Quand je suis entrée dans l'école, pourquoi est-ce que tout le monde me regardait ? Je me dirigeais vers mon casier quand j'ai senti l'odeur la plus douce qui soit. Qu'est-ce que c'était ? **Hugo** ! Allez chercher les copains, cria **Lucas**. Mais pourquoi criait-il ? En regardant autour de moi, mes yeux sont tombés sur la personne que je ne voulais absolument pas voir. Pourquoi devait-il être là, à me fixer ? **Nathan Blackwell.** Ses yeux transperçaient les miens, et je pouvais sentir Lucas hurler de joie en moi. Mais pourquoi étais-je incapable de bouger ? Que m'arrivait-il ? Et pourquoi avançait-il dans ma direction ? Sans réfléchir, j'ai fait la seule chose qui me paraissait logique. J'ai couru. En arrivant sur le parking, je me dirigeais vers ma voiture, mais... pourquoi des bras chauds m'entouraient-ils soudainement ? Qui était-ce ? Nathan m'a fait tourner pour que je sois face à lui et a grogné : "À moi." "Non, non, non, pourquoi moi ? Pas à toi !!" J'ai dit, incrédule. Sa poigne s'est resserrée autour de ma taille, et il a murmuré avec insistance : "Tu es à moi. Tu n'appartiens à personne d'autre. Tu comprends ? Tu ne toucheras pas un autre homme, tu ne parleras pas à un autre homme. Tu es à moi. Mon âme sœur." Puis il a enfoui son visage dans le creux de mon cou, inspirant profondément. Mais... comment étais-je censée réagir à cela ? Et pourquoi avais-je l'impression que mon cœur s'emballait malgré moi ?
En entrant dans l'école ce matin-là, je sentais que quelque chose était différent. Peut-être que je rêvais encore, peut-être que j'avais simplement mal dormi, mais cette sensation de lourdeur dans l'air, de tension... ça ne me lâchait pas. Les couloirs bruissaient d'un silence étrange, lourd et attentif. Et puis je l'ai senti.
L'odeur. Ce parfum, si doux et envoûtant, qui m'a saisie par surprise. Comment expliquer ? C'était comme une effluve de bois, d'ambre et de quelque chose d'indéfinissable, presque ensorcelant. Mon cœur s'est mis à battre plus fort, et j'ai senti une chaleur étrange monter en moi, comme si cette fragrance réveillait quelque chose de profondément enfoui. J'ai regardé autour, tentant de comprendre d'où cela venait, mais les élèves passaient et se pressaient, inconscients de l'agitation dans mon esprit.
Je me suis dirigée vers mon casier, tentant d'ignorer ce parfum obsédant qui semblait se renforcer à chaque pas. Je ne savais pas ce qui m'attendait, mais un pressentiment me murmurait de me méfier.
Puis, je l'ai vu.
Nathan Blackwell. Le garçon dont tout le monde parlait, le mystérieux héritier au regard intense, celui qui semblait flotter au-dessus des lois non écrites du lycée. Son aura était presque palpable, et malgré moi, j'ai senti mon cœur s'arrêter une fraction de seconde. Ses yeux, d'un gris profond, se sont ancrés aux miens, comme si rien d'autre n'avait d'importance.
Je me suis figée. Pourquoi me regardait-il ?
Soudain, je l'ai entendu murmurer quelque chose, et en un éclair, ses amis s'étaient écartés pour le laisser avancer dans le couloir. Lucas, son meilleur ami, cria à un autre élève : « Hugo, va chercher les autres ! » Sa voix résonnait, mais je ne comprenais toujours pas. Pourquoi cet ordre, cette urgence ? Et pourquoi Nathan me fixait-il avec cette intensité, comme s'il me transperçait de part en part ?
Je savais que je devais partir. L'instinct de survie, peut-être. Une alarme silencieuse retentissait en moi. Sans réfléchir, j'ai tourné les talons et me suis mise à courir. Peu importait où, je devais juste m'éloigner de ce regard et de cette sensation étrange qui semblait m'enchaîner à lui. Mon souffle s'accélérait tandis que je courais à travers les couloirs, les murmures des élèves résonnant derrière moi.
En sortant enfin du bâtiment principal, je me suis dirigée vers le parking, où ma voiture m'attendait, comme une promesse de liberté, de sécurité. Mais alors que je tendais la main pour ouvrir la portière, je me suis figée. Des bras puissants m'entouraient soudain, me serrant fermement, me retenant comme si ma fuite était inutile.
Un frisson parcourut ma colonne vertébrale. J'ai levé les yeux, et là, j'ai croisé son regard. Nathan. Son visage, à quelques centimètres du mien, semblait sculpté dans une concentration intense. Ses yeux s'étaient adoucis, mais il y avait dans son regard une possessivité que je ne pouvais comprendre.
« À moi, » grogna-t-il, ses mots vibrants d'une autorité presque primordiale.
Je l'ai regardé, bouche bée, le cœur battant à tout rompre. « Non, non, non, pourquoi moi ? Pas à toi ! » murmurais-je, les mots s'échappant sans que je puisse les retenir.
Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres, mais ses yeux ne cillèrent pas. « Tu es à moi. Tu n'appartiens à personne d'autre. Tu comprends ? »
Sa poigne se resserra autour de ma taille, comme s'il avait peur que je m'évapore. « Tu ne toucheras pas un autre homme, » dit-il d'une voix basse et vibrante. « Tu ne parleras pas à un autre homme. Tu es à moi. Mon âme sœur. »
Son visage se pencha vers moi, son souffle effleurant ma peau. Mon corps tout entier semblait brûler, réagissant instinctivement à cette proximité. Je sentis son nez effleurer mon cou, et il inspira profondément, comme s'il cherchait à m'imprégner de son essence. C'était... déconcertant, et pourtant, une chaleur douce et étrange s'installait en moi.
« Je... je ne comprends pas, » balbutiai-je, mes yeux cherchant désespérément des réponses dans les siens. « Pourquoi... Pourquoi moi ? »
Il recula légèrement, me laissant enfin un peu d'air, mais sa main restait fermement posée sur ma taille, comme pour rappeler sa présence, sa domination sur moi. « Parce que tu es la mienne, » dit-il simplement, comme si la réponse allait de soi. « Depuis toujours, même si tu l'ignores encore. »
Je déglutis, mon esprit tourbillonnant de mille questions, de mille émotions contradictoires. C'était insensé. Comment pouvais-je être à lui ? Nous ne nous étions jamais parlé, jamais échangé un seul mot. Et pourtant, cette conviction qu'il affichait... elle semblait indéniable, presque tangible.
« Détache-moi, » murmurai-je, tentant de reprendre le contrôle de la situation. « Je ne suis pas à toi. Je suis... libre. »
Il esquissa un léger sourire, amusé, mais il y avait aussi une ombre de tendresse dans ses yeux. « Crois-moi, cela te semble étrange maintenant, mais tu comprendras bientôt. Ton cœur sait déjà ce que ton esprit refuse d'accepter. »
Il libéra doucement mon poignet, mais resta proche, sa main glissant jusqu'à mon visage pour écarter une mèche de cheveux. « Écoute ton cœur, c'est tout ce que je te demande. »
Le contact de ses doigts contre ma joue envoya une vague de frissons le long de mon dos, et malgré moi, je sentis mon regard se perdre dans le sien. Pour la première fois, j'aperçus quelque chose de plus profond derrière son intensité : une douceur, un éclat d'émotion presque... fragile.
« Je... » Les mots me manquaient. Toute logique s'était envolée. Ce qu'il disait, ce qu'il ressentait, c'était insensé, et pourtant, au fond de moi, une petite voix me murmurait qu'il avait peut-être raison.
Nathan s'éloigna enfin, me laissant un peu d'espace pour respirer, mais son regard restait fixé sur moi, comme une promesse. « Je ne vais pas te forcer, » dit-il, sa voix adoucie. "Mais sache que je serai là. Toujours. »
J'acquiesçai lentement, mes pensées encore embrouillées, mon cœur battant follement. Je voulais fuir, mais mes pieds semblaient enracinés, incapables de faire le moindre pas en arrière. Tandis qu'il s'éloignait, la sensation de son absence s'installa comme un vide dans mon esprit.
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