La lumière froide du petit matin filtrait à travers les rideaux, annonçant le grand jour, celui de mon mariage, couronnement de dix ans d'amour avec Louis. Le silence dans la pièce était suffocant, rompu seulement par la découverte d'un téléphone inconnu, sa coque rose pailletée, celle de Sophie, sa cousine. Mon cœur tambourinait tandis que les messages s'affichaient, des aveux échangés tard dans la nuit, planifiant ma destruction après la cérémonie. « Tu lui as dit pour nous ? » et sa réponse glaçante : « Pas encore. Laisse-moi gérer Amélie. Après le mariage, ce sera plus simple. » La terreur s'est emparée de moi en voyant ma future vie défiler : vide, humiliée par Sophie, mes parents ruinés, une mort solitaire. En me réveillant du cauchemar, j'ai su : je ne serais pas sa victime. Ma voix, d'abord brisée, s'est raffermie, refusant ses pitoyables dénégations. « Un malentendu ? J'ai lu les messages, Louis. "Bientôt, mon amour". C'est assez clair, non ? » Son téléphone a sonné, affichant le nom de Sophie, et il a confirmé son choix en lui murmurant : « Ne t'inquiète pas, j'arrive tout de suite. Oui, je t'aime aussi. » Il m'a chassée, me laissant abandonnée et la rage montait en moi. De retour à la boulangerie familiale, face à mes parents inquiets, j'ai prononcé les mots qui scellaient ma liberté : « Le mariage est annulé. Je ne l'épouserai pas. » Leur soutien indéfectible a pansé mes blessures, mais l'humiliation publique a suivi, alimentant les rumeurs. J'ai trouvé refuge dans la boulangerie, transformant ma douleur en de nouvelles créations, mes "croissant-muffins" et brioches à la lavande, tout en bloquant Louis et Sophie. La mère de Louis est venue, cherchant à me culpabiliser, me traitant de « petite boulangère naïve », mais son dédain n'a fait que renforcer ma détermination. Lors d'une dégustation, je les ai revus, Louis et Sophie, exhibant une bague de fiançailles. Sophie est venue m'humilier : « Mais ne t'inquiète pas. Je prends bien soin de lui. Il a besoin d'une femme forte, pas d'une petite boulangère naïve. » J'ai souri : « Je suis contente qu'il t'ait trouvée, alors. Il mérite quelqu'un comme toi. » Ce soir-là, alors que je pensais en avoir fini avec ce passé, Louis m'a appelée, me suppliant de venir à leur fête de fiançailles déguisée. « Parce que si tu ne viens pas, tout le monde pensera que tu es celle qui a tort, que tu te caches parce que tu es coupable. » Malgré l'outrage, une étincelle de stratégie a jailli : je devais contrôler le récit, défendre ma dignité.
La lumière froide du petit matin filtrait à travers les rideaux, annonçant le grand jour, celui de mon mariage, couronnement de dix ans d'amour avec Louis.
Le silence dans la pièce était suffocant, rompu seulement par la découverte d'un téléphone inconnu, sa coque rose pailletée, celle de Sophie, sa cousine.
Mon cœur tambourinait tandis que les messages s'affichaient, des aveux échangés tard dans la nuit, planifiant ma destruction après la cérémonie.
« Tu lui as dit pour nous ? » et sa réponse glaçante : « Pas encore. Laisse-moi gérer Amélie. Après le mariage, ce sera plus simple. »
La terreur s'est emparée de moi en voyant ma future vie défiler : vide, humiliée par Sophie, mes parents ruinés, une mort solitaire.
En me réveillant du cauchemar, j'ai su : je ne serais pas sa victime.
Ma voix, d'abord brisée, s'est raffermie, refusant ses pitoyables dénégations.
« Un malentendu ? J'ai lu les messages, Louis. "Bientôt, mon amour". C'est assez clair, non ? »
Son téléphone a sonné, affichant le nom de Sophie, et il a confirmé son choix en lui murmurant : « Ne t'inquiète pas, j'arrive tout de suite. Oui, je t'aime aussi. »
Il m'a chassée, me laissant abandonnée et la rage montait en moi.
De retour à la boulangerie familiale, face à mes parents inquiets, j'ai prononcé les mots qui scellaient ma liberté : « Le mariage est annulé. Je ne l'épouserai pas. »
Leur soutien indéfectible a pansé mes blessures, mais l'humiliation publique a suivi, alimentant les rumeurs.
J'ai trouvé refuge dans la boulangerie, transformant ma douleur en de nouvelles créations, mes "croissant-muffins" et brioches à la lavande, tout en bloquant Louis et Sophie.
La mère de Louis est venue, cherchant à me culpabiliser, me traitant de « petite boulangère naïve », mais son dédain n'a fait que renforcer ma détermination.
Lors d'une dégustation, je les ai revus, Louis et Sophie, exhibant une bague de fiançailles.
Sophie est venue m'humilier : « Mais ne t'inquiète pas. Je prends bien soin de lui. Il a besoin d'une femme forte, pas d'une petite boulangère naïve. »
J'ai souri : « Je suis contente qu'il t'ait trouvée, alors. Il mérite quelqu'un comme toi. »
Ce soir-là, alors que je pensais en avoir fini avec ce passé, Louis m'a appelée, me suppliant de venir à leur fête de fiançailles déguisée.
« Parce que si tu ne viens pas, tout le monde pensera que tu es celle qui a tort, que tu te caches parce que tu es coupable. »
Malgré l'outrage, une étincelle de stratégie a jailli : je devais contrôler le récit, défendre ma dignité.
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