Dans mon village provençal, on raconte la légende des "Tisseuses d'Âmes", des femmes capables de créer de magnifiques tapisseries avec les cheveux des défunts pour apaiser leur esprit. Une belle histoire pour endormir les enfants, sauf que la vérité est bien plus sombre : nous, les Tisseuses, nous prenons les cheveux des âmes corrompues, celles dont le monde se porterait mieux sans. Et mon beau-père, Robert Scott, est le suivant sur ma liste. Il vient d'acquérir une nouvelle "épouse", Cara, apportée par Madame Dixon, la marieuse du village. Robert ne voyait que ses cheveux blonds quasi blancs, promesse de fortune pour son vignoble. Il l'a accueillie avec un sourire glouton, ne pensant qu'à la dépouiller. Je l'ai observée, jouant mon rôle de fille soumise. Cara semblait si fragile, un agneau mené à l'abattoir. Mais la vérité est apparue, brutale : ses yeux dorés, son regard moqueur, sa force sous-estimée. Ce n'était pas la chevelure d'une victime, mais celle d'un prédateur. Pourtant, le grand Robert l'a traînée dans la cave, la battant comme un animal, cherchant à la briser. Il n'a vu qu'une épouse docile à soumettre, tandis que je voyais la pièce maîtresse d'un plan méticuleusement orchestré. À la fin, il ne restera que le tissu de son âme, et les questions déchirantes : qui est véritablement l'agneau, et qui est le loup dans cette Provence ensanglantée ?
Dans mon village provençal, on raconte la légende des "Tisseuses d'Âmes", des femmes capables de créer de magnifiques tapisseries avec les cheveux des défunts pour apaiser leur esprit.
Une belle histoire pour endormir les enfants, sauf que la vérité est bien plus sombre : nous, les Tisseuses, nous prenons les cheveux des âmes corrompues, celles dont le monde se porterait mieux sans. Et mon beau-père, Robert Scott, est le suivant sur ma liste.
Il vient d'acquérir une nouvelle "épouse", Cara, apportée par Madame Dixon, la marieuse du village. Robert ne voyait que ses cheveux blonds quasi blancs, promesse de fortune pour son vignoble. Il l'a accueillie avec un sourire glouton, ne pensant qu'à la dépouiller.
Je l'ai observée, jouant mon rôle de fille soumise. Cara semblait si fragile, un agneau mené à l'abattoir. Mais la vérité est apparue, brutale : ses yeux dorés, son regard moqueur, sa force sous-estimée. Ce n'était pas la chevelure d'une victime, mais celle d'un prédateur.
Pourtant, le grand Robert l'a traînée dans la cave, la battant comme un animal, cherchant à la briser. Il n'a vu qu'une épouse docile à soumettre, tandis que je voyais la pièce maîtresse d'un plan méticuleusement orchestré.
À la fin, il ne restera que le tissu de son âme, et les questions déchirantes : qui est véritablement l'agneau, et qui est le loup dans cette Provence ensanglantée ?
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