Le Secret de Léo et Chloé

Le Secret de Léo et Chloé

Gavin

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Le doux vent de lavande autrefois berçait mes jours, mais aujourd'hui, seule une douleur lancinante dans mes doigts me rappelait le prix de mon sacrifice. Je suis Émilie Dubois, jadis styliste renommée, maintenant recluse dans ma villa provençale, vivante pour mon fils Léo. Alors que je panse mes vieilles blessures, des éclats de voix stridents brisent la paix : la nouvelle muse de Léo, Chloé, humilie Jean, mon fidèle jardinier, l'accusant d'un vol minuscule. Face à son arrogance, j' interviens, calme mais ferme. « Lâchez-le immédiatement. » Elle me toise, puis lève la main. Une gifle. Le claquement sec résonne, la douleur brûle ma joue, mais l'humiliation est pire. Qui est cette créature sans âme qui agresse une femme âgée sur sa propre terre ? « Alors, la vieille ? Ça t'apprendra à ouvrir ta bouche quand on ne te le demande pas », crache Chloé, le regard empli de haine. Elle insinue que je suis la complice de Jean, sa maîtresse même. Mes amis se liguent contre Jean, un homme intègre, qui tente de me défendre. Un des gardes de Chloé le précipite violemment contre un pilier de pierre. Le corps de Jean s'effondre, inerte dans une mare de sang. Je ne cesse de me débattre, les larmes se mêlant à la douleur du coup. Chloé regarde le corps sans vie, un sourire cruel aux lèvres. « Tellement pathétique, mourir pour une vieille femme. » Ce monstre vante la loyauté aveugle de Léo : « Léo m'adore. Il ferait n'importe quoi pour moi. » Mon fils Léo, si bon, a-t-il pu s'amouracher d'une telle cruauté ? Dans un dernier souffle désespéré, je hurle la vérité, la seule chose qui, je crois encore, peut tout arrêter. « Je suis sa mère ! » Le silence. Puis, des rires. Un rire méprisant, déchirant, qui résonne dans mes oreilles. Mon identité, ma vie, mon sacrifice, tout est nié. « La mère de Léo Dubois ? Regarde-toi ! » Pour eux, je ne suis qu'une vieille femme en haillons, bonne à être humiliée. Ils ne voient pas la légende, la mère qui a tout sacrifié. Punition immédiate : mes cheveux gris sont rasés sans pitié, mes mains si précieuses, brisées par leurs mains. La douleur est insoutenable, la rage monte en moi. Enfin, l'horreur ultime : ils me cousent la bouche, me condamnant au silence. je suis là, brisée, impuissante. Mon fils Léo, celui pour qui j'ai tout enduré, arrive. Il me voit comme une chose sans valeur, une simple vermine, grâce aux mensonges de Chloé. Aveuglé par la fureur, il s'approche du sac. La lame transperce le jute. Mon propre fils m'a poignardée. Les loups, créatures sauvages, me protègent, un miracle en cette fin de vie. Mais la vérité éclate. « C'EST MA MÈRE ! C'EST ÉMILIE DUBOIS ! » Léo, rongé par la culpabilité, vengera cette atrocité. Mais même la vengeance ne peut laver le sang de ses mains. Et moi ? Je renais de mes cendres, tel un phénix, mais cette fois sans pitié. La légende est de retour.

Introduction

Le doux vent de lavande autrefois berçait mes jours, mais aujourd'hui, seule une douleur lancinante dans mes doigts me rappelait le prix de mon sacrifice.

Je suis Émilie Dubois, jadis styliste renommée, maintenant recluse dans ma villa provençale, vivante pour mon fils Léo.

Alors que je panse mes vieilles blessures, des éclats de voix stridents brisent la paix : la nouvelle muse de Léo, Chloé, humilie Jean, mon fidèle jardinier, l'accusant d'un vol minuscule.

Face à son arrogance, j' interviens, calme mais ferme.

« Lâchez-le immédiatement. »

Elle me toise, puis lève la main.

Une gifle.

Le claquement sec résonne, la douleur brûle ma joue, mais l'humiliation est pire.

Qui est cette créature sans âme qui agresse une femme âgée sur sa propre terre ?

« Alors, la vieille ? Ça t'apprendra à ouvrir ta bouche quand on ne te le demande pas », crache Chloé, le regard empli de haine.

Elle insinue que je suis la complice de Jean, sa maîtresse même.

Mes amis se liguent contre Jean, un homme intègre, qui tente de me défendre.

Un des gardes de Chloé le précipite violemment contre un pilier de pierre.

Le corps de Jean s'effondre, inerte dans une mare de sang.

Je ne cesse de me débattre, les larmes se mêlant à la douleur du coup.

Chloé regarde le corps sans vie, un sourire cruel aux lèvres.

« Tellement pathétique, mourir pour une vieille femme. »

Ce monstre vante la loyauté aveugle de Léo : « Léo m'adore. Il ferait n'importe quoi pour moi. »

Mon fils Léo, si bon, a-t-il pu s'amouracher d'une telle cruauté ?

Dans un dernier souffle désespéré, je hurle la vérité, la seule chose qui, je crois encore, peut tout arrêter.

« Je suis sa mère ! »

Le silence.

Puis, des rires. Un rire méprisant, déchirant, qui résonne dans mes oreilles.

Mon identité, ma vie, mon sacrifice, tout est nié.

« La mère de Léo Dubois ? Regarde-toi ! »

Pour eux, je ne suis qu'une vieille femme en haillons, bonne à être humiliée.

Ils ne voient pas la légende, la mère qui a tout sacrifié.

Punition immédiate : mes cheveux gris sont rasés sans pitié, mes mains si précieuses, brisées par leurs mains.

La douleur est insoutenable, la rage monte en moi.

Enfin, l'horreur ultime : ils me cousent la bouche, me condamnant au silence.

je suis là, brisée, impuissante.

Mon fils Léo, celui pour qui j'ai tout enduré, arrive.

Il me voit comme une chose sans valeur, une simple vermine, grâce aux mensonges de Chloé.

Aveuglé par la fureur, il s'approche du sac.

La lame transperce le jute.

Mon propre fils m'a poignardée.

Les loups, créatures sauvages, me protègent, un miracle en cette fin de vie.

Mais la vérité éclate.

« C'EST MA MÈRE ! C'EST ÉMILIE DUBOIS ! »

Léo, rongé par la culpabilité, vengera cette atrocité.

Mais même la vengeance ne peut laver le sang de ses mains.

Et moi ? Je renais de mes cendres, tel un phénix, mais cette fois sans pitié.

La légende est de retour.

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