La salle de bal scintillait, les murmures élogieux berçaient mes oreilles, et Marc, l'homme de ma vie, levait son verre pour nos fiançailles. Puis, son sourire s' est figé, sa main a lâché la mienne, et il a fendu la foule, me laissant seule, sous les projecteurs, alors qu' une autre femme, son ex, Sophie, recevait le baiser qui scellait ma défaite publique. Mon monde s' est effondré sous les flashs des appareils photo, chaque clic documentant ma honte, transformant ma robe de reine en costume d' idiote. L'humiliation n'était qu'un avant-goût de ce qui allait suivre. Le lendemain, Sophie, sirotant un café dans mon canapé, portant le peignoir de Marc, a brisé sous mes yeux le médaillon de ma mère, symbole de mon dernier lien. Poussée à bout, j'ai levé la main sur elle. Marc est entré, a vu la scène, et sans hésitation ni question, m' a projetée contre le mur, son regard empli d' une haine pure. Pour lui, j'étais la folle, la coupable. La servante, Léa, qui a osé me défendre, a été menacée, puis retrouvée morte. Un accident ? Mon âme savait que non. Ils avaient voulu la guerre, mais ne comprenaient pas la Camille qu'ils avaient créée. Pour eux, je n' étais qu' une pâle copie. Mais cette copie, désormais vide de toute illusion, allait révéler sa propre, et terrifiante, originalité.
La salle de bal scintillait, les murmures élogieux berçaient mes oreilles, et Marc, l'homme de ma vie, levait son verre pour nos fiançailles.
Puis, son sourire s' est figé, sa main a lâché la mienne, et il a fendu la foule, me laissant seule, sous les projecteurs, alors qu' une autre femme, son ex, Sophie, recevait le baiser qui scellait ma défaite publique.
Mon monde s' est effondré sous les flashs des appareils photo, chaque clic documentant ma honte, transformant ma robe de reine en costume d' idiote. L'humiliation n'était qu'un avant-goût de ce qui allait suivre.
Le lendemain, Sophie, sirotant un café dans mon canapé, portant le peignoir de Marc, a brisé sous mes yeux le médaillon de ma mère, symbole de mon dernier lien. Poussée à bout, j'ai levé la main sur elle. Marc est entré, a vu la scène, et sans hésitation ni question, m' a projetée contre le mur, son regard empli d' une haine pure. Pour lui, j'étais la folle, la coupable. La servante, Léa, qui a osé me défendre, a été menacée, puis retrouvée morte. Un accident ? Mon âme savait que non.
Ils avaient voulu la guerre, mais ne comprenaient pas la Camille qu'ils avaient créée. Pour eux, je n' étais qu' une pâle copie. Mais cette copie, désormais vide de toute illusion, allait révéler sa propre, et terrifiante, originalité.
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