Plus Jamais dans ton Ombre, Alexandre

Plus Jamais dans ton Ombre, Alexandre

Gavin

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Sophie Dubois, ouvrière humble mais fière de son travail, n'avait qu'un seul trésor : une vieille montre à gousset, héritage de son grand-père. Quand Alexandre de Courmont, l'héritier d'une riche dynastie textile, posa les yeux sur elle, ce fut le coup de foudre, simple et direct. Leur amour semblait pur, mais la famille d'Alexandre rejeta violemment cette union "disgracieuse" incompatible avec leur nom. Sous l'implacable pression matriarcale, Alexandre céda : il épousa une autre femme, l'ambitieuse et manipulatrice Isabelle Dubois. Pourtant, il ne cessait de me supplier : "Attends encore un peu, mon amour. C'est juste une formalité pour la famille." Ces "attends encore un peu" devinrent le mantra d'un calvaire insoutenable, fait d'humiliations et de promesses brisées. Isabelle, par pure cruauté, brisa la montre de mon grand-père, le seul vestige de ma dignité. Alexandre me repoussa violemment, son propre père me gifla publiquement, sous un regard passif. Pire encore, même après avoir offert mon sang pour sauver une Isabelle "blessée", il m'accusa froidement. Comment cet homme, jadis si amoureux et dévoué, était-il devenu un lâche, un instrument de ma souffrance ? Mais la vision d'Alexandre et Isabelle, enlacés, s'embrassant tendrement, brisa les dernières parcelles de mon cœur. Toutes mes illusions s'effondrèrent en un instant. Ce "encore un peu" résonnait comme la plus cruelle des moqueries. Ce jour-là, le jour de leurs noces fastueuses, je pris une décision irrévocable. J'ai tout laissé derrière moi, n'emportant qu'une lettre d'adieu, pour ne plus jamais regarder en arrière.

Introduction

Sophie Dubois, ouvrière humble mais fière de son travail, n'avait qu'un seul trésor : une vieille montre à gousset, héritage de son grand-père.

Quand Alexandre de Courmont, l'héritier d'une riche dynastie textile, posa les yeux sur elle, ce fut le coup de foudre, simple et direct.

Leur amour semblait pur, mais la famille d'Alexandre rejeta violemment cette union "disgracieuse" incompatible avec leur nom.

Sous l'implacable pression matriarcale, Alexandre céda : il épousa une autre femme, l'ambitieuse et manipulatrice Isabelle Dubois.

Pourtant, il ne cessait de me supplier : "Attends encore un peu, mon amour. C'est juste une formalité pour la famille."

Ces "attends encore un peu" devinrent le mantra d'un calvaire insoutenable, fait d'humiliations et de promesses brisées.

Isabelle, par pure cruauté, brisa la montre de mon grand-père, le seul vestige de ma dignité.

Alexandre me repoussa violemment, son propre père me gifla publiquement, sous un regard passif.

Pire encore, même après avoir offert mon sang pour sauver une Isabelle "blessée", il m'accusa froidement.

Comment cet homme, jadis si amoureux et dévoué, était-il devenu un lâche, un instrument de ma souffrance ?

Mais la vision d'Alexandre et Isabelle, enlacés, s'embrassant tendrement, brisa les dernières parcelles de mon cœur.

Toutes mes illusions s'effondrèrent en un instant.

Ce "encore un peu" résonnait comme la plus cruelle des moqueries.

Ce jour-là, le jour de leurs noces fastueuses, je pris une décision irrévocable.

J'ai tout laissé derrière moi, n'emportant qu'une lettre d'adieu, pour ne plus jamais regarder en arrière.

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