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Sous l'emprise du jeune homme sexy

Sous l'emprise du jeune homme sexy

Smile

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Chapitres

Arianne Rivera, professeur dans une universitĂ© prestigieuse, a passĂ© des annĂ©es Ă  reconstruire sa vie aprĂšs une relation destructrice. Mais lorsque Clovis Rogers, un Ă©tudiant sexy et mystĂ©rieux au passĂ© sombre, entre dans sa classe, son monde bien ordonnĂ© vacille. AttirĂ©e malgrĂ© elle par cet homme plus jeune, Arianne lutte contre ses plus sombre envies qui pourrait tout consumer. Clovis, lui, est dĂ©terminĂ© Ă  percer l'armure d'Arianne, bien dĂ©cidĂ© Ă  allumer un feu qui pourrait bien les dĂ©truire tous les deux. Leur relation clandestine les pousse au bord du prĂ©cipice, oĂč amour et dĂ©sastre se confondent dangereusement. Mais jusqu'oĂč sont-ils prĂȘts Ă  aller pour assouvir ce dĂ©sir inextinguible ?

Chapitre 1 Chapitre 1

Clove ne supportait plus le cours d'Histoire du droit. Pour lui, c'était devenu un véritable supplice : se retrouver coincé au milieu d'une salle bondée avec une érection grandissante, tout ça à cause du professeur Arianne Rivera. Elle écrivait au tableau, et sa jupe crayon moulait son derriÚre de maniÚre absolument irrésistible.

Clove baissa les yeux sur son ordinateur portable, espérant se distraire. L'écran était désespérément vide, aucune note n'y figurait, alors que la fin du cours approchait déjà.

Bon sang. C'Ă©tait la troisiĂšme fois en autant de semaines qu'il restait lĂ , dur et frustrĂ©, incapable de se concentrer sur les leçons. À ce rythme, il risquait de rater son examen, ce qui serait catastrophique pour son diplĂŽme en droit, Ă  quelques semestres seulement de l'obtention.

La voix d'Arianne résonnait de nouveau dans la salle, et il savait ce qu'il verrait s'il levait les yeux : une petite femme aux os fins, avec ses cheveux dorés relevés en un chignon sophistiqué. Sa jupe crayon bleu pùle et sa chemise blanche impeccablement repassée lui donnaient un air délicat, mais ses yeux gris tranchants comme l'acier et sa démarche assurée démentaient cette apparence fragile. Elle semblait garder le monde à distance, mais tout changeait quand elle parlait. Son visage s'illuminait, et elle devenait soudain chaleureuse, accessible, presque envoûtante. Chaque fois qu'elle souriait en répondant à une question, c'était comme si le soleil inondait la piÚce.

Clove voulait désespérément goûter à cette chaleur.

Cela faisait quatre ans qu'il Ă©tudiait Ă  l'UniversitĂ© d'Auckland, mais ce n'est que rĂ©cemment qu'il avait remarquĂ© Arianne Rivera. Au dĂ©but, il avait ignorĂ© son attirance pour elle, la jugeant trop sophistiquĂ©e, trop professionnelle. Il prĂ©fĂ©rait les relations simples, avec des femmes qui ne cherchaient rien de plus que du plaisir. Mais Arianne Ă©tait diffĂ©rente. Depuis qu'elle avait repris le cours d'histoire juridique du professeur Holmes, il s'Ă©tait retrouvĂ© chaque jeudi assis au mĂȘme endroit, juste pour la regarder. Pour essayer de comprendre ce qui l'attirait autant chez elle.

Ce n'Ă©tait pas seulement sa beautĂ©, bien qu'elle en fĂ»t largement pourvue. C'Ă©tait peut-ĂȘtre son intelligence, qui brillait dans ses yeux Ă  chaque mot qu'elle prononçait. Ou peut-ĂȘtre cette distance qu'elle imposait, cette barriĂšre invisible qu'il avait envie de franchir. Ce contraste frappant avec toutes les autres femmes qu'il avait connues, des femmes sans mystĂšre, sans dĂ©fi, des filles qui ne semblaient mĂȘme pas conscientes de leur existence.

Tout chez Arianne Rivera le fascinait, au point que chaque cours devenait un véritable calvaire.

Clove se recroquevilla sur son siÚge, se battant contre l'envie de la regarder, irrité par son propre désir pour une femme qu'il ne pourrait jamais avoir. Arianne regardait chaque étudiant à tour de rÎle pour marteler ses points principaux, mais ne posait jamais ses yeux sur lui.

Pas aujourd'hui. Aujourd'hui, elle allait devoir le voir.

Il toussa, attirant son regard. Les yeux gris et perçants de Rivera le fixÚrent, un contact visuel qui le frappa comme une décharge électrique. Pendant un instant, il vit une étincelle de réaction dans ses yeux, si rapide qu'il aurait pu la manquer s'il n'avait pas été déjà hyper conscient d'elle. Elle détourna vite les yeux, mais il était trop tard. Il vit sa voix faiblir, et un léger rougissement colorer ses joues.

Elle l'avait vu. Pas l'Ă©tudiant, mais l'homme.

Une vague de chaleur l'envahit, rendant la douleur de son dĂ©sir encore plus insupportable. Merde, il n'avait vraiment pas besoin de ça. D'habitude, les femmes venaient Ă  lui, il n'avait qu'Ă  accepter. Pas de complications, pas de souffrance. Mais cette fois, c'Ă©tait diffĂ©rent. Être attirĂ© par son professeur ? C'Ă©tait contre les rĂšgles, et il croyait fermement aux rĂšgles. Dommage que son corps n'ait pas l'air de se soucier des rĂšgles.

Le cours touchait à sa fin, les étudiants commençaient à ranger leurs affaires. Mais Clove ne voulait pas partir. Il voulait que ses yeux reviennent à lui, il voulait voir encore une fois cette réaction. Parce qu'il en était sûr : c'était une réaction à lui.

Alors que les autres se levaient, il observa Arianne prÚs du pupitre, occupée avec son ordinateur. Ne me regarde pas.

Merde. Il avait besoin de savoir. Il devait voir s'il avait raison. Et il ne pourrait penser Ă  autre chose tant qu'il n'aurait pas cette confirmation.

Arianne mélangeait ses notes en terminant sa conférence, gardant ses yeux fixés vers le bas tandis que le bruit des chaises raclant le sol et des gens rassemblant leurs affaires résonnait dans l'amphithéùtre. Les conversations montaient déjà dans la salle, un bourdonnement incessant.

Elle n'osait pas relever la tĂȘte, de peur de croiser Ă  nouveau ce regard sombre et pĂ©nĂ©trant, ce regard qui l'avait tellement troublĂ©e. Le type du premier rang, adossĂ© Ă  sa chaise, ses jambes Ă©cartĂ©es, des pommettes tranchantes, une mĂąchoire forte, et des Ă©paules larges. Il la fixait, comme s'il enregistrait chaque geste, chaque mot qu'elle prononçait.

Il Ă©tait lĂ  chaque semaine, depuis qu'elle avait pris en charge le cours d'Hugh pendant son congĂ© sabbatique. Et Ă  chaque fois, quand elle voyait ce mec, des questions stupides surgissaient dans son esprit. D'oĂč venait-il ? Il n'Ă©tait pas pakeha, mais il semblait avoir un hĂ©ritage europĂ©en dans ses origines. Pas non plus Maori ni des Ăźles du Pacifique. PlutĂŽt africain, mais avec un mĂ©lange inhabituel. Vraiment hors du commun. Et diablement sĂ©duisant aussi.

Elle n'avait pas souvent de jeunes hommes noirs aussi outrageusement beaux dans ses classes. En fait, elle n'avait pas souvent d'hommes aussi beaux, point final. Surtout pas ceux qui s'asseyaient juste devant et la fixaient, presque comme s'ils étaient... fùchés contre elle. Mais quand elle l'avait regardé... le frisson qui lui avait traversé le corps n'avait rien de la satisfaction d'un professeur voyant un élÚve saisir une leçon. Non, c'était un frisson de pure attraction sexuelle.

Bizarre. InquiĂ©tant mĂȘme. Peut-ĂȘtre qu'elle s'Ă©tait imaginĂ© ça. Bon sang, elle espĂ©rait vraiment l'avoir imaginĂ©. Jamais elle n'avait ressenti ce genre d'attirance pour un Ă©tudiant, et elle ne voulait certainement pas commencer maintenant. Ni jamais, en fait.

Arianne repoussa ces pensĂ©es dans un coin de son esprit, rangeant ses notes et se dirigeant vers le cĂŽtĂ© de la salle oĂč se trouvait sa mallette. Quelques Ă©tudiants l'avaient dĂ©jĂ  rejointe pour discuter. Elle leur sourit, rĂ©pondant Ă  leurs questions. Certaines portaient sur la confĂ©rence, d'autres sur les devoirs Ă  rendre. La routine habituelle. Elle gĂ©ra cela rapidement avant de revenir vers le pupitre pour rĂ©cupĂ©rer son ordinateur portable.

Mais elle sentait toujours son regard sur elle, une chaleur insistante sur sa nuque.

Ah, merde. Elle était bien trop ùgée pour ces conneries.

Arianne releva finalement la tĂȘte.

Il Ă©tait toujours lĂ , exactement au mĂȘme endroit, au centre de la premiĂšre rangĂ©e, adossĂ© Ă  son siĂšge. Il la fixait.

Un frisson glacial lui parcourut l'Ă©chine. Elle reconnaissait ce regard. Celui d'un prĂ©dateur. Un regard qui disait : "Je te veux et je t'aurai, que tu le veuilles ou non." Le mĂȘme genre de regard qui l'avait autrefois attirĂ©e vers David.

Et qui t'avait détruite.

Ouais, une fois, elle avait été détruite. Mais plus maintenant. Elle était plus forte aujourd'hui. Et il était temps que ce jeune homme séduisant le comprenne aussi.

Elle se redressa, adossée au pupitre. "Tu voulais me parler ?"

Pendant un moment, il ne dit rien, se contentant de la fixer. Puis il se leva avec une grĂące fluide, commençant Ă  ranger le petit ordinateur portable posĂ© sur son bureau. "Oui," finit-il par dire, "je voulais." Sa voix Ă©tait grave, aussi fluide que ses mouvements, avec une lĂ©gĂšre accentuation. Un accent français peut-ĂȘtre.

Intéressant...

Arianne s'Ă©loigna du pupitre. « À propos de la confĂ©rence ? »

"C'était... fascinant." Il glissa son carnet dans un sac à dos noir et le hissa sur son épaule. Elle se retrouva à fixer sa main, la peau lisse et couleur moka marquée de tatouages. Des lignes et des points noirs couraient le long de ses doigts, soulignant la longueur de ceux-ci. Sur le dos de sa main, les motifs semblaient imiter les os en dessous. TrÚs bizarre. Que signifiaient-ils ? Elle n'avait jamais rien vu de tel auparavant. Autour de son poignet, il portait un bracelet, une sorte de manchette faite de nombreuses bandes de tissus liés ensemble.

Encore plus Ă©trange.

"Et?" Elle n'arrivait pas à détourner son regard de lui.

Il se redressa, contourna le bureau, s'approchant d'elle.

Il lui fallut un instant pour se rendre compte que ses muscles étaient tendus. C'était compréhensible, ils étaient seuls dans la salle de conférence, et bien qu'il fût mince, il était grand, avec une aura de puissance contenue. Comme s'il avait un but précis et qu'il allait l'atteindre, peu importe les obstacles.

Ce n'Ă©tait pas une menace directe, mais ce n'Ă©tait pas tout Ă  fait confortable non plus.

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