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Souvenirs
5.0
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145
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2
Chapitres

Je cours Ă  en perdre haleine, mon souffle est saccadĂ©, mon cƓur bat tellement fort dans ma poitrine qu'une impression me submerge : il va sortir et tomber sur le sol jonchĂ© de feuilles. Devant moi cours une femme lĂ©gĂšrement plus ĂągĂ©e. Elle porte une robe blanche presque transparente qui Ă©pouse parfaitement ses courbes, elle est trĂšs belle. La forĂȘt nous entoure, les branches s'agrippent dans nos cheveux et nos vĂȘtements, je me retourne pour voir s'il est proche, je ne vois rien, mais j'accĂ©lĂšre de plus belle malgrĂ© mon Ă©puisement. J'ai un mauvais prĂ© sentiment et mon 6Ăšme sens ne me trompe jamais. La femme qui courait devant moi n'est plus lĂ , mais cela ne m'Ă©tonne pas, ça devait se passer comme ça, je le sais. Une douleur intense se fait ressentir sur mon crĂąne, le bruit rĂ©sonne dedans et mes yeux se ferment. Tout devient noir. Suis-je morte ?

Chapitre 1 RĂȘve

Mon corps sursaute et doucement mes paupiĂšres s'ouvrent, ce n'est qu'un rĂȘve ? Il semblait pourtant si rĂ©el ! Mes bras sont engourdis, mes jambes aussi, une Ă©trange sensation emplit mon corps, quelque chose ne va pas, qui sont ces gens qui grouillent autour de moi ? J'ai des fils dans les bras, la piĂšce est blanche, les personnes portent des blouses, suis-je Ă  l'hĂŽpital ? Que s'est-il passĂ© ? J'observe. Ces gens se penchant sur moi, leurs lĂšvres bougent, mais je n'entends rien d'autre qu'un acouphĂšne dans mes oreilles. Je suis Ă  l'hĂŽpital, il n'y a aucun doute.

Je lĂšve la tĂȘte et mes cheveux me chatouillent le cou. Que s'est-il passĂ© ? j'essaye de me redresser mais Ă  peine je bouge les bras pour prendre appui dessus qu'un homme m'en empĂȘche. Ses lĂšvres bougent mais je n'entends toujours rien. Mes yeux doucement se ferment contre mon grĂ©.

Je suis Ă  nouveau dans cette forĂȘt Ă  l'atmosphĂšre lugubre, les branches sont tordues Ă©trangement dans tous les sens, ils sont nus, il n'y a pas une feuille dessus, pourtant la femme devant moi porte simplement une robe blanche, il ne fait pas froid, c'est le soir. Cette forĂȘt a quelque chose d'Ă©trange. Elle semble ensorcelĂ©e, fĂ©erique. OĂč sommes-nous ? Ce n'est pas la mĂȘme femme qu'avant, celle-ci est beaucoup plus ĂągĂ© et ses cheveux sont tellement long et soyeux, ils flottant derriĂšre elle comme une cape au vent. Nous courrons encore mais cette fois je suis plus sereine, je baisse la tĂȘte vers mon corps, j'ai Ă©galement une robe blanche. Je suis sĂ»r de moi, je me sens en forme, je prends mon temps, j'aime ĂȘtre ici. Que ce passe-t-il ?

J'ouvre Ă  nouveau mes yeux dans cet hĂŽpital, rien n'a changĂ© depuis la premiĂšre fois, combien de temps ai-je dormi ? Cette fois-ci j'entends le bruit, d'abord tout doucement puis de plus en plus fort. Un homme me regarde droit dans les yeux en parlant, je n'arrive pas Ă  distinguer ce qu'il dit, tous les bruits se mĂ©langent dans ma tĂȘte. Ses yeux sont marrons, presque orange, il a l'air bienveillant. « ... Mademoiselle... ? » Il s'adresse Ă  moi. « ... Vous m'entendez... » Je distingue de mieux en mieux ses paroles, j'ouvre la bouche, elle est tellement sĂšche, c'est dĂ©sagrĂ©able, murmure un « Oui » avant de me mettre Ă  tousser. L'homme se prĂ©cipite pour me tendre un grand verre d'eau. J'ai l'impression de n'avoir pas bue depuis des mois, je me sens vraiment Ă©trange. Que s'est-il passĂ© ? Pourquoi suis-je ici ?

« - Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer maintenant, le plus dur est passé. Me dit l'homme en posant sa main sur mon épaule. Je suis le docteur Weisz

- Que s'est-il passé ?

- À vous de nous le dire, un passant vous a retrouvĂ© inconsciente Ă  un arrĂȘt de bus, vous ĂȘtes restĂ© dans le coma pendant deux semaines et vous voilĂ  rĂ©veillĂ©e. »

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SEDUCED *Consumé par le désir*

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J.C.Castro
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Elle est douce et gentille. Il est froid et arrogant. Être avec elle, c'est connaĂźtre le paradis, mais lui ne connaĂźt que l'enfer. Elle lutte pour ĂȘtre la lumiĂšre, alors qu'il veut sa noirceur pour la sĂ©duire. Elle lutte pour survivre, tandis que lui veut l'emmener dans son monde. Gillian Warren est une jeune femme douce, tendre, timide et raisonnable. Elle a des rĂȘves et de grands dĂ©sirs. Elle rĂȘve de romance, d'amour vĂ©ritable, de vie tranquille et de fins heureuses. Elle pense que tout cela est possible avec John. Ses amis disent le contraire, mais elle veut croire Ă  l'instinct de sa famille qui adore John au-delĂ  de toute mesure. John Dillard, un gentil bibliothĂ©caire qui adore Gillian et est Ă©perdument amoureux d'elle, est sĂ»r qu'ils seront tous les deux heureux et s'engage pleinement Ă  la rendre heureuse chaque jour qu'ils passent ensemble. Leur relation progresse assez bien et il pense pouvoir bientĂŽt lui faire la grande demande en mariage. Mais leur vie est sur le point de changer lorsqu'un homme mystĂ©rieux et dangereux entre dans leur vie. Sebastian Bentzell est un homme arrogant, froid et trĂšs puissant. Nombreuses ont Ă©tĂ© les femmes qui ont connu son lit, mais aucune n'a atteint son Ăąme. Si l'une d'entre elles y parvenait, elle serait sĂ»rement effrayĂ©e de dĂ©couvrir que son Ăąme est aussi noire que son humour peut l'ĂȘtre. Sa vie a Ă©tĂ© marquĂ©e par une douleur constante et il ne sait pas comment s'en remettre ; ses dĂ©mons le tourmentent. Il ne connaĂźt ni l'amour, ni la tendresse, ni les tendres caresses. Depuis qu'il a rencontrĂ© cette rousse, ses beaux grands yeux verts hantent ses nuits ; il ne peut supporter un jour de plus et il est prĂȘt Ă  la sĂ©duire. Sa timiditĂ© l'envoĂ»te, sa douceur le tente, sa candeur le rend fou. Sa noirceur devrait se sentir menacĂ©e par tant de lumiĂšre, mais la vĂ©ritĂ© est qu'il est dĂ©sespĂ©rĂ©ment attirĂ© par elle, quelque chose qu'il n'a jamais ressenti auparavant et qu'il n'est pas prĂȘt Ă  abandonner. Elle voulait un prince, mais c'Ă©tait un dĂ©mon.

L'esclave du roi

L'esclave du roi

Kiss Leilani.
4.9

Il Ă©tait une fois, il y avait deux royaumes qui vivaient en paix. Le royaume de Salem et celui de Mombana... Jusqu'au jour oĂč le roi de Mombana est dĂ©cĂ©dĂ© et un nouveau monarque a pris la relĂšve, le prince Cone. Le prince Cone avait une envie croissante de pouvoir aprĂšs son couronnement, il a alors dĂ©cidĂ© d'attaquer Salem. L'attaque Ă©tait si inattendue que Salem ne s'y est jamais prĂ©parĂ©. Ils ont Ă©tĂ© pris au dĂ©pourvu. Le roi et la reine ont Ă©tĂ© tuĂ©s, le prince hĂ©ritier a Ă©tĂ© rĂ©duit en esclavage. Les habitants de Salem qui ont survĂ©cu Ă  la guerre ont Ă©galement Ă©tĂ© rĂ©duits en esclavage, les terres leur ont Ă©tĂ© enlevĂ©es et les femmes sont devenues des esclaves sexuelles. Ils ont tout perdu. Le mal s'abat sur le pays de Salem portant le nom du prince Cone, et le prince de Salem dans son esclavage Ă©tait rempli de rage. Lucien, le prince de Salem, jura de se venger. 🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳 Dix ans plus tard, Lucien, Ă  l'Ăąge de trente ans, a organisĂ© un coup d'État et a Ă©chappĂ© Ă  l'esclavage. Ils se sont cachĂ©s pour rĂ©cupĂ©rer. Ils s'entraĂźnaient jour et nuit sous la direction de Lucien intrĂ©pide et froid qui Ă©tait motivĂ© par son aspiration de rĂ©cupĂ©rer les terres de ses ancĂȘtres et de s'approprier le territoire de Mombana. Il leur a fallu cinq ans avant de tendre une embuscade et d'attaquer Mombana. Ils ont tuĂ© le prince Cone et ont rĂ©cupĂ©rĂ© tout ce qui leur revenait de droit. Alors qu'ils criaient leur victoire, les yeux de Lucien se sont posĂ©s sur la fiĂšre princesse de Mombana. La princesse Danika, fille du prince Cone. Lucien la fixait avec les yeux les plus froids qu'on n'a jamais vus, il sentit la victoire pour la premiĂšre fois. Il marcha jusqu'Ă  la princesse avec la chaĂźne d'esclave qu'il avait portĂ©e pendant dix ans et qui cliquetait dans sa main alors qu'il marchait. Il s'approcha d'elle et d'un mouvement rapide, il lui colla le cou. Puis, il lui releva le menton, fixant les yeux les plus bleus et le plus beau visage, il lui fit un sourire froid. « Tu es mon acquisition. Mon esclave personnelle et sexuelle. Ma propriĂ©tĂ©. Je te paierai Ă  la pelle, tout ce que toi et ton pĂšre avez fait Ă  moi et Ă  mon peuple », dĂ©clara-t-il sĂšchement. La haine pure, la froideur et la victoire Ă©taient la seule Ă©motion sur son visage.

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