Ma vie, celle d'Alexandre Dubois, ancien agent secret, a basculé pour une simple demande d'excuses. J'ignorais alors que cette exigence à Louis Leclerc, le frère de ma fiancée Sophie, pour une mission qui avait mal tourné, allait réveiller une trahison que je n'aurais jamais imaginée. Le lendemain, devant la maison des Leclerc, j' ai entendu la voix glaciale de Sophie : « Il n' est qu' un pion, un outil. Et un outil, quand il ne sert plus, on le jette. » Mon sang s' est glacé : ma vie entière était bradée sur le dark web, pour la somme dérisoire de neuf euros et quatre-vingt-dix-neuf centimes. Non contente de me vider de mes informations, Sophie orchestrera ma destruction méthodique, couche après couche, exposant mes moindres faits et gestes, ma vie, et surtout mes contacts, à tous ceux qui me voulaient du mal. Le clou du spectacle : la vidéo de mon humiliation, alors que j' étais paralysé et forcé d' aboyer comme un chien, inondait le dark web. La douleur physique s' est effacée, remplacée par une rage froide et pure, parce que je me souvenais du ricanement du Boucher, du bruit de mes os qui se brisaient, de Louis qui me forçait à boire ce poison. Mais surtout, je me souvenais de Sophie, assise sur le canapé, absorbée par son téléphone, le vide dans ses yeux. Ils n' avaient pas seulement voulu me briser. Ils avaient voulu m' effacer. J' ai saisi la tablette posée sur la table de chevet et j' ai tapé les mots que je redoutais : "La Chute du Roi des Agents". Je me suis juré de renaître de mes cendres. Et pour cela, il fallait que l' ancien Alexandre Dubois meure. Grâce à Marc, mon fidèle ami, j'ai pu simuler ma mort. J'étais "mort" aux yeux de tous, et c'était une renaissance. Guidé par le Docteur Hélène Bernard, j' ai entrepris un voyage de reconstruction, apprenant à me libérer des chaînes de la haine, car comme elle me l' a dit : « La vengeance est un poison que l'on boit en espérant que l\'autre meure. »
Ma vie, celle d'Alexandre Dubois, ancien agent secret, a basculé pour une simple demande d'excuses.
J'ignorais alors que cette exigence à Louis Leclerc, le frère de ma fiancée Sophie, pour une mission qui avait mal tourné, allait réveiller une trahison que je n\'aurais jamais imaginée.
Le lendemain, devant la maison des Leclerc, j' ai entendu la voix glaciale de Sophie : « Il n' est qu' un pion, un outil. Et un outil, quand il ne sert plus, on le jette. »
Mon sang s' est glacé : ma vie entière était bradée sur le dark web, pour la somme dérisoire de neuf euros et quatre-vingt-dix-neuf centimes.
Non contente de me vider de mes informations, Sophie orchestrera ma destruction méthodique, couche après couche, exposant mes moindres faits et gestes, ma vie, et surtout mes contacts, à tous ceux qui me voulaient du mal.
Le clou du spectacle : la vidéo de mon humiliation, alors que j' étais paralysé et forcé d' aboyer comme un chien, inondait le dark web.
La douleur physique s' est effacée, remplacée par une rage froide et pure, parce que je me souvenais du ricanement du Boucher, du bruit de mes os qui se brisaient, de Louis qui me forçait à boire ce poison.
Mais surtout, je me souvenais de Sophie, assise sur le canapé, absorbée par son téléphone, le vide dans ses yeux.
Ils n' avaient pas seulement voulu me briser. Ils avaient voulu m' effacer.
J' ai saisi la tablette posée sur la table de chevet et j' ai tapé les mots que je redoutais : "La Chute du Roi des Agents".
Je me suis juré de renaître de mes cendres.
Et pour cela, il fallait que l' ancien Alexandre Dubois meure.
Grâce à Marc, mon fidèle ami, j\'ai pu simuler ma mort.
J\'étais "mort" aux yeux de tous, et c\'était une renaissance.
Guidé par le Docteur Hélène Bernard, j' ai entrepris un voyage de reconstruction, apprenant à me libérer des chaînes de la haine, car comme elle me l' a dit : « La vengeance est un poison que l\'on boit en espérant que l\'autre meure. »
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