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Mariage sous menace avec le mafieux

Mariage sous menace avec le mafieux

esserig

5.0
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5
Chapitres

Dans une ville où le danger rôde à chaque coin de rue, Clara, une jeune femme pleine de rêves, croise le chemin de Marco, un homme charismatique aux liens étroits avec la mafia. Leur rencontre, électrisante mais risquée, les entraîne dans un monde où l'amour et la violence s'entrelacent. Marco propose à Clara un contrat de mariage qui les lie non seulement par l'amour, mais aussi par des obligations dangereuses. Au fil des jours, Clara découvre les sombres secrets de la vie de Marco et se retrouve immergée dans un univers criminel. Malgré les défis et les menaces qui pèsent sur eux, elle apprend à aimer Marco pour l'homme qu'il est derrière son image de mafieux. Face à une menace grandissante, Clara prend une décision audacieuse : elle souhaite renégocier leur contrat pour devenir son égale, plutôt que d'être simplement sa femme. Ensemble, ils forment une alliance puissante qui leur permet de défier les dangers auxquels ils font face. Leur amour devient leur force motrice, prouvant qu'au milieu des ténèbres, il est possible de trouver la lumière. Cette histoire explore la complexité des relations et la manière dont l'amour peut triompher des obstacles les plus redoutables.

Chapitre 1 Chapitre 1

La pluie tombait doucement sur les pavés de la rue déserte, créant une symphonie discrète qui accompagnait les pas lourds de Clara. Ses doigts tremblaient autour du sac qu'elle tenait contre sa poitrine, comme si ce simple geste pouvait contenir l'angoisse qui la rongeait. La journée avait été un véritable désastre. Virée. Non, le mot employé par son supérieur avait été plus diplomatique : "restructuration". Mais pour Clara, cela revenait au même.

Ses rêves d'un avenir stable s'étaient évaporés en quelques minutes, la laissant avec un loyer impayé, une pile de factures et un vide immense dans le cœur.

Elle s'arrêta sous un lampadaire, essuyant distraitement les gouttes qui perlaient sur son visage. L'humidité n'était qu'un détail parmi les nuages sombres qui envahissaient son esprit. Elle n'avait pas la moindre idée de comment elle allait s'en sortir. Tout ce qu'elle savait, c'était que le monde autour d'elle semblait lui tourner le dos.

Alors qu'elle reprenait sa marche, le claquement rapide de pas derrière elle lui fit redresser la tête. Elle sentit son cœur s'accélérer. Ce quartier n'était pas réputé pour sa sécurité, surtout à cette heure. Clara jeta un coup d'œil discret par-dessus son épaule. Une silhouette se dessinait dans l'ombre, suivant son rythme.

"Ce n'est rien, respire", murmura-t-elle pour se rassurer. Mais une tension froide s'insinua dans ses veines.

L'homme accéléra, réduisant la distance entre eux. Clara, paniquée, fit de même, ses talons claquant contre le trottoir mouillé. Quand elle bifurqua dans une ruelle pour couper à travers le quartier, elle comprit son erreur : un cul-de-sac se dressait devant elle. Elle se retourna brusquement, prête à courir, mais l'homme était déjà là, lui barrant la sortie.

"Qu'est-ce que vous voulez ?" demanda-t-elle, sa voix tremblante, tout en reculant instinctivement.

L'homme, grand et mal rasé, esquissa un sourire menaçant. "Rien de bien méchant, ma jolie. Juste un peu de... conversation. Peut-être ton sac, pour commencer ?"

Clara sentit son estomac se nouer. Elle se redressa, tentant de garder une contenance. "Je n'ai rien d'intéressant. Laissez-moi tranquille."

Mais il s'approcha davantage, tendant une main vers elle. Dans un sursaut de peur, elle tenta de s'éloigner, mais son dos heurta le mur froid de la ruelle. Alors qu'elle serrait les yeux, priant pour un miracle, une voix grave et autoritaire brisa le silence.

"Je crois qu'elle a dit non."

Clara ouvrit les yeux, le souffle court. Un homme venait de surgir de l'obscurité. Sa présence imposante et la dureté dans son regard suffirent à faire reculer son agresseur. L'homme qui lui faisait face portait un manteau sombre qui flottait légèrement autour de lui, et ses traits étaient durs, marqués par une vie qu'on devinait tumultueuse.

"Occupe-toi de tes affaires", grogna l'agresseur, visiblement mal à l'aise mais trop arrogant pour battre en retraite.

Le nouvel arrivant esquissa un sourire froid, presque dangereux. "Je crois que c'est exactement ce que je fais."

Avant que Clara ne puisse comprendre ce qui se passait, l'inconnu saisit l'agresseur par le col et le plaqua violemment contre le mur. "Tu as deux choix", dit-il d'une voix calme, presque trop calme. "Soit tu disparais et tu oublies cette femme, soit je m'assure que tu ne sois plus jamais capable de marcher dans cette ruelle. Compris ?"

L'homme balbutia une réponse incompréhensible avant de s'enfuir en titubant, jetant des regards apeurés par-dessus son épaule.

Clara, encore sous le choc, resta figée. L'homme qui venait de la sauver se tourna alors vers elle, son expression adoucie, bien que ses yeux restent perçants.

"Ça va ? Il ne vous a pas fait de mal ?" demanda-t-il.

Elle secoua la tête, la gorge trop serrée pour parler immédiatement. Ses doigts tremblaient encore, et elle sentit ses genoux faiblir.

"Respirez", murmura-t-il doucement, s'approchant d'elle avec précaution. "Tout va bien maintenant."

Clara inspira profondément, essayant de reprendre le contrôle. "Merci... Merci beaucoup. Je... Je ne sais pas ce qui serait arrivé si vous n'aviez pas été là."

Il haussa légèrement les épaules, comme si ce qu'il venait de faire n'était rien. "Je passais par là. Vous n'avez rien à me devoir."

Elle l'observa alors plus attentivement. Il était beau, mais d'une beauté brutale, presque intimidante. Ses cheveux noirs étaient légèrement ébouriffés, et ses yeux, sombres et pénétrants, semblaient scruter jusqu'à son âme. Il émanait de lui une aura de danger, mais aussi de contrôle absolu.

"Vous êtes sûre que vous allez bien ?" insista-t-il.

"Oui... Oui, je crois", répondit-elle finalement. "Je... Je m'appelle Clara. Et vous ?"

Il marqua une pause avant de répondre, comme s'il pesait la décision. "Marco."

Elle répéta son nom dans un souffle. Il lui allait bien, pensa-t-elle, même si elle ne pouvait s'empêcher de se demander qui il était vraiment.

Marco jeta un coup d'œil rapide autour d'eux, puis tendit une main vers elle. "Je vais vous raccompagner. Ce quartier n'est pas sûr pour quelqu'un comme vous."

"Quelqu'un comme moi ?" s'étonna-t-elle, légèrement piquée.

Il esquissa un sourire en coin, révélant une fossette inattendue. "Innocente."

Clara sentit ses joues s'échauffer, mais elle hocha la tête, acceptant son aide. Ils marchèrent en silence pendant quelques minutes, le bruit de leurs pas résonnant sur les trottoirs humides. Mais Clara ne pouvait contenir sa curiosité.

"Pourquoi étiez-vous là ?" demanda-t-elle, brisant finalement le silence.

Marco jeta un regard furtif dans sa direction, comme s'il hésitait à répondre. "Disons que j'ai un flair pour ce genre de situations."

Clara plissa les yeux, frustrée par sa réponse énigmatique. Mais avant qu'elle ne puisse creuser davantage, ils arrivèrent devant son immeuble.

"Merci encore", dit-elle en s'arrêtant devant la porte. "Je ne sais pas comment vous remercier."

Marco la regarda, et pendant un instant, elle crut voir une lueur différente dans ses yeux, quelque chose de plus profond, presque mélancolique.

"Peut-être qu'un jour, vous aurez l'occasion", répondit-il doucement.

Il glissa alors une carte dans sa main, ses doigts effleurant les siens brièvement. Sur la carte, il n'y avait qu'un prénom – Marco – et un numéro de téléphone.

"Appelez-moi si jamais vous avez besoin d'aide", dit-il avant de tourner les talons et de disparaître dans la nuit.

Clara resta là, la carte serrée dans sa main, son esprit embrouillé par tout ce qui venait de se passer. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle sentait que cet homme n'avait pas seulement changé le cours de sa soirée. Peut-être venait-il de changer sa vie entière. Clara ajusta nerveusement sa robe noire en satin devant le miroir, ses mains tremblant légèrement. C'était une tenue qu'elle réservait pour les grandes occasions, bien qu'elle ne se souvienne pas de la dernière fois qu'elle avait eu une "grande occasion". L'invitation de Marco, arrivée sous la forme d'un simple message, l'avait laissée perplexe. "Demain soir, 20h, La Scala. J'aimerais vous parler. Marco." Rien de plus. Pas de détails. Pas de justification. Et pourtant, elle avait dit oui.

Se tenant devant le miroir, elle inspira profondément. Pourquoi avait-elle accepté ? Ce n'était pas dans ses habitudes de rencontrer des hommes mystérieux dans des restaurants extravagants. Mais Marco... Il y avait quelque chose chez lui, un mélange de danger et de magnétisme, qui la rendait incapable de refuser.

Arrivée devant le restaurant, elle fut immédiatement intimidée par l'aura opulente du lieu. Les lustres scintillaient à travers les grandes baies vitrées, et des valets en uniformes impeccables ouvraient les portes aux clients. Ce monde ne lui ressemblait pas, et pourtant, elle était là.

"Bonsoir, mademoiselle. Vous avez une réservation ?" demanda un hôte en costume, la scrutant avec politesse mais aussi curiosité.

"Je... je suis invitée. Par Marco."

L'homme hocha la tête, comme si ce nom expliquait tout. Il la conduisit à travers la salle jusqu'à une table isolée dans un coin. Marco était déjà là, vêtu d'un costume sur mesure, impeccablement coupé. Il se leva à son approche, un sourire léger et contrôlé sur les lèvres.

"Clara," dit-il doucement, sa voix grave tranchant avec le brouhaha feutré du restaurant. "Vous êtes venue."

"Oui," répondit-elle, un peu hésitante. "Je suppose que je suis curieuse."

"Curieuse est un bon début."

Il lui tira une chaise, un geste à la fois courtois et calculé. Dès qu'elle s'assit, il reprit sa place, et ses yeux sombres se fixèrent sur elle, comme s'il cherchait à déchiffrer chacune de ses pensées.

"Vous êtes magnifique ce soir," déclara-t-il, sa voix plus douce.

Clara sentit le rouge lui monter aux joues. "Merci... Ce lieu est... impressionnant."

"Un peu trop, peut-être," admit-il en haussant légèrement les épaules. "Mais il offre de l'intimité. Et j'ai des choses importantes à vous dire."

Un serveur s'approcha pour prendre leur commande, et Clara laissa Marco gérer les détails. Elle se contenta de hocher la tête, trop nerveuse pour prêter attention à ce qu'il choisissait. Une fois le serveur parti, Marco se pencha légèrement en avant, ses coudes appuyés sur la table.

"Clara," commença-t-il, son ton devenant plus sérieux, "je vais aller droit au but. Je n'ai pas l'habitude de tourner autour du pot."

"Je m'en doute," murmura-t-elle, tentant un sourire.

Il esquissa un sourire en retour, mais son regard restait intense. "Vous êtes peut-être la seule personne que je connaisse qui ait réussi à me surprendre récemment. Cette nuit, dans la ruelle, j'ai vu une femme forte, malgré la peur. Et depuis, je n'ai pas pu vous sortir de mon esprit."

Clara le fixa, les battements de son cœur s'accélérant. Ces mots étaient aussi flatteurs que troublants.

"Mais ce n'est pas la seule raison pour laquelle je vous ai invitée," poursuivit-il. "J'ai un... besoin. Une proposition à vous faire."

Elle fronça légèrement les sourcils. "Une proposition ?"

"Oui." Marco marqua une pause, comme s'il cherchait les bons mots. "Je suis dans une situation délicate. Et pour la résoudre, j'ai besoin d'une épouse."

Clara cligna des yeux, persuadée d'avoir mal entendu. "Pardon ? Vous avez besoin de... quoi ?"

"Une épouse," répéta-t-il calmement, comme si c'était la chose la plus naturelle au monde.

Elle le fixa, la bouche légèrement ouverte, cherchant à comprendre où il voulait en venir. "C'est une blague ? Parce que si c'est le cas, elle est de très mauvais goût."

"Ce n'est pas une blague," répondit-il, imperturbable. "Écoutez-moi avant de juger."

Elle croisa les bras, visiblement sur la défensive. "Je vous écoute."

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