Ses yeux se sont plissés, une lueur indéchiffrable les traversant. Culpabilité ? Regret ? Je m'en fichais.

« Tu penses que c'est la justice ? » a-t-il rugi, sa voix assourdissante dans l'espace confiné. « Tu penses que ça nous rend quittes ? »

« Non », ai-je murmuré, un sourire glacial revenant sur mes lèvres. « Ce n'est que le début, Hugo. Ce n'est que mon premier cadeau pour toi. »

Il a frappé du poing contre le comptoir, manquant de peu ma tête. La force du coup a fait trembler toute la cuisine.

« Tu es folle, Alix », a-t-il sifflé, sa voix tremblant d'un mélange de rage et d'autre chose. De la peur, peut-être ? Je l'espérais.

« Peut-être », ai-je concédé, mon regard inébranlable. « Mais qui m'a rendue comme ça, Hugo ? Qui m'a transformée en ce monstre ? »

Il m'a regardée, ses yeux cherchant, désespérés. Mais il n'y avait plus rien à trouver. La femme vibrante et aimante qu'il avait épousée était partie depuis longtemps, remplacée par une coquille froide et vide.

Il m'a attrapé le menton, me forçant à le regarder. Son pouce a effleuré ma lèvre inférieure, là où l'impact avait fendu la peau. C'était un geste d'une tendresse inattendue, un fantôme de l'homme qu'il avait été.

« Tu es toujours ma femme, Alix », a-t-il dit, sa voix plus douce maintenant, presque suppliante. « On peut arranger ça. On peut tout recommencer. »

J'ai ri, un son dur et sans humour. « Arranger ça ? Recommencer ? Tu le penses vraiment ? » Mes yeux ont filé vers le verre brisé sur le sol, puis sont revenus sur son visage. « Il n'y a plus rien à arranger, Hugo. Tu as tout réduit en cendres. »

Sa mâchoire s'est crispée. La tendresse a disparu, remplacée par le masque familier de la fureur contenue.

« Tu l'as cherché, Alix », a-t-il dit, sa voix froide et tranchante. « Tu as choisi cette voie. »

« Non, Hugo », l'ai-je corrigé, ma voix tout aussi froide. « Tu l'as choisie pour moi. Tu l'as choisie le jour où tu as pris le parti d'Ambre, le jour où tu as mis mon père derrière les barreaux, le jour où tu as regardé ma mère mourir. »

Son visage a pâli, la mention de ma mère touchant clairement un point sensible. Mais il était trop tard pour les remords. Bien trop tard.

Il a agrippé le haut de mes bras, ses doigts s'enfonçant profondément. Ses yeux brûlaient dans les miens, un feu désespéré faisant rage en eux.

« Tu crois que ça m'a plu de voir ta famille s'effondrer ? » a-t-il grondé, la voix rauque. « Tu crois que je voulais tout ça ? »

« Tu l'as défendu, Hugo », lui ai-je rappelé, ma voix inébranlable. « Tu as appelé ça la 'justice'. Tu as appelé ça la 'responsabilité'. Tu as commodément oublié la 'responsabilité' des Olivier à t'élever, à te donner tout ce que tu as. »

Son souffle s'est coupé. Les mots ont touché une corde sensible, une insécurité profonde qu'il essayait toujours de cacher.

Il a fermé les yeux un instant, une grimace douloureuse tordant ses traits. Quand il les a rouverts, ils étaient durs et impitoyables.

« J'ai essayé de te protéger, Alix », a-t-il dit, sa voix basse et dangereuse. « J'ai essayé de te tenir à l'écart. Mais tu n'as pas voulu écouter. Tu as toujours dû te battre contre moi. »

« Me battre contre toi ? » ai-je ricané, un rire amer s'échappant de mes lèvres. « Je me suis battue pour ma famille, Hugo. Je me suis battue pour la vérité. Quelque chose que tu sembles avoir oublié. »

Il s'est éloigné de moi, passant une main dans ses cheveux en désordre. Il avait l'air fatigué, vaincu. Mais je savais que c'était une performance. Une façade soigneusement élaborée.

« Tu es un cas désespéré, Alix », a-t-il marmonné en secouant la tête. « Tu es comme ton père. »

Les mots m'ont piquée, une fléchette venimeuse visant directement ma blessure la plus profonde. Mais j'ai refusé de le laisser voir.

« Et toi, Hugo », ai-je rétorqué, ma voix vive et claire, « tu es comme Ambre. Un opportuniste manipulateur et calculateur, prêt à écraser n'importe qui pour obtenir ce que tu veux. »

Ses yeux ont brillé de colère. Il détestait être comparé à elle, même s'ils étaient les deux faces d'une même pièce.

Il a reculé d'un pas, son regard balayant les débris de la cuisine, puis se posant sur moi. Un calme glacial s'est abattu sur son visage.

« Très bien », a-t-il dit, sa voix dénuée d'émotion. « Si c'est le jeu que tu veux jouer, Alix, alors jouons. »

Il s'est retourné et s'est éloigné, ses pas résonnant dans le silence. Je l'ai regardé partir, mon corps tremblant, non pas de peur, mais d'une rage froide et bouillonnante.

Il s'est arrêté à la porte, se retournant pour me faire face. « Souviens-toi juste, Alix », a-t-il prévenu, ses yeux comme des éclats de glace, « c'est toi qui as commencé. »

Il est parti, la porte se refermant derrière lui. Je me suis affalée contre le comptoir, l'adrénaline s'écoulant lentement de mon corps. Les larmes, une fois de plus, menaçaient de couler.

Mais je ne les laisserais pas faire. Pas maintenant. Plus jamais. J'avais une guerre à mener. Et Hugo David venait de me donner toute la motivation dont j'avais besoin.

Mon téléphone a vibré. C'était un message d'un numéro inconnu. « Le deal tient. Sois prête. »

C'était Jacques. Mon rival d'enfance. Mon allié improbable. Le seul qui pouvait m'aider à réduire le monde d'Hugo en cendres.

Continuer

Autres livres par Gavin

Voir plus
De la femme de la Mafia à la reine du rival

De la femme de la Mafia à la reine du rival

Mafia

5.0

Après quinze ans de mariage et une lutte acharnée contre l'infertilité, j'ai enfin vu deux barres roses sur un test de grossesse. Ce bébé était ma victoire, l'héritier qui allait enfin consolider ma place d'épouse de Marc Vitali, un caïd de la pègre marseillaise. Je comptais l'annoncer à la fête de sa mère, un triomphe sur la matriarche qui ne voyait en moi qu'une terre aride. Mais avant que je puisse célébrer, mon amie m'a envoyé une vidéo. Le titre criard disait : « LE BAISER PASSIONNÉ DU CAÏD MARC VITALI EN BOÎTE DE NUIT ! » C'était lui, mon mari, dévorant une femme qui ressemblait à une version plus jeune, plus fraîche de moi. Quelques heures plus tard, Marc est rentré en titubant, ivre et puant le parfum d'une autre femme. Il s'est plaint que sa mère le suppliait de lui donner un héritier, ignorant tout du secret que je portais. Puis mon téléphone s'est allumé. Un SMS d'un numéro inconnu. « Ton mari a couché avec ma copine. Il faut qu'on parle. » C'était signé par Dante Moreau, le parrain impitoyable de notre clan rival. La rencontre avec Dante a été un cauchemar. Il m'a montré une autre vidéo. Cette fois, j'ai entendu la voix de mon mari, disant à l'autre femme : « Je t'aime. Éliane... c'est juste du business. » Mes quinze années de loyauté, à bâtir son empire, à prendre une balle pour lui – tout ça, balayé comme du « business ». Dante ne s'est pas contenté de révéler la liaison ; il m'a prouvé que Marc était déjà en train de piller nos biens communs pour se construire une nouvelle vie avec sa maîtresse. Puis, il m'a fait une offre. « Divorce-le, » a-t-il dit, ses yeux froids et calculateurs. « Rejoins-moi. On bâtira un empire ensemble et on le détruira. »

Condamnée à la noyade: Le départ glacial de l'héritière

Condamnée à la noyade: Le départ glacial de l'héritière

Mafia

5.0

J'étais la fiancée de l'héritier du Milieu Marseillais, un pacte scellé dans le sang, une histoire de dix-huit ans. Mais quand sa maîtresse m'a poussée dans la piscine glacée lors de notre soirée de fiançailles, Jax n'a pas nagé vers moi. Il est passé à côté de moi. Il a rattrapé la fille qui m'avait poussée, la berçant comme si elle était de verre fragile, pendant que je luttais contre le poids de ma robe dans l'eau trouble. Quand j'ai enfin réussi à sortir, tremblante et humiliée devant toute la pègre, Jax ne m'a pas tendu la main. Il m'a fusillée du regard. « Tu fais un scandale, Éliana. Rentre chez toi. » Plus tard, quand cette même maîtresse m'a jetée dans les escaliers, brisant mon genou et ma carrière de danseuse, Jax a enjambé mon corps brisé pour la réconforter, elle. Je l'ai entendu dire à ses amis : « Je suis juste en train de briser son esprit. Elle doit apprendre qu'elle est un bien, pas une partenaire. Une fois qu'elle sera assez désespérée, elle sera la parfaite épouse obéissante. » Il pensait que j'étais un chien qui reviendrait toujours vers son maître. Il pensait qu'il pouvait m'affamer d'affection jusqu'à ce que je mendie des miettes. Il avait tort. Pendant qu'il jouait les protecteurs avec sa maîtresse, je n'étais pas dans ma chambre en train de pleurer. J'étais en train de ranger sa bague dans une boîte en carton. J'ai annulé mon inscription à la fac de Bordeaux et je me suis inscrite à la Sorbonne à la place. Le temps que Jax réalise que son « bien » avait disparu, j'étais déjà à Paris, aux côtés d'un homme qui me regardait comme une reine, pas comme un trophée.

Le Prix de l'Amour Non Réciproque

Le Prix de l'Amour Non Réciproque

Moderne

4.3

Dix-huit jours après avoir renoncé à Brendan Maynard, Jade Rousseau a coupé ses cheveux qui lui tombaient jusqu'à la taille. Elle a ensuite appelé son père, lui annonçant sa décision de partir en Californie pour étudier à Berkeley. Son père, stupéfait, l'a interrogée sur ce changement soudain, lui rappelant à quel point elle avait toujours insisté pour rester auprès de Brendan. Jade a esquissé un rire forcé, révélant la vérité déchirante : Brendan allait se marier, et elle, sa demi-sœur, ne pouvait plus s'accrocher à lui. Ce soir-là, elle a tenté d'annoncer à Brendan son admission à l'université, mais sa fiancée, Chloé Dubois, a interrompu leur conversation par un appel enjoué. Les mots tendres que Brendan adressait à Chloé ont été une torture pour Jade. Elle se souvenait du temps où cette tendresse n'appartenait qu'à elle, de la façon dont il la protégeait. Elle se souvenait aussi de lui avoir ouvert son cœur dans un journal intime et une lettre d'amour, pour le voir exploser de rage, déchirer la lettre en hurlant : « Je suis ton frère ! » Il était parti en claquant la porte, la laissant recoller méticuleusement les morceaux déchiquetés. Son amour, cependant, n'était pas mort. Pas même quand il avait ramené Chloé à la maison en lui ordonnant de l'appeler « belle-sœur ». Maintenant, elle avait compris. Elle devait éteindre ce feu elle-même. Elle devait arracher Brendan de son cœur.

Le prix de l'amour inavoué

Le prix de l'amour inavoué

Romance

5.0

Il y a six ans, j'ai anéanti l'homme que j'aimais pour le sauver. Aujourd'hui, il est revenu dans ma vie pour me prendre la seule chose qui me reste. J'étais en train de mourir d'une leucémie. Il ne me restait que quelques mois à vivre. Mon seul souhait était de passer ce temps avec ma fille, Chloé. Mais la sœur de mon défunt mari me poursuivait en justice pour la garde, exigeant une fortune que je n'avais pas. Puis, l'avocat de la partie adverse est entré. C'était Adrien Fournier. Il est resté là, le visage impassible, pendant que sa cliente me giflait. Il a menacé de me prendre ma fille, me traitant de mère indigne. « Signe », a-t-il dit, sa voix glaciale. « Ou on se verra au tribunal. Et je te prendrai tout. En commençant par ta fille. » Il ne savait pas que Chloé était sa fille. Il ne savait pas que j'étais mourante. Il savait seulement qu'il me haïssait, et il avait maintenant une nouvelle famille avec la femme dont la famille avait détruit la mienne. J'avais tout sacrifié pour le protéger, le repoussant avec des mensonges cruels pour qu'il puisse avoir un avenir. Mais mon sacrifice l'avait transformé en monstre, et il était maintenant l'arme utilisée pour m'anéantir complètement. Pour sauver notre fille, j'ai renoncé à l'argent de mon traitement et je l'ai envoyée loin. Alors qu'il célébrait la naissance de son nouvel enfant à l'étage au-dessus, je suis morte seule dans un lit d'hôpital. Mais je lui ai laissé une lettre. Une lettre qui allait réduire son monde parfait en cendres.

Son amour, sa prison, leur fils

Son amour, sa prison, leur fils

Milliardaire

5.0

Pendant cinq ans, mon mari, Cortland de la Roche, m'a fait enfermer dans une clinique privée, racontant au monde entier que j'étais une meurtrière qui avait tué sa propre demi-sœur. Le jour de ma libération, il attendait. La première chose qu'il a faite a été de lancer sa voiture droit sur moi, essayant de m'écraser avant même que je quitte le trottoir. Mon châtiment, en réalité, ne faisait que commencer. De retour à l'hôtel particulier que j'appelais autrefois ma maison, il m'a enfermée dans un chenil. Il m'a forcée à me prosterner devant le portrait de ma sœur « morte » jusqu'à ce que ma tête saigne sur le sol en marbre. Il m'a fait boire une potion pour s'assurer que ma « lignée souillée » s'éteindrait avec moi. Il a même essayé de me livrer pour la nuit à un partenaire commercial lubrique, une « leçon » pour mon insolence. Mais la vérité la plus cruelle restait à venir. Ma demi-sœur, Camille, était vivante. Mes cinq années d'enfer n'étaient qu'une partie de son jeu pervers. Et quand mon petit frère Adrien, ma seule raison de vivre, a été témoin de mon humiliation, elle l'a fait jeter en bas d'un escalier en pierre. Mon mari l'a regardé mourir et n'a rien fait. Mourante, blessée et le cœur brisé, je me suis jetée par la fenêtre d'un hôpital, ma dernière pensée étant une promesse de vengeance. J'ai rouvert les yeux. J'étais de retour au jour de ma libération. La voix de la directrice était neutre. « Votre mari a tout arrangé. Il vous attend. » Cette fois, c'était moi qui allais l'attendre. Pour l'entraîner, lui et tous ceux qui m'ont fait du mal, droit en enfer.

Inspirés de vos vus

Aime-Moi, Hais-Moi

Aime-Moi, Hais-Moi

PR
5.0

Une année auparavant, Eleonora et Quentin convolèrent en justes noces. Ce mariage, qui n'aura duré qu'un an et trois mois, a été pour elle un véritable supplice. L'année suivante, heureusement pour elle, ils divorcèrent. Cependant, elle fut tournée en ridicule dans toute la ville. Elle savait qu'elle faisait office d'objet de vengeance pour une faute présumée commise par son père à l'égard de son ex-a belle-famille. Elle devait en payer les frais par son corps. Lorsque l'accord de divorce fut signé, elle avait cru pouvoir prendre un nouveau départ ; hélas ! Elle devait continuer à souffrir le martyre et assouvir les fantasmes de son ex-mari, qui pourtant eût scellé une autre union seulement deux jours après leur divorce. Quelques temps après, elle fut recrutée par l'une des entreprises dans lesquelles elle avait déposé ses dossiers. Mais contre toute attente, elle eut Quentin comme collègue de travail. Ils devaient alors collaborer régulièrement. Eleonora pensait qu'il la haïssait toujours. Mais elle aura réalisé plus tard qu'il était tout sauf cet être rempli de haine à son égard. C'est ce qu'elle avait toujours perçu en lui, et que lui-même d'ailleurs la laissait voir. Quentin lui disait ouvertement qu'il la détestait. Pourtant certains actes qu'il aura posés envers elle, en témoignaient totalement le contraire : il l'épaulait, l'aidait dans l'accomplissement de son travail, et était plutôt attentionné à son égard.. S'il était vrai qu'au fond il n'avait que de l'aversion pour elle tel qu'il le faisait croire, pourquoi aura-t-il démontré à son égard tant d'affection ? Au fil des jours, Eleonora s'éprit de lui, et renonça à garder ses distances ; mais lui, l'aimerait-il sincèrement en retour ?

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre