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Entrée au prestigieux ballet De Valois à dix ans, j\'ai appris la danse, mais surtout l\'obéissance, modelée en une «muse» pour le chorégraphe prodige Louis, petit-fils de la directrice, Mme de Valois. Un soir, mon destin a basculé quand Mme de Valois, d\'une voix de glace, m\'a ordonné de devenir la maîtresse de Louis, pour «stabiliser» son génie, faisant fi de ma liberté chèrement acquise après une précédente relation toxique. Face à son rejet glacial, ma tentative de séduction a échoué lamentablement, me valant les railleries des autres danseuses et l\'ultimatum de la matriarche : une semaine pour réussir, ou tout perdre. L\'humiliation et le désespoir m\'ont poussée à l\'impensable : droguer Louis avec un aphrodisiaque, orchestrant une nuit que je savais nécessaire, mais qui me laissait un goût amer de transgression, le piège s\'est refermé. Ma survie passait avant tout, et la liberté que Mme de Valois me faisait miroiter devenait le seul horizon; je devais forcer le destin, même si cela me répugnait.
Entrée au prestigieux ballet De Valois à dix ans, j\'ai appris la danse, mais surtout l\'obéissance, modelée en une «muse» pour le chorégraphe prodige Louis, petit-fils de la directrice, Mme de Valois.
Un soir, mon destin a basculé quand Mme de Valois, d\'une voix de glace, m\'a ordonné de devenir la maîtresse de Louis, pour «stabiliser» son génie, faisant fi de ma liberté chèrement acquise après une précédente relation toxique.
Face à son rejet glacial, ma tentative de séduction a échoué lamentablement, me valant les railleries des autres danseuses et l\'ultimatum de la matriarche : une semaine pour réussir, ou tout perdre.
L\'humiliation et le désespoir m\'ont poussée à l\'impensable : droguer Louis avec un aphrodisiaque, orchestrant une nuit que je savais nécessaire, mais qui me laissait un goût amer de transgression, le piège s\'est refermé.
Ma survie passait avant tout, et la liberté que Mme de Valois me faisait miroiter devenait le seul horizon; je devais forcer le destin, même si cela me répugnait.
Nouvelle
Pendant huit ans, j'ai vécu dans l'ombre de Jean-Luc Moreau, sacrifiant ma carrière pour devenir sa muse invisible. La nuit de nos noces, je les ai vus, lui et sa jeune nièce Camille, s'embrassant sur notre lit conjugal. « Camille... Avec Élise comme paravent, je peux enfin t'aimer librement... » J'étais un paravent, un leurre pour masquer leur relation incestueuse. Quelques jours plus tard, Camille s'est suicidée, un test de grossesse positif en main. Jean-Luc, dévasté, a retourné sa fureur contre moi dans son atelier. « Si tu ne m'avais pas harcelé pour que je t'épouse, Camille ne serait pas morte ! Tout est de ta faute ! » La première balle a frappé mon épaule, juste là où j'avais reçu le couteau pour lui autrefois. D'autres tirs ont suivi, le sang se mêlant à la peinture sous mon corps. Alors que ma vie s'échappait, je l'ai vu pointer l'arme sur sa tempe. « Camille, n'aie pas peur, ton oncle arrive... Si je renais, je ne te lâcherai plus jamais ! » Ma conscience s'est éteinte dans une brume rouge et froide. « Si je renais, je n'aimerai plus jamais Jean-Luc Moreau ! » Mes yeux se sont brusquement ouverts. La lumière familière de mon ancien appartement m'a accueillie, mon corps intact. La télévision annonçait une nouvelle qui a fait battre mon cœur. « ...le célèbre artiste peintre Jean-Luc Moreau vient d'annoncer ses fiançailles avec sa collaboratrice de longue date, l'historienne de l'art Élise Dubois. » J'étais revenue, juste avant le début du cauchemar. Cette fois, je ne serais pas sa victime. Sans la moindre hésitation, j'ai composé le numéro de Marc Dubois, le plus grand rival de Jean-Luc. « Allô, Marc Dubois. » Ma voix était ferme, débarrassée de toute trace du passé. « Monsieur Dubois, c'est Élise. Votre proposition de mariage, est-elle toujours d'actualité ? »
Nouvelle
Le mariage de Jeanne Dubois avec Antoine Lefevre, le maréchal le plus prometteur du royaume, était l'envie de tous, une union de pouvoir et de grâce. Elle l'aimait d'un amour patient, espérant que sa froideur s'estomperait avec le temps, n' imaginant pas le secret qu' il cachait. Un jour de pluie, inquiète, elle le suivit au temple abandonné et les mots qu' elle entendit derrière l'autel brisèrent son monde : « Elle est ta femme ! Elle porte ton nom ! Et moi, que suis-je ? Je suis ta sœur aux yeux du monde, mais dans l\'ombre, je suis ton amante. » C' était Sophie, sa sœur adoptive, mais bien plus que cela. De retour au manoir, trempée et le cœur en miettes, Antoine, sans un mot sur son état, l'accusa froidement : « Sophie est malade à cause de toi. Sais-tu ce que tu as fait ? » La menace était claire : « Si un seul mot de ce que tu as entendu sort de cette maison… non seulement ta vie sera un enfer, mais celle de ta famille aussi. » Comment avait-elle pu être si aveugle ? Deux ans de dévotion, de patience, et d'efforts réduits à néant. Elle n'était qu'un paravent, un bouclier pour leur amour interdit. Le simple objet de sa douleur était une cithare, cadeau de sa mère, détruit par Sophie, et qu'Antoine méprisait devant elle. Elle décida de ne plus se taire. Au banquet d'anniversaire où il l'avait ignorée, la laissant se noyer, elle allait demander l'annulation de leur mariage, certaine qu'il ne pourrait refuser. C' était la fin d' un cauchemar et le début de sa libération.
Nouvelle
Le téléphone a sonné à trois heures du matin, me tirant brutalement d'un sommeil léger. « Madame Margot ? » Une voix d'homme, grave, à l'autre bout du fil. « Votre fiancé, Monsieur Antoine Dubois, est décédé. » Le choc aurait dû me foudroyer, me jeter dans des flots de larmes et de désespoir. Mais il n'a rien eu de tout ça. Dans ma tête, ce n'était pas le chagrin qui résonnait, mais un déclic sec et précis, comme la fermeture d'un piège. Le soulagement, pur et subversif, a inondé chaque fibre de mon être. Pendant des années, j'avais porté le masque de la fiancée dévouée, planifiant sans relâche la destruction de l'homme qui avait fauché la vie de ma mère et que son père avait impunément protégé. La vengeance était mon oxygène, mon unique raison d'être. « Une tempête. Il a tenté de secourir une femme. Ils se sont noyés tous les deux. » La voix de l'officier continuait, mais mes pensées s'envolaient. Camille. Sa maîtresse. Évidemment. Il avait le chic pour s'entourer de catastrophes. Je suis restée assise dans le noir, le téléphone encore à la main, le silence rompu seulement par le cliquetis de mes projets s'ajustant. Mon plan était simple, implacable, et Antoine venait de m'en offrir le raccourci le plus spectaculaire. Au lieu des sanglots attendus, j'ai rempli une flûte du champagne le plus cher d'Antoine. Le bouchon a sauté avec un bruit joyeux. Fini. Enfin. Mais au crématorium, alors que je jubile en vendant les biens de mon défunt fiancé aux enchères, une figure improbable surgit. Une femme. Avec un enfant. Et elle se présente comme Camille, la maîtresse, présumée morte. Et ce n'est pas tout. Elle prétend que l'enfant est le fils d'Antoine. Son héritier. Un coup de théâtre qui pourrait tout anéantir. Comment cette femme, annoncée noyée, peut-elle être vivante ? Et d'où sort cet enfant ? Surtout quand je sais qu'Antoine était stérile. Je dois découvrir la vérité, et vite. Cette mascarade ne gâchera pas ma vengeance. La partie ne fait que commencer.
Nouvelle
Le soleil de Provence cognait fort ce jour-là, dans la cour de la ferme familiale où tout le village célébrait mon retour, Léonie Dubois, diplômée des Beaux-Arts. Ils levaient tous leur verre à ma "réussite" , parlant de leurs "sacrifices" pour mes études, chacun de leurs mots étant une perversion de la vérité. Mon grand-père, mon oncle Jean, le maire, Madame Martin la boulangère, leurs visages rieurs cachaient des secrets immondes, des années de cauchemar que j'avais enduré dans l'ombre de leur clinique et de leur ferme. Comment avaient-ils pu être aussi cruels, aussi dénués d' âme, me transformant en bête de somme dès mes quatorze ans et usant de mon petit frère comme monnaie d' échange pour m'obliger à supporter l'insupportable ? Alors, j'ai souri, un sourire vrai cette fois, et j' ai mis le feu à leur monde, laissant les flammes engloutir leurs cris et purifiant, enfin, la terre de Provence de leur abomination.
Nouvelle
Le soleil de Provence brûle ma peau, mais c' est le feu de l' injustice qui ravage mon âme. Mon mari, Marc, un vigneron passionné, est en prison, accusé d' un crime qu' il n' a pas commis. Notre domaine, notre paradis, est devenu ma prison à ciel ouvert. Delacroix, notre puissant voisin, le véritable bourreau, se pavane sur nos terres, me souriant de sa fausse sympathie alors qu' il me propose de racheter à vil prix ce qui nous a été volé. Il me voit brisée, prête à céder, comme il m' a vue pleurer et m' isoler, victime des regards accusateurs du village. Mais alors que ses mots empoisonnés résonnent, mon regard se pose sur un vieux cep de vigne, d' où s' échappe une pousse verte, tenace, défiant la sécheresse et la chaleur. Ce simple geste, s' agenouiller pour la toucher, le monde entier disparaît. C' est Marc, c' est notre espoir, c' est tout ce qu' il me reste. Mon refus silencieux le blesse à vif, sa fureur éclate et sa main frappe le piquet, manquant d' arracher ma fragile pousse. Je la protège de mon corps, sentant une force nouvelle naître en moi, une détermination froide et dure. Il ne gagnera pas. Delacroix m' entraîne de force au village, me parade comme son trophée, et me laisse humilier publiquement sous les yeux du monde, ma robe blanche souillée de vin rouge par sa propre fille, Céline. Il me crie dessus, frappant la table avec une violence qui me glace le sang, détruisant le peu de dignité qu' il me restait. Lors de sa réception, Céline me fait passer pour folle, et Delacroix me menace en approchant une flamme de mes cheveux, avant de tenter de me forcer à accepter un nouveau sabotge via notre ami Jean. « Une aide serait la bienvenue, je suppose. Un contrat pour me vendre vos raisins à un très bon prix, par exemple… il suffirait de si peu de choses pour l'obtenir. » La trahison de Jean, surprise en flagrant délit, m' anéantit, mais une vieille clé ornée me tombe de la poche, une ancre inattendue dans mon désespoir. Puis, alors que Delacroix et Céline se moquent de la chute de Jean, ma compassion me pousse à l' aider, un geste qu' il interprète comme une tentative de séduction tordue. Je n' ai plus qu' une seule réponse. Je m' agenouille devant ma vigne, et devant Delacroix et Céline, je murmure: « Ne t'inquiète pas. On va s'en sortir. Toi et moi. Je ne te laisserai jamais tomber. » Je sens son corps se raidir dans mon dos. « Tu vas arrêter ce jeu. Cette vigne… Je vais te l' arracher. Je vais tout arracher. Tu m' entends ? » Mes yeux le défient. « Touchez-la, et je vous jure que vous le regretterez toute votre vie. » La guerre est déclarée.
Nouvelle
La lumière crue des néons de l'hôpital me lacérait l'âme, mais c'était le visage d'Antoine, mon compagnon et le père de notre futur enfant, qui me faisait le plus mal. La soirée, qui devait être une célébration, avait viré au cauchemar : Sophie, son amie, ivre, avait percuté un cycliste avec la voiture d'Antoine. Dans la panique, il a pris une décision radicale, une décision qui me sacrifiait : il a menti à la police, déclarant que c'était moi au volant. Mon corps tremblait sur le banc froid de plastique, un rapport médical froissé dans ma main confirmant la vie que je portais. « Non. On en parle maintenant. Tu as dit à la police que c'était moi qui conduisais. Tu leur as menti. » Antoine m'a regardée avec pitié, sans chaleur, avant de se réfugier derrière une excuse abjecte : « Sophie était en panique, elle... elle aurait pu tout perdre. » Et la rage, froide et glaciale, a commencé à bouillir en moi : « Et moi ? Et notre enfant ? Qu'est-ce que je suis censée perdre, Antoine ? Rien d'important, c'est ça ? » Il m'a offert un rire amer, cette réputation que j'avais bâtie avec mon salon de thé, ma dignité, mon avenir, ne valaient rien face à l'avenir matrimonial de Sophie. « Tu…tu l' as forcée à avorter ? Et tu lui as donné de l' argent ? » J'étais piégée, mon téléphone confisqué, ma vie sous le contrôle de cet homme que je ne reconnaissais plus. Mais au fond de moi, une décision sombre et irrévocable prenait racine : je laisserais les pièces se briser, mais cette fois, je ne serais plus la victime de sa lâcheté.
Linsey s'est fait poser un lapin par son fiancé pour s'enfuir avec une autre femme. Furieuse, elle s'est emparée d'un inconnu au hasard et a déclaré : « Marions-nous ! » Elle a agi sous le coup de l'impulsion, réalisant trop tard que son nouveau mari était Collin, qui a la réputation d'être un loser. Tout le monde s'est moqué d'elle, et même son ex lui a proposé de se réconcilier avec elle. Mais Linsey n'a pas hésité à refuser. « Mon mari et moi sommes très amoureux ! » Tout le monde pensait qu'elle délirait. Puis Collin s'est révélé être l'homme le plus riche du monde. Devant tout le monde, il s'est agenouillé et a brandi une magnifique bague en diamant. « J'ai hâte que nous soyons ensemble pour toujours, chérie. »
En tant que simple assistante, envoyer un message au PDG en pleine nuit pour demander des films pornos était une initiative audacieuse. Sans surprise, Bethany n'a reçu aucun film. Cependant, le PDG a répondu qu'il n'avait pas de films à partager, mais qu'il pouvait offrir une démonstration en direct. Après une nuit pleine de passion, Bethany était certaine de perdre son emploi. Mais au lieu de cela, son patron lui a proposé : « Épouse-moi, s'il te plaît, réfléchis-y. » « M. Bates, vous vous moquez de moi, n'est-ce pas ? »
Dans mon ancienne vie, Bastien, mon fiancé, et mon frère, Hugo, étaient mon univers, les piliers inébranlables de mon existence. Puis, Clara est arrivée – une fille aux larmes faciles, sans histoire – et en un clin d' œil, elle a tout volé. Mon fiancé a rompu nos fiançailles, mon frère a brisé sa promesse de me protéger. Tous deux se sont tournés vers elle, me traitant comme une intruse. J'ai été publiquement humiliée, bousculée, accusée de jalousie. Ils ont permis qu'elle vole la formule de parfum inachevée de ma mère, mon héritage le plus précieux. Pire encore : la montre Cartier de ma mère, celle qu'elle m'avait léguée et que j'ai vue à son poignet, Bastien l'a brisée sous mes yeux. Et Hugo voulait donner le refuge de ma mère à cette usurpatrice. Leur trahison a dépassé l'entendement. Ce jour-là, au fond de cet abîme de douleur, j'ai réalisé que l'amour que je leur portais était mort. Et, étrangement, la haine aussi. Il ne restait qu'un vide glacial. Comment des êtres que j'avais tant aimés ont-ils pu me dénier mon existence même, me traiter en ennemie pour une étrangère? Alors, j' ai décidé de disparaître. J' ai mis le feu à notre appartement parisien, à tous nos souvenirs, laissant des indices pour qu' on me croie morte dans les flammes. C'était la seule façon de renaître de mes cendres, loin d'eux, sous un nouveau nom, Léa Martin. Mais ce qu'ils ont ignoré, c'est que cette mort n'était que le début de ma véritable vie, et la leur, celle d'un remords sans fin.
« Ahh ! » Elle était en train de gémir. Elle ne voulait rien ressentir pour cet homme. Elle le détestait. Les mains de l'homme ont commencé à se déplacer sur tout son corps. Elle a sursauté lorsqu'il a tiré la chaîne arrière de sa robe. La chaîne s'arrêtait au bas de sa taille, si bien que lorsqu'il l'a refermée, le haut de son dos et sa taille étaient exposés. « Ne touche pas à m-ummm ! » Les doigts du jeune homme se promenaient sur son dos nu et elle a appuyé sa tête sur l'oreiller. Ses caresses lui donnaient la chair de poule sur tout le corps. D'une voix grave et en colère, il lui a murmuré à l'oreille : « Je vais te faire oublier ses caresses, ses baisers et tout le reste. Chaque fois que tu toucheras un autre homme, tu ne penseras qu'à moi. » - - Ava Adler était une intello oméga. Tout le monde la malmenait parce qu'ils la trouvaient laide et peu attirante. Mais Ava aimait secrètement le mauvais garçon, Ian Dawson. Il était le futur Alpha de la meute Mystic Shadow. Mais il se moque des règles et des lois, car il n'aime que s'amuser avec les filles. Ava n'avait pas conscience de l'arrogance de Ian jusqu'à ce que son destin se mêle au sien. Il l'a négligée et l'a profondément blessée. Que se passerait-il si Ava devenait une belle fille capable de séduire n'importe quel garçon, et que Ian regrettait ses décisions ? Et si elle avait une identité secrète qu'elle n'avait pas encore découverte ? Et si les rôles s'inversaient et que Ian la suppliait de ne pas le quitter ?
Pour Stella, le mariage a été un lit d'épines. Elle a vécu comme une esclave pendant six ans, s'occupant de tout pour son mari. Un jour, Waylon, son mari insensible, lui a dit : « Ayla va bientôt revenir. Tu dois déménager demain. » « Je veux divorcer », a répondu Stella. Elle est partie sans verser une larme ni essayer de dissuader Waylon. Quelques jours après leur divorce, ils se sont revus. Mais Stella se trouvait dans les bras d'un autre homme. Le sang de Waylon s'est mis à bouillir en la voyant si heureuse. « Alors, tu n'as même pas pu attendre un peu avant de te jeter dans les bras d'un autre homme ? », a-t-il demandé avec dégoût. « Tu te prends pour qui pour remettre en cause ma décision ? C'est ma vie, c'est moi qui décide. Ne te mêle pas de mes affaires ! » Stella l'a fusillé du regard avant de se retourner pour regarder son nouvel homme avec des yeux brillants. Waylon a immédiatement perdu les pédales.
Cela faisait trois ans que mon mariage avec Alan était une coquille vide, une pièce glaciale où le silence régnait en maître, tandis que je m'accrochais à l'idée qu'il était simplement "réservé" ou "sous pression". Puis j'ai surpris une conversation glaçante : Alan avouant son amour éternel à ma "meilleure amie" Juliette, sa sœur adoptive, la même qui avait méticuleusement orchestré notre mariage pour masquer leur liaison. Le choc fut brutal, suivi d'une série d'humiliations : contrainte de donner mon sang pour sauver Juliette sur l'insistance d'Alan, il a ensuite accepté, sans la moindre hésitation ni désir, d'honorer nos "devoirs conjugaux" comme un vulgaire marché. Il a signé nos papiers de divorce à la va-vite, pressé de rejoindre Juliette, et m'a abandonnée à ma mort imminente lors d'une réaction allergique, ne se souciant que de la sécurité de sa maîtresse. Chaque fois, c'était elle qu'il choisissait, elle qu'il protégeait, elle qu'il consolait, me laissant seule face à la douleur et à l'indifférence. Comment avais-je pu être si aveugle ? Comment ma meilleure amie pouvait-elle être une manipulatrice aussi cruelle ? La trahison me dévorait, et une question lancinante me brûlait l'esprit : après tant de sacrifices, pourquoi étais-je si insignifiante à leurs yeux ? Mon cœur brisé, mais l'esprit enfin clair, j'ai pris ma décision. Aidée par mon frère Robert - qui m'a révélé un amour pur, si différent de ce que j'avais connu -, j'ai entrepris ma libération. Et lorsque Alan, manipulé une dernière fois par Juliette, a tenté de me reconquérir, il a trouvé face à lui une femme résolue, prête à embrasser un avenir loin de leur toxicité.
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