Le sang de ma sœur, Sophie, n'était pas encore sec. Pourtant, ma mère, Marie Dubois, organisait un dîner pour son nouvel homme, Jean-Luc, celui-là même qui est entré dans nos vies après la disparition de mon père, le scientifique de génie. Je tenais serré un précieux souvenir de mon père, une clé USB avec ses recherches, celle pour laquelle Sophie avait été assassinée en essayant de la déchiffrer. Ma mère est entrée, souriante, me demandant d'aider. « On enterre Sophie demain, maman, » ai-je lancé, mais son sourire s'est figé. Elle m'a méprisé, rejetant mes accusations et celles de mon père contre la corporation pharmaceutique de Jean-Luc. Elle ne voyait que la «généreuse compensation» qu'ils offraient pour «l'accident» de Sophie, un prix pour le silence. Elle a même osé dire que Sophie avait été «imprudente». Puis, Jean-Luc est arrivé, imposant, possessif, me traitant de paranoïaque et de «petit garçon en colère». « Certaines choses sont trop grandes pour toi, » a-t-il affirmé avec arrogance. Mais je savais que mon père n'était pas paranoïaque et que Sophie était courageuse. Ils avaient raison. « Je vengerai mon père et ma sœur, » ai-je juré, levant la clé USB, preuve de tout ce qu'ils redoutent. Leur mépris a fait place à une pointe d'inquiétude. Ma mère a chuchoté : « Antoine, s' il te plaît. Arrête. Tu vas tout gâcher. » Non, je ne gâchais rien. Je commençais seulement. J'étais seul, mais armé de la vérité de mon père et de la justice de Sophie.
Le sang de ma sœur, Sophie, n'était pas encore sec.
Pourtant, ma mère, Marie Dubois, organisait un dîner pour son nouvel homme, Jean-Luc, celui-là même qui est entré dans nos vies après la disparition de mon père, le scientifique de génie.
Je tenais serré un précieux souvenir de mon père, une clé USB avec ses recherches, celle pour laquelle Sophie avait été assassinée en essayant de la déchiffrer.
Ma mère est entrée, souriante, me demandant d'aider.
« On enterre Sophie demain, maman, » ai-je lancé, mais son sourire s'est figé.
Elle m'a méprisé, rejetant mes accusations et celles de mon père contre la corporation pharmaceutique de Jean-Luc.
Elle ne voyait que la «généreuse compensation» qu'ils offraient pour «l'accident» de Sophie, un prix pour le silence.
Elle a même osé dire que Sophie avait été «imprudente».
Puis, Jean-Luc est arrivé, imposant, possessif, me traitant de paranoïaque et de «petit garçon en colère».
« Certaines choses sont trop grandes pour toi, » a-t-il affirmé avec arrogance.
Mais je savais que mon père n'était pas paranoïaque et que Sophie était courageuse.
Ils avaient raison.
« Je vengerai mon père et ma sœur, » ai-je juré, levant la clé USB, preuve de tout ce qu'ils redoutent.
Leur mépris a fait place à une pointe d'inquiétude.
Ma mère a chuchoté : « Antoine, s' il te plaît. Arrête. Tu vas tout gâcher. »
Non, je ne gâchais rien.
Je commençais seulement.
J'étais seul, mais armé de la vérité de mon père et de la justice de Sophie.
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