Vibrations clandestines
nt son regard vers la vitrine du magasin sur sa gauche. En voyant son reflet dans celle-ci, i
e civilisation sur Juma qui avait poursuivi son évolution jusqu'à maîtriser, capter parfaitement les énergies et ondes cosmiques. Toutefois, malgré le fait d'avoir dû s'adapter à leur nouveau milieu, les anciens Mayas, appelés maintenant Jumayens, n'ont subi pratiquement aucune altération de leur matériel génétique. La volonté des Jumariens est que deux races bien distinctes se perpétuent sur Juma, alors pas question de se « mélanger ». D'ailleurs, pour l'instant, personne n'y trouve rien à redire. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, si ce n'est que depuis quelques années, la stagnation a fait place au progrès. Bien sûr, en matière de communication les Jumariens, comme les Jumayens, ont une longueur d'avance sur les Terriens puisqu'ils sont capables de « converser » par télépathie et n'usent plus trop leurs cordes vocales. Ils ne connaissent ni les guerres et la famine ne sévit nulle part sur leur planète ; tout est cadré, aseptisé, les corps comme les esprits. Pourtant, depuis quelque temps, les Anciens se posent des questions. Tout devie
se, avait donc été « largué » sur Terre, muni au préalable d'un capteur/émetteur d'ondes vibratoires et de tout ce qu'il faut pour passer inaperçu. Il ne restait plus au pseudo-Moïse qu'à se trouver du travail. Or, depuis quinze jours maintenant, l'équipe scientifique de Juma n'a
que Diego avait atterri. Mais plus ce dernier y réfléchit, plus il se demande si les Anciens ont f
ation de Juma est divisée en deux « ethnies », comme le diraient les Terriens, dont les différences sont essentiellement d'ordre physique. Tout d'abord celle des Jumariens, peuple d'origine, majoritaire sur la planète. Ces hommes et femmes affichent une grande taille, un corps maigre, aucun système pileux et des yeux bleu pâle aussi clairs que le cristal. L'a
arek (Diego) ne semb
ion du globe, les esprits sont assez fermés, paraît-il. Oui, en plus, d'après nos observations, dans la région précise du sud-ouest où il se t
hie avait fini par devenir un moyen comme un autre de communication qui se substituait très souvent à la parole. Aucune anarchie des pensées ne règne pourtant sur Juma. Sur cette planète, rien ne se fait dans le désordre et surtout pas les communications. Il n'est pas question et même imaginable que qui que ce soit veuille s'immiscer dans les pensées d'autrui. Tout est codifié. Une personne qui souhaite s'entretenir avec une autre lui envoie un signal, une vibration, et, à ce moment-là seulement, le dialogue peut s'instaurer. Bien sûr, ils utilisent la parole également. Ils avaient, d'ailleurs, bien é
ait remarquer Liko, un homme qui pourrait avoir un certain âge mais dont la peau es
que ses vibrations ont été brouillées par je ne s
e suis en train de me demander si nous n'aurions pas dû choisir un Jumayen plutôt pour cette ex
avait été le cas la mission n'au