Léa, une femme insoumise, est confrontée à l'attraction qu'elle ressent pour Jean-Luc, un milliardaire et chef de mafia qui domine la scène internationale. Résolue à ne pas se soumettre à lui, elle s'avère néanmoins de plus en plus attirée par son pouvoir et son charisme. Lorsque la mafia se retrouve sous menace, Léa doit décider si elle peut surmonter ses craintes et accepter un amour qu'elle n'a jamais voulu, mais qu'elle ne peut nier.
Chapitre 1
Léa s'était préparée depuis des semaines pour ce moment précis, un moment où chaque geste compterait, où chaque regard trahirait ses intentions. La soirée, vaste échiquier de regards et de manœuvres silencieuses, se déroulait comme une promesse de secrets. Sans hésiter, elle s'était glissée parmi la foule, animée par un but clair : espionner l'un des rivaux de Jean-Luc. Pas par curiosité désintéressée, mais parce qu'elle savait que le moindre indice pouvait renforcer l'emprise de celui qu'elle avait juré de défier et, en secret, d'aimer.
Au détour d'un couloir feutré, ses pas discrets la menèrent vers une pièce dont la porte, entrouverte, laissait entrevoir un sanctuaire de confidences. Elle savait que ce bureau, gardé par la réputation de ses occupants, recelait des informations cruciales. Dans l'ombre d'un meuble, elle s'agenouilla, le souffle court, ses doigts effleurant nerveusement la surface glacée d'un bureau, cherchant un indice, un document, un signe. Ses yeux, vifs et déterminés, arpentaient chaque recoin, chaque dossier. L'enjeu était immense, et elle ne se permettait aucune erreur.
Mais dans ce ballet risqué de gestes mesurés, une silhouette surgit. Jean-Luc, dont la réputation de foudroyant se mêlait à celle de passionné, apparut à l'entrée du bureau privé. Son regard, à la fois perçant et empreint d'une ironie douloureuse, se posa sur elle. Les mots se firent rares, remplacés par une tension palpable, une électricité qui semblait suspendre le temps.
« Qu'est-ce que tu fais ici ? » demanda-t-il d'une voix basse, sans éclat superflu, mais avec une intensité qui résonnait comme une promesse.
Les mains de Léa se figèrent, la gorge serrée par l'émotion. Elle se retourna lentement, consciente d'avoir été découverte, consciente que cet instant, aussi bref qu'inévitable, changerait peut-être à jamais la dynamique qui les liait.
« Je... Je ne cherchais rien d'autre que la vérité, » balbutia-t-elle, tentant de masquer la peur derrière une assurance feinte. Sa voix, tremblante mais déterminée, se mêlait au cliquetis discret de ses pas précipités.
Jean-Luc s'avança, ses yeux brillant d'un mélange d'admiration et de défi. « La vérité, vraiment ? » rétorqua-t-il, le ton teinté de reproche, mais aussi d'une étrange fascination pour son audace. Il savait pertinemment que dans leur monde, l'audace pouvait être à la fois une arme redoutable et une faiblesse fatale.
Il se rapprocha encore, ses pas mesurés résonnant comme une injonction silencieuse. « Tu prends de grands risques, Léa, » murmura-t-il, sa voix plus douce, presque caressante, mais tranchée comme un verdict. « Et pourtant, c'est cette audace qui te distingue. »
Dans un élan irrésistible, elle se détourna, consciente de l'ampleur du piège dans lequel elle venait de tomber. Le cœur battant la chamade, elle se faufila à travers l'ombre d'un couloir, le parfum d'un désir inavoué et d'un danger imminent la guidant. Chaque seconde qui la séparait de l'ombre du bureau était une éternité, chaque pas résonnait comme un battement de tambour annonçant la fuite.
Pourtant, avant qu'elle n'atteigne la sécurité d'un recoin obscur, la voix de Jean-Luc la retint, suspendant le temps d'un dernier instant. « Nous nous reverrons, Léa. Crois-moi, tu ne peux pas fuir l'inévitable, » déclara-t-il, le regard ancré dans le sien, aussi sincère qu'un serment. Cette promesse, lourde de menace et d'attraction, résonna en elle avec la force d'un destin inéluctable.
Les minutes qui suivirent furent une succession de sensations contradictoires. Léa, encore secouée par la confrontation, sentit son esprit osciller entre la colère de se faire démasquer et l'excitation de ce défi inattendu. Elle se rappela les mots de Jean-Luc, la chaleur de son regard, et se demanda si, quelque part, cette rencontre n'était qu'un prélude à quelque chose de plus grand, de plus dangereux, mais aussi de plus enivrant.
Sur le chemin du retour, le tumulte intérieur de Léa se mêlait aux murmures de ses souvenirs, aux échos de chaque regard échangé, à la fois tendre et acerbe. Elle se souvenait de l'instant où ses doigts avaient effleuré les dossiers, de l'instant où le silence avait été rompu par l'irruption de Jean-Luc. Chaque détail semblait gravé dans sa mémoire, comme autant d'indices sur la voie qu'elle devait désormais suivre. « Tu joues avec le feu, Léa, » se répétait-elle intérieurement, consciente que chaque pas la rapprochait d'un abîme dont il serait difficile de se relever.
La soirée s'achevait sur un sentiment d'inachevé, une promesse laissée en suspens. Dans un murmure presque inaudible, elle se répéta qu'elle ne pouvait plus reculer, qu'elle devait accepter la lutte, aussi périlleuse soit-elle, contre ce destin imposé par des forces qu'elle ne maîtrisait pas. L'échappée belle qu'elle avait opérée n'était pas une fuite, mais le début d'un jeu dont les règles allaient se réécrire à chaque rencontre, à chaque affrontement silencieux.
Au détour d'un couloir, alors qu'elle se glissait à nouveau dans l'ombre, une voix familière et envoûtante s'éleva derrière elle. « Tu sais, Léa, on ne s'échappe jamais vraiment du passé, » dit-elle, et elle se retourna pour apercevoir un reflet de ses propres émotions dans ce regard perçant. Ce n'était pas une invitation au pardon, ni une simple remarque banale, c'était une révélation implicite, un écho d'un futur où la passion et le danger s'entremêleraient sans cesse.
Les pas de Léa s'accéléraient, emportant avec eux la lourdeur d'un fardeau qu'elle ne pouvait ignorer. Chaque battement de son cœur était une rumeur, chaque respiration une promesse de confrontation. « Si je suis si audacieuse, » se dit-elle, « c'est peut-être parce que je sais que je ne pourrai jamais revenir en arrière. » Ses pensées se perdirent dans un labyrinthe d'incertitudes, mais une certitude subsistait : la rencontre avec Jean-Luc avait été décisive, marquant le début d'un affrontement où la loyauté, le pouvoir et la passion se mêleraient dans un tango dangereux.
Les heures qui suivirent furent une succession d'instants épars, ponctués par des échos de voix et de promesses. Dans un murmure confus, elle se rappela la certitude de Jean-Luc : « Nous nous reverrons. » Ces mots, porteurs de menace et de désir, la hantaient, l'obligeant à se demander si la prochaine rencontre serait un face-à-face décisif ou un prélude à un jeu dont les enjeux dépasseraient l'entendement.
Le temps semblait se suspendre entre le fracas des émotions et la douceur d'une mélodie oubliée. L'esprit de Léa vagabondait dans le souvenir de ce regard qui ne laissait aucune échappatoire, ce sourire énigmatique qui laissait entrevoir des intentions multiples. Chaque mot échangé, chaque geste esquissé, devenait une pièce d'un puzzle complexe qu'elle devait assembler avec soin, en dépit de la peur qui l'étreignait.
Alors qu'elle se retirait enfin dans un recoin obscur, loin des regards indiscrets, la voix de Jean-Luc résonna à nouveau, dans un écho presque irréel. « Ce soir, tu as prouvé ta valeur, Léa. Mais souviens-toi, la vérité a un prix que peu sont prêts à payer. » Ce message, aussi tranchant qu'une lame, s'inscrivit en elle comme un avertissement : il n'existait pas de victoire sans sacrifice, pas d'audace sans risque.
Un frisson parcourut sa peau à l'évocation de ces mots. Elle se souvint alors de la chaleur de ses mains, de la certitude qui émanait de ses gestes, et d'un sourire qui, malgré la rigueur de la situation, laissait entrevoir une tendresse inavouée. La dualité de leur rencontre – la confrontation entre le devoir et le désir, entre l'ombre et la lumière – prenait forme dans son esprit comme une toile complexe aux couleurs vives et imprévisibles.
« Jean-Luc... » murmura-t-elle dans le silence, une réminiscence d'un futur incertain. Chaque syllabe portait en elle le poids d'un secret partagé, la promesse d'un duel où les cœurs se frôleraient, où les âmes se croiseraient, sans jamais se délivrer totalement. Une tension inexorable se tissait entre eux, une tension que ni le pouvoir ni la peur ne pouvaient dissoudre.
Au détour d'un instant, dans un éclat de lucidité mêlé de défi, Léa se surprit à sourire. Ce sourire, à la fois amusé et résolu, était l'expression d'une force intérieure qu'elle refusait de compromettre. « Je ne suis pas ici pour te plaire, » pensa-t-elle, « je suis ici pour te défier. » Ce défi silencieux, lancé dans l'obscurité d'un couloir désert, résonnait comme un appel à la révolte, un appel à une rencontre qui, malgré les risques, était inévitable.
L'écho de ses pas se mêla à celui de ses pensées, et bientôt, la certitude qu'elle ne pourrait fuir ce destin s'imposa. La promesse de Jean-Luc, prononcée dans un souffle chargé d'émotion, se mua en une obsession. Elle savait pertinemment que leur prochain affrontement serait l'aboutissement de tout ce qu'elle avait osé entreprendre. Chaque instant de cette soirée avait été une mise à l'épreuve, chaque geste une affirmation de sa volonté de ne jamais se laisser dominer.
La voix de Jean-Luc, encore présente dans son esprit, la poursuivait telle une ombre fidèle. « Nous nous reverrons, Léa. » Ces mots, aussi simples que puissants, devenaient une mélodie obsédante, une rime dans le poème tumultueux de sa vie. La certitude d'un futur face-à-face, la promesse d'un duel aux enjeux infinis, l'emplissait d'une énergie nouvelle, prête à braver tous les obstacles.
Dans le silence qui suivit, Léa se surprit à dialoguer avec elle-même, à s'interroger sur la nature de ce lien fragile et dangereux. « Est-ce la soif de pouvoir qui m'anime, ou est-ce la fascination pour l'homme qui incarne tout ce que je rejette ? » se demandait-elle, perdue dans l'intensité de ses sentiments contradictoires. Chaque question était une épine dans le cœur, chaque réponse un éclair de lucidité douloureuse.
Pourtant, au fond d'elle-même, une vérité se dessinait avec force : cette rencontre, ce frôlement, n'était qu'un prélude à une histoire où le danger et la passion se confondaient. La volonté de Jean-Luc, son audace à la fois rassurante et menaçante, était la clef d'un mystère qu'elle ne pouvait ignorer. Leurs destins s'entremêlaient, liés par une force aussi irrésistible que dévastatrice, et l'avenir, incertain et tumultueux, se dessinait dans les ombres mouvantes de leurs regards échangés.
Alors que l'écho de leurs échanges s'estompait dans l'immensité de cette soirée silencieuse, Léa sentit son esprit s'ouvrir à la perspective d'un jeu aux multiples facettes. Un jeu dans lequel les règles n'étaient jamais clairement énoncées, où chaque pas pouvait être fatal et chaque sourire porteur d'un message ambigu. La présence de Jean-Luc, même fugace, était devenue une obsession, une force magnétique qui la poussait à avancer malgré la peur de l'inconnu.
« Il faut que je sois plus prudente, » se répéta-t-elle intérieurement, consciente que chaque décision pouvait avoir des conséquences irréversibles. Et pourtant, l'audace qui l'avait poussée à franchir le seuil de cette pièce gardée ne pouvait s'éteindre. La promesse d'un prochain affrontement, teintée de défi et de désir, était une étincelle qui alimentait la flamme de sa rébellion.
Dans un ultime sursaut de détermination, elle se résolut à transformer cette fuite en une opportunité, à faire de ce moment volé un tremplin vers une confrontation qui, elle en était convaincue, ne serait que le début d'une saga où les cœurs, aussi fragiles soient-ils, pourraient enfin se mesurer à la vérité brute du pouvoir. Son regard se ferma quelques instants, absorbant l'instant présent, avant de rouvrir les yeux avec une intensité nouvelle.
La soirée avait été le théâtre d'un duel silencieux, d'un échange de regards et de gestes qui disaient plus que mille mots. La voix de Jean-Luc, pleine d'assurance et de menace voilée, résonnait encore en elle, comme un défi lancé au destin. « Nous nous reverrons, Léa, » avait-il promis, et cette promesse, loin d'être un simple adieu, était le prélude d'un futur où la passion et la tension se confondraient en une danse infinie.
Alors qu'elle disparaissait dans l'obscurité, son cœur battait la chamade, résonnant au rythme d'un destin qui se tissait entre l'ombre et la lumière. Leurs échanges, intenses et bruts, laissaient présager que la prochaine rencontre serait un moment décisif, un instant où la rébellion et l'audace se transformeraient en une alliance inéluctable, aussi dangereuse que magnétique.
La certitude de leur prochain face-à-face ne tarderait pas à se matérialiser. Et dans ce jeu périlleux, où la vérité se mêlait aux mensonges et où chaque geste portait le poids d'un destin commun, Léa comprit que son existence ne serait plus jamais la même. L'écho de la promesse de Jean-Luc résonnait en elle, emplissant son être d'un mélange d'appréhension et d'excitation.
Au bout du chemin, tandis qu'elle disparaissait dans le labyrinthe des ombres, une dernière pensée traversa son esprit : « Peut-être est-ce dans la confrontation que se trouve la véritable liberté. » Une pensée, simple et presque naïve, mais qui, dans le tumulte de cette soirée, portait l'espoir d'un avenir où, enfin, elle pourrait embrasser pleinement son destin, aussi incertain et tumultueux soit-il.
Ainsi s'achevait le premier acte d'une histoire écrite en silence, où les regards se croisaient, les promesses se faisaient et se défaisaient, et où l'audace de Léa ne pouvait qu'être le prélude d'un affrontement dont les répercussions se feraient sentir bien au-delà de cette soirée mondaine. La route était tracée, semée d'embûches et de défis, mais dans chaque battement de son cœur, elle savait qu'elle avait trouvé une raison de continuer, une raison de se battre contre l'inévitable. Et dans cet équilibre précaire entre danger et désir, elle se promettait, une fois de plus, de ne jamais se laisser dominer, même si cela signifiait se confronter à celui dont le regard la brûlait encore.
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