La Seconde Chance du Milliardaire

La Seconde Chance du Milliardaire

vino

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La Seconde Chance du Milliardaire Ma mère, Isabella, venait tout juste de conclure son discours solennel sur l'importance de rester prudents aujourd'hui. Elle insistait pour que nous restions près d'elle, une attitude qui agaçait terriblement mon frère, Alexander. Mais l'instant suivant, son visage changea. Ses yeux se vitrèrent, et son expression bascula brutalement, passant de celle d'une femme impérieuse à celle d'une mère envahie par une terreur insondable. « Maman ? » demandai-je, ma voix tremblante. Elle s'approcha rapidement, son regard fuyant comme si elle voyait quelque chose que nous ne pouvions comprendre. « Courez ! Nous devons fuir, maintenant ! » murmura-t-elle d'un ton pressant à Alexander et moi. Mais pourquoi ? Que se passait-il ? À peine avait-elle parlé qu'un bruit sourd éclata, suivi d'un hurlement déchirant à travers la propriété. Un incendie ? Une attaque ? Qui osait s'en prendre à notre famille, protégée par l'homme le plus puissant du pays ? Des flammes jaillissaient déjà au loin, illuminant l'horizon. Mon corps se figea, incapable de bouger. Pourquoi nous ? Pourquoi maintenant ? Isabella, d'une force que je ne soupçonnais pas chez elle, m'arracha de mon immobilité. Elle me souleva dans ses bras comme si je n'étais qu'une plume, et nous nous mîmes à courir. Alexander était juste derrière, jetant des regards affolés autour de lui. Tout se passa si vite. À peine avions-nous traversé les jardins que mon frère bifurqua brusquement sur la gauche, se dirigeant vers la clôture au nord. Où allait-il ? Essayait-il de retrouver notre père, ce milliardaire dont la réputation intimidait même les plus grands de ce monde ? « Alexander, reste avec nous ! » cria ma mère, mais il ne répondit pas. Était-ce de la panique ou une décision calculée ? Je n'en savais rien. Je détournai un instant les yeux et vis notre maison, ce symbole de puissance et de richesse, partir en flammes. Tout brûlait. Chaque meuble, chaque souvenir, chaque recoin de notre vie. Une colère froide monta en moi. Qui avait osé s'attaquer à nous ? Et surtout... pourquoi ? « Cours, Mila ! Cours et ne te retourne pas ! » hurla ma mère en me posant au sol, son souffle court. Elle me poussa dans une direction opposée, le nord, avant de s'élancer pour retrouver Alexander. Je voulais crier, lui dire de ne pas me laisser seule, mais aucun son ne sortit. Pourquoi devait-elle partir ? Pourquoi devais-je fuir seule ? Les questions tournaient dans ma tête, s'entrechoquant avec la peur qui menaçait de m'étouffer. Avec un dernier regard empli de désespoir, je pris une profonde inspiration et me mis à courir. Aussi vite que mes jambes me le permettaient. Le froid mordait ma peau, mais je ne ralentissais pas. Chaque pas m'éloignait un peu plus de tout ce que j'avais connu. Qui étaient ces ennemis ? Des rivaux d'affaires jaloux ? Des ennemis politiques de mon père ? Ou... pire encore, des alliés qui avaient décidé de trahir ? Une chose était certaine : ma vie, autrefois dorée, venait de basculer dans un cauchemar sans fin.

Chapitre 1 Chapitre 1

Chapitre 1

L'air était lourd ce matin-là, presque étouffant malgré la fraîcheur automnale. Je n'aurais pas su dire pourquoi, mais une sensation sourde, une sorte de tension invisible, semblait flotter dans notre immense propriété. Ma mère, Isabella, pourtant toujours sereine et digne, paraissait nerveuse. Elle n'avait pas cessé de faire des allers-retours dans le salon principal, jetant des coups d'œil furtifs vers les immenses baies vitrées qui donnaient sur les jardins.

Alexander, mon frère aîné, observait tout cela avec son mépris habituel. Adossé contre une étagère chargée de vieux livres que personne ne lisait jamais, il s'amusait à faire tourner distraitement un couteau de poche entre ses doigts. « Maman, tu pourrais peut-être nous dire ce qui te stresse à ce point ? » lança-t-il d'un ton détaché, mais non dénué de provocation.

Ma mère s'arrêta brusquement, tournant vers nous un regard sévère. « Alexander, arrête de jouer les insolents pour une fois. Il faut que vous m'écoutiez. Tous les deux. »

Je relevai les yeux de mon carnet, sentant que quelque chose de sérieux se tramait. Ma mère n'utilisait jamais ce ton autoritaire sans raison.

« Aujourd'hui, vous ne quittez pas la maison, c'est compris ? » dit-elle en pointant un doigt vers nous. « Vous restez près de moi, quoi qu'il arrive. »

« C'est ridicule, » grogna Alexander en rangeant son couteau dans sa poche. « Tu te comportes comme si on était en guerre. »

« Nous sommes en guerre, Alexander, » répondit-elle, sa voix tremblante d'une émotion contenue. « Une guerre dont vous ne savez rien. »

Je fronçai les sourcils. « De quoi tu parles, maman ? Qu'est-ce qui se passe ? »

Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais à cet instant précis, un bruit sourd résonna à travers les murs, un grondement lointain, comme un orage qui approchait. La maison, pourtant solide, sembla vibrer légèrement sous l'impact.

Alexander et moi échangâmes un regard perplexe. « C'était quoi, ça ? » murmurai-je, une boule d'inquiétude se formant dans mon estomac.

Mais ma mère, elle, ne semblait pas perplexe. Non, son visage s'était figé dans une expression que je ne lui avais jamais vue auparavant : de la terreur pure.

« Courez ! » cria-t-elle soudain, sa voix perçant le silence comme un coup de tonnerre.

« Quoi ?! » Alexander et moi répondîmes en chœur, mais elle ne perdit pas une seconde. Elle nous attrapa tous les deux par le bras, ses ongles s'enfonçant dans ma peau, et nous poussa vers la porte arrière.

« Maintenant ! » hurla-t-elle.

Je trébuchai sous la force de son geste, mais mon frère se dégagea, visiblement agacé. « Attends une minute ! Courez où ? Pourquoi ? »

Avant qu'elle puisse répondre, un second bruit sourd explosa, plus proche cette fois. Je sursautai violemment, mon cœur battant si fort que je pouvais l'entendre dans mes oreilles. Un hurlement, aigu et déchirant, se fit entendre à travers la propriété, et mon sang se glaça.

« Je ne vais pas le répéter, Alexander. On n'a pas le temps pour tes questions ! » cria ma mère en le fixant droit dans les yeux.

Je vis quelque chose changer dans son regard. Elle n'était plus simplement notre mère élégante et intransigeante. Elle était une femme qui se battait pour protéger ses enfants, prête à tout pour nous sauver.

Alexander resta immobile un instant, mais l'urgence dans sa voix sembla finalement le convaincre. Il hocha la tête, mais pas avant de lancer un dernier regard inquiet vers l'aile sud de la maison.

Nous nous précipitâmes vers les jardins, mais à peine avions-nous franchi la porte arrière qu'un éclair lumineux illumina le ciel derrière nous. Un bruit fracassant suivit, et je me retournai juste à temps pour voir une partie de la maison s'effondrer dans un nuage de poussière et de flammes.

Je n'avais jamais ressenti une peur pareille. Ce n'était pas juste la peur pour ma vie ; c'était la peur de tout perdre, de voir le monde que je connaissais s'effondrer sous mes yeux.

« Qu'est-ce qui se passe ?! » hurlai-je, mais ma mère ne répondit pas. Elle nous poussait toujours, ses mains tremblantes mais déterminées.

Alexander, lui, s'arrêta soudain. « Papa ! » cria-t-il, se tournant vers la maison en ruine.

« Non ! » hurla ma mère. « Il est trop tard ! On doit partir ! »

Mais il ne l'écouta pas. Il fit un pas vers la maison, puis un autre.

« Alexander, reviens ! » cria ma mère, mais il était déjà en train de courir dans une direction opposée, vers l'aile nord.

Je voulus lui courir après, mais ma mère m'attrapa par le bras avec une force surprenante. « Non, Mila. Laisse-le. »

« Mais c'est Alexander ! On ne peut pas le laisser seul ! »

« Il a pris sa décision, » dit-elle d'un ton tranchant, mais je pouvais voir les larmes dans ses yeux. « Toi, tu viens avec moi. »

Elle me tira avec elle, mais je résistais, mes pieds traînant sur le sol. « Non, je ne peux pas ! Je ne peux pas le laisser ! »

« Mila, écoute-moi ! » Sa voix était ferme, presque brutale, et je la regardai avec des yeux pleins de larmes. « Si tu veux qu'il ait une chance de s'en sortir, il faut que tu survives. Tu comprends ? Il faut que tu vives. »

Je restai paralysée, incapable de répondre.

« Mila, cours. Maintenant ! »

Avant que je puisse protester, elle me poussa dans une direction opposée, vers le nord. « Va vers la clôture. Cache-toi dans la forêt. »

« Et toi ? »

Elle ne répondit pas. Elle tourna les talons et s'élança dans la direction où Alexander avait disparu.

Je restai là, figée, le froid mordant ma peau. Je voulais crier, courir après eux, mais mes jambes ne bougeaient pas. J'étais tétanisée par la peur, la confusion.

Puis une troisième explosion retentit, si proche que je sentis la chaleur sur mon visage. Cela me sortit de ma torpeur. Je pris une profonde inspiration et fis ce qu'elle m'avait dit. Je courus.

Les branches des arbres griffaient mon visage, mais je ne ralentissais pas. Mon souffle était court, mes jambes me brûlaient, mais je n'osais pas m'arrêter. Tout ce que je savais, c'est que je devais continuer.

Quand je jetai un dernier regard en arrière, je vis notre maison, ce symbole de sécurité et de richesse, dévorée par les flammes. Une colère sourde monta en moi. Qui avait osé faire ça ? Pourquoi nous ?

Mais ces questions, je savais que je n'aurais pas de réponse, pas ce soir. Tout ce qui comptait, c'était de survivre.

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