La montre brillait, 100 000 euros de trahison à son poignet. Sophie, ma femme, lointaine et rayonnante, l'offrait à Antoine, son jeune assistant aux dents longues, devant tous nos cadres. Celle-là même qui, des années plus tôt, avait jeté toutes ses économies pour une photo sans valeur, notre « enchère coup de cœur », la promesse d'une exclusivité sacrée. Aujourd'hui, notre symbole le plus intime était bafoué, transformé en simple outil de management. Le silence pesait lourd dans la voiture, mais ses excuses sonnaient creux : « C' était stratégique, mon amour. » Moi, jaloux d' un gamin ? Non, blessé, humilié, le cœur lourd d' une confiance trahie. Elle riait à Milan avec lui, sous le nez de tous, de nos promesses brisées, tandis que moi, je mourais un peu plus chaque jour. « Antoine est malade de chagrin ! » Oh, elle le défendait, lui, avec cette compassion qu' elle me refusait. C' était donc ça : la guerre était déclarée, et elle venait de choisir son camp. Alors j' ai prononcé le mot, glacé, définitif : « Divorçons. » Mais elle ne s' attendait pas à ça. Elle ne comprenait pas que mon calme était une tempête. Le gamin promu DRH se pavanait, cherchant à m' humilier, mais il ne savait pas que je préparais ma propre revanche, silencieuse et dévastatrice. J' ai appelé ma sœur. Le jeu pouvait commencer. Sophie allait enfin découvrir ce qu'il en coûtait de jouer avec la dignité d'un homme.
La montre brillait, 100 000 euros de trahison à son poignet.
Sophie, ma femme, lointaine et rayonnante, l'offrait à Antoine, son jeune assistant aux dents longues, devant tous nos cadres.
Celle-là même qui, des années plus tôt, avait jeté toutes ses économies pour une photo sans valeur, notre « enchère coup de cœur », la promesse d'une exclusivité sacrée.
Aujourd'hui, notre symbole le plus intime était bafoué, transformé en simple outil de management.
Le silence pesait lourd dans la voiture, mais ses excuses sonnaient creux : « C' était stratégique, mon amour. »
Moi, jaloux d' un gamin ? Non, blessé, humilié, le cœur lourd d' une confiance trahie.
Elle riait à Milan avec lui, sous le nez de tous, de nos promesses brisées, tandis que moi, je mourais un peu plus chaque jour.
« Antoine est malade de chagrin ! » Oh, elle le défendait, lui, avec cette compassion qu' elle me refusait.
C' était donc ça : la guerre était déclarée, et elle venait de choisir son camp.
Alors j' ai prononcé le mot, glacé, définitif : « Divorçons. »
Mais elle ne s' attendait pas à ça. Elle ne comprenait pas que mon calme était une tempête.
Le gamin promu DRH se pavanait, cherchant à m' humilier, mais il ne savait pas que je préparais ma propre revanche, silencieuse et dévastatrice.
J' ai appelé ma sœur. Le jeu pouvait commencer.
Sophie allait enfin découvrir ce qu'il en coûtait de jouer avec la dignité d'un homme.
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