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Vibrations clandestines

Vibrations clandestines

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Chapitres

Bien que d'origine extra-terrestre, Zarek, alias Diego, ressemble trait pour trait à un Indien issu de la civilisation Maya. Quand il est « largué » quelque part dans le sud de la France avec pour mission de retrouver la trace de son compatriote Moïse, il ne se doute pas un seul instant que celui-ci, en passe de devenir un dangereux psychopathe, va rendre sa tâche périlleuse et bouleverser sa vie ainsi que celle de Natacha, la jeune voyante qu'il vient de rencontrer. Alors, trouvera-t-il la réponse à une des questions qui le taraude depuis son arrivée sur Terre ? Quel était le dessein des Anciens de Juma en envoyant Moïse sur cette planète et que cachent-ils à leur docile population ? Biographie de l'auteur Auteure de La mémoire des pierres paru aux Éditions de l'Onde, de La grève des lutins aux Éditions Édilivre et de Pensées dangereuses aux éditions Le Lys Bleu, Patricia Lartigue propose aujourd'hui Vibrations clandestines.

Chapitre 1 No.1

Vendredi 3 août 2007, quelque part dans le sud de la France

Diego, c'est le prénom qu'il porte depuis son arrivée sur Terre, observe le ciel, pensif. Cela fait plus d'une semaine qu'il a atterri ici et pour l'instant rien ne se passe comme il le voudrait. Bien sûr, c'était à contrecœur qu'il avait accepté cette mission, mais comment aurait-il pu en être autrement ? Même si on avait voulu lui en donner l'impression, la décision, en réalité, ne lui appartenait pas et il avait bien dû se résoudre à quitter sa planète. Mais pourquoi avait-il donc fallu que son tuteur et les Anciens de Juma le désignent, lui, Zarek, pour la mission ?

Quand Natacha entre dans la bibliothèque, Diego lui tourne le dos, il est en train de saisir un livre sur un rayonnage. Les yeux de la jeune femme s'attardent sur lui. Lorsqu'il se retourne, leurs regards se croisent un instant et Natacha doit se retenir à la table qui se trouve près d'elle.

- Quelle intensité dans le regard ! se dit-elle, c'est la première fois que je vois ça.

Diego la détaille brièvement. Une jeune femme qui possède certainement, au goût des Terriens, de nombreux attraits d'ordre physique. De beaux cheveux mi-longs d'un blond cendré et doré à la fois et une frange qui souligne joliment des yeux verts tirant vers le gris. Élancée, vêtue d'un simple jean et d'une tunique bariolée, elle affiche une grâce et une classe qu'elle ne saurait devoir à sa tenue. Diego ne lui donne pas plus de vingt-cinq ans. Il ne pourrait dire s'il la trouve particulièrement belle mais quelque chose chez elle retient son attention. C'est sûrement son regard, ce regard qui le fixe étrangement. Et en ce moment, il en est sûr, elle se pose exactement les mêmes questions que lui, même si, à priori, elle n'est pas censée pouvoir lire ses pensées.

- À moins que, se dit Diego, serais-je tombé sur une femme possédant un sixième sens ?

Si cela s'avérait être le cas, le hasard faisait bien les choses. Cette jeune femme arrivait vraiment à point nommé, juste au moment où il commençait à désespérer des facultés extra-sensorielles des Terriens. Car, si sur sa planète, il parvient aisément à communiquer par télépathie avec les siens, sur la Terre, c'est une autre paire de manches. En effet, depuis son arrivée, il n'est pas encore parvenu à utiliser ce mode de communication avec les hommes et les femmes qu'il croise, comme si certaines de leurs facultés étaient en sommeil et rendaient, de ce fait, toute possibilité de connexion avec eux impossible. Autrement dit, ils ont le matériel mais ne savent pas s'en servir ou n'ont pas encore compris qu'il fallait appuyer sur le bouton « marche » pour lancer la machine.

- Bonjour, euh, excusez-moi, je voudrais juste attraper le livre sur votre droite.

- Bonjour, oui, allez-y, je vous en prie, répond Diego, d'une voix faible et enrouée.

- Drôle de voix, se dit Natacha, elle ne colle pas du tout avec son physique.

Et tout haut :

- C'est le livre que vous venez de poser, je crois. Ça vous a plu ? Oh, mais vous ne l'avez peut-être pas lu ?

- Si, je l'ai lu mais j'avoue que je suis un peu déçu, j'ai pris ce livre car je pensais obtenir des réponses à mes questions et finalement après l'avoir terminé, je ne suis pas plus avancé qu'avant.

- Je vois, vous vous intéressez au paranormal alors ?

Elle se met à rire et reprend :

- Ma question a dû vous paraître stupide. Il est évident que si vous avez choisi ce genre de livre, c'est que vous vous y intéressez.

- Effectivement, mais vous vous y intéressez aussi apparemment ?

- On ne peut rien vous cacher. Tout ce qui a trait à ces questions me passionne. Mais, je sens une interrogation dans votre regard. Que voulez-vous savoir de moi ?

Natacha a posé cette question sans même s'en rendre compte. Elle s'en trouve déstabilisée pendant un court instant et se reprend rapidement :

- Euh, excusez-moi, vous devez me prendre pour une folle, je ne sais pas pourquoi je vous ai demandé ça.

Diego l'interrompt :

- Ne vous excusez pas, vous avez peut-être lu dans mes pensées tout simplement. C'est vrai, depuis que je vous ai aperçue, je me pose des questions à votre sujet.

Natacha est quelque peu interloquée :

- Mais pourquoi ?

- C'est difficile à expliquer, mais voilà, surtout ne vous moquez pas de moi, je me demandais si vous ne posséderiez pas des facultés, comment dit-on ? extra-sensorielles ? enfin, si vous ne seriez pas un peu médium ou quelque chose dans ce genre.

- Alors là, je dois dire que vous m'épatez. C'est bien la première fois qu'on me pose la question seulement quelques minutes après m'avoir vue. Je ne suis pas à proprement parler « médium » mais comment avez-vous su ?

- Je ne sais pas, c'est votre regard, je crois, il a quelque chose de particulier, répond au hasard Diego avec un sourire qui fait briller ses yeux sombres.

- Eh bien, vous êtes très fort. Je suis en effet, euh voyante, dit-elle en marquant une certaine hésitation. J'en ai même fait mon métier. Je vois bien votre sourire ironique. Mais je vous rassure tout de suite, je n'escroque pas les gens, figurez-vous. Quand je ne vois rien, je le leur dis et ils ne paient rien, bien entendu.

- Depuis combien de temps exercez-vous, euh, ce métier ?

- Oh, pas très longtemps, un an à peu près. Et vous, attendez, ne dites rien, je parie que vous êtes chercheur ?

- Euh, on peut dire ça comme ça. C'est que, j'ai un peu de mal à imposer mes idées. Mais c'est vrai, vous voyez quelque chose à mon sujet ?

- Non, justement, je ne vois rien. Enfin si, je vois le ciel, enfin le cosmos, c'est tout. Ah, vous êtes astrophysicien peut-être ?

- Oui, c'est ça, mais je ne suis pas d'ici. Je fais, en quelque sorte, un voyage d'études et en même temps, je suis chargé de retrouver un ancien collègue dont nous avons perdu la trace. En tout cas, cela m'a fait très plaisir de vous avoir rencontrée. Vous habitez la région ?

- Oui, j'habite à cinq cents mètres d'ici. Ah, au fait, je m'appelle Natacha.

- Moi, c'est Diego.

- Vous n'auriez pas des origines mexicaine ou péruvienne par hasard ?

- On ne peut vraiment rien vous cacher.

- Bon, je dois vous laisser maintenant. Il faut que je retourne à mon cabinet. Ne riez pas. Je sais, ça fait pompeux de dire ça.

Natacha lui tend la main, Diego la serre énergiquement comme il l'a vu faire, lorsqu'il était en période d'observation Terrienne depuis Juma. La jeune femme porte soudain la main à son oreille gauche tandis qu'elle lâche la main de Diego. Un sifflement aigu et strident lui vrille le tympan.

- Qu'est-ce qu'il y a, ça ne va pas ?

- Si, si, j'ai juste entendu un genre de sifflement dans mon oreille.

- J'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir, dit Diego, un sourire charmeur au coin des lèvres.

Il a décidément bien retenu les leçons apprises pendant son stage d'observation.

- En principe, je viens ici toutes les semaines, répond Natacha, en le fixant intensément.

- Il est bizarre ce type, se dit-elle, je n'arrive pas à le cerner. Une chose est sûre en tout cas, il est très beau, c'est peut-être justement ce mystère qu'il dégage qui le rend aussi séduisant.

- Bon, alors à bientôt j'espère. Au fait, je ne vous ai pas demandé où vous exerciez.

- Attendez, je vous donne ma carte.

Diego prend le petit bristol et le met dans sa poche. Il aura tout le temps de le regarder après.

- Et vous, au fait, c'est Diego comment ?

- Diego Copan. Mais je n'ai pas d'adresse dans la région, je suis juste de passage.

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