Le Pas de la Muse

férées. Un message clair : mission accomplie. Au studio, l'atmosphère avait changé. Élodie et les autres me lançaient des regards où se mêlaient la haine et une nouvelle forme de respect craintif. J

s pas, profitant de ce répit temporaire. J'avais satisfait aux

n train de m'échauffer seule dans un petit studio, on a frappé à la porte. C'était lui. Mon cœur a manqué un battement. Il est entré et a refermé la porte derrière lui. Il portait un simple

sfaite, » a-t-il dit fin

tête, incapa

"stable", » a-t-il continué,

ma bouteille d'eau. Il l'a prise, l'a examin

i ? » a-t-il demandé, en me

avais fait. Mais il n'y avait pas de colère dans sa voix, juste une pointe d'ironie, presque de

ssi à articuler. «

iné son visage et a fait apparaître une fossette au coin de sa

gée et a reposé la bouteille. « Je dois retourner trava

sa grand-mère. C'était une invitation, un début. Il s'est retourné et est parti, me laissant seule et c

s de choses simples. J'étais redevenue une présence silencieuse, mais une présence qu'il semblait maintenant rechercher activement. Puis, peu à peu, il a commencé à me parler. Pas de banalités, mais de son travail. Il me montrait des enchaînements, me demandait mon avis sur une musique, partageait ses f

mère, mais avec moi, il baissait la garde. Et sans m'en rendre compte, je suis tombée amoureuse. C'était insensé, dangereux. Je tombais amoureuse de l'homme qui était au centre de la cage que je voulais fuir. Mon plan de départ, ma petite maison en Provence, tout cel

aris, Mme de Valois a appelé. Sur le téléphone de Louis. Il a répondu, et j'ai e

nd trop de place. Tu passes plus de temps avec elle qu'à travailler

ré, son visag

situation. Mon travail n'

r à ton avenir, au nom de la famille. Il

tut d'outil utile à celui de menace. Mme de Valois, qui avait orchestré notre rapprochement, était maintenant sur le point de to