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Chapitre 1 Chapitre 1

Chapitre 1 – Les Reines de la Nuit

LE POINT DE d'Elodie

La musique vibrait dans tout mon corps, une basse puissante qui résonnait jusque dans ma poitrine. Les lumières colorées traversaient la pièce dans un chaos envoûtant, peignant des éclats fluorescents sur les murs et sur les corps en mouvement. J'adorais cette sensation : la liberté, l'euphorie, l'instant où plus rien d'autre ne comptait que l'ivresse de la nuit.

Et comme toujours, Isabella était à mes côtés.

- Allez, une autre tournée ! cria-t-elle en levant son verre, un sourire éclatant sur les lèvres.

Je ris et trinquai avec elle avant de porter mon cocktail à mes lèvres. La brûlure de l'alcool glissa dans ma gorge, m'arrachant un frisson de plaisir. Isabella savait toujours comment me faire oublier mes soucis.

Ma sœur était une étoile dans l'obscurité, une déesse de la nuit. Avec son corps sculpté, ses longues jambes mises en valeur par une robe moulante rouge et son sourire ravageur, elle attirait tous les regards. Moi, j'avais toujours été la plus discrète, plus sage, plus posée. Elle, elle était le feu. Moi, j'étais l'ombre de sa lumière.

Mais ce soir, je voulais briller un peu aussi.

- Viens danser ! cria-t-elle en me tirant vers la piste.

Je me laissai entraîner sans résister, riant sous l'effet de l'alcool. Nous étions inséparables, comme toujours. Ses bras se refermèrent autour de moi alors que nous nous déhanchions au rythme de la musique, nos corps en parfaite symbiose. Elle était belle, elle était vivante... et moi, je l'admirais.

Des hommes nous regardaient. Certains s'approchaient, tentaient leur chance, mais Isabella jouait avec eux comme une reine capricieuse. Elle flirtait, effleurait des doigts, riait, puis s'éloignait en les laissant sur leur faim. C'était son jeu préféré.

- Tu devrais t'amuser aussi, petite sœur... souffla-t-elle à mon oreille, ses lèvres frôlant ma joue.

Je souris, légèrement troublée. Elle avait ce pouvoir, Isabella. Un charisme naturel, une sensualité qui l'enveloppait comme une aura.

L'air de la nuit était frais contre ma peau brûlante. Après des heures passées à danser, rire et boire, je me sentais légère, presque flottante. Isabella et moi avancions bras dessus, bras dessous, encore enivrée par l'ambiance électrique de la soirée.

- C'était incroyable ! soufflai-je en riant.

- Comme toujours avec moi, petite sœur ! répondit Isabella en passant une main dans ses cheveux ondulés.

Nous arrivions près de la sortie lorsque je le vis.

Un homme, grand, baraqué, un peu trop sûr de lui. Il nous attendait près de la porte, une cigarette à la main, son regard glissant sur nous avec insistance.

- Salut, les beautés... lança-t-il en s'avançant.

Je sentis immédiatement un frisson de malaise parcourir mon dos. Ce type ne me plaisait pas. Il avait ce sourire carnassier, cette façon de nous détailler qui me mettait mal à l'aise.

- On a pas besoin de compagnie, désolée, répondis-je en passant devant lui.

Mais il se plaça devant nous, nous bloquant le passage.

- Allons, sois pas froide, poupée... Je veux juste discuter.

Il leva la main pour caresser mon bras, et je reculai instinctivement.

- Lâche-moi, soufflai-je, la voix plus sèche.

- Ohhh, elle a du tempérament ! ricana-t-il avant de poser son regard sur Isabella. Et toi, beauté ? T'as pas envie d'un vrai mec ce soir ?

Je crus voir Isabella esquisser un sourire – ce qui me mit encore plus en alerte. Elle aimait jouer avec les hommes, mais celui-ci n'était pas comme les autres.

- On s'en va, déclarai-je en attrapant le poignet de ma sœur pour l'éloigner.

Mais il empoigna mon bras avec force.

- Trop pressée, bébé ?

Mon cœur bondit. Son regard était différent maintenant : plus sombre, plus menaçant. Isabella fronça les sourcils, comprenant que ce n'était plus un jeu.

- Lâche-la.

Il éclata de rire.

- Oh, la grande sœur veut jouer à la protectrice ?

D'un coup sec, je me dégageai et reculai, le souffle court.

- Fous-nous la paix ! crachai-je, la colère remplaçant la peur.

L'homme me fixa, et pendant un instant, je crus qu'il allait faire quelque chose de stupide. Mais finalement, il recula, haussa les épaules avec un sourire narquois.

- Tss... Dommage. Vous auriez pu passer une bonne nuit.

Puis il fit demi-tour et disparut dans la nuit.

Mon cœur battait encore à tout rompre. Isabella posa une main sur ma joue et sourit doucement.

- T'inquiète pas, ma belle. Il n'en valait pas la peine.

Je hochai la tête, mais au fond de moi, je savais que cette soirée ne finirait pas comme je l'avais espéré. Mon souffle était encore saccadé, mes nerfs à vif. L'adrénaline bourdonnait dans mes veines après cette altercation avec ce type. Je détestais ce genre d'hommes, ceux qui pensaient que tout leur était dû, que non signifiait oui.

- Vous auriez dû accepter mon offre, poupées... lança-t-il avec un sourire suffisant en se tournant pour partir.

Sauf que quelqu'un l'en empêcha.

Un mouvement vif, une ombre qui surgit derrière lui... et un coup puissant vint s'écraser contre sa mâchoire.

L'homme vacilla sous l'impact, trébucha en arrière avant de s'écrouler au sol, groggy. Ma bouche s'ouvrit sous l'effet de la surprise.

- Quand une femme te dit non, tu l'écoutes, connard.

Je levai les yeux et croisai un regard d'un bleu profond, perçant comme une lame sous la lumière tamisée des lampadaires. Lui.

Un homme, grand, à la carrure athlétique, vêtu d'une chemise noire légèrement ouverte sur un torse sculpté. Charismatique, imposant, captivant. Il dégageait une puissance naturelle, mais aussi un calme troublant, comme si tout était sous son contrôle.

Il posa son regard sur moi, puis sur Isabella, avant de soupirer.

- Ça va ? Il ne vous a pas fait de mal ?

Sa voix était grave, un peu rauque. Elle résonna en moi avec une intensité étrange.

Je secouai la tête, encore sonnée par la scène.

- Non... enfin, merci.

Isabella, à mes côtés, détaillait notre mystérieux sauveur avec un intérêt évident.

- Et si c'était toi notre chevalier en armure ? plaisanta-t-elle, un sourire en coin.

L'homme ricana légèrement, croisant les bras.

- Pas d'armure, mais je prends le compliment.

Un silence s'installa entre nous. Un silence chargé d'une tension douce, d'une attraction inattendue.

- Je m'appelle Élodie, me présentai-je enfin, réalisant que mon cœur battait un peu trop vite.

- Samuel, répondit-il en me tendant la main.

Je la serrai doucement, et son contact chaud contre ma peau me fit frissonner. Son regard ne quittait pas le mien.

- Tu devrais être plus prudente, Élodie. Ce monde est rempli de types comme lui.

- Heureusement qu'il y a aussi des hommes comme toi, soufflai-je sans réfléchir.

Un sourire effleura ses lèvres, et mon estomac se noua sous l'intensité de son regard.

- Je peux avoir ton numéro ? demanda-t-il, un brin amusé.

Sans hésiter, je sortis mon téléphone et nos doigts s'effleurèrent lorsqu'il entra son contact. Une décharge électrique me traversa.

- Bonne nuit, Élodie, murmura-t-il en me rendant mon téléphone.

- Bonne nuit, Samuel.

Je le regardai s'éloigner, incapable de détourner les yeux. Quelque chose me disait que cette nuit marquait le début de quelque chose d'inattendu... et de dangereux.

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L'esclave du roi

L'esclave du roi

Kiss Leilani.
4.9

Il était une fois, il y avait deux royaumes qui vivaient en paix. Le royaume de Salem et celui de Mombana... Jusqu'au jour où le roi de Mombana est décédé et un nouveau monarque a pris la relève, le prince Cone. Le prince Cone avait une envie croissante de pouvoir après son couronnement, il a alors décidé d'attaquer Salem. L'attaque était si inattendue que Salem ne s'y est jamais préparé. Ils ont été pris au dépourvu. Le roi et la reine ont été tués, le prince héritier a été réduit en esclavage. Les habitants de Salem qui ont survécu à la guerre ont également été réduits en esclavage, les terres leur ont été enlevées et les femmes sont devenues des esclaves sexuelles. Ils ont tout perdu. Le mal s'abat sur le pays de Salem portant le nom du prince Cone, et le prince de Salem dans son esclavage était rempli de rage. Lucien, le prince de Salem, jura de se venger. 🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳 Dix ans plus tard, Lucien, à l'âge de trente ans, a organisé un coup d'État et a échappé à l'esclavage. Ils se sont cachés pour récupérer. Ils s'entraînaient jour et nuit sous la direction de Lucien intrépide et froid qui était motivé par son aspiration de récupérer les terres de ses ancêtres et de s'approprier le territoire de Mombana. Il leur a fallu cinq ans avant de tendre une embuscade et d'attaquer Mombana. Ils ont tué le prince Cone et ont récupéré tout ce qui leur revenait de droit. Alors qu'ils criaient leur victoire, les yeux de Lucien se sont posés sur la fière princesse de Mombana. La princesse Danika, fille du prince Cone. Lucien la fixait avec les yeux les plus froids qu'on n'a jamais vus, il sentit la victoire pour la première fois. Il marcha jusqu'à la princesse avec la chaîne d'esclave qu'il avait portée pendant dix ans et qui cliquetait dans sa main alors qu'il marchait. Il s'approcha d'elle et d'un mouvement rapide, il lui colla le cou. Puis, il lui releva le menton, fixant les yeux les plus bleus et le plus beau visage, il lui fit un sourire froid. « Tu es mon acquisition. Mon esclave personnelle et sexuelle. Ma propriété. Je te paierai à la pelle, tout ce que toi et ton père avez fait à moi et à mon peuple », déclara-t-il sèchement. La haine pure, la froideur et la victoire étaient la seule émotion sur son visage.

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