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Les contraintes s'attirent

Les contraintes s'attirent

Malik publishing

5.0
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Chapitres

Rose n'aime pas Harry. Et Harry n'aime pas Rose. Mais peut-être que la menace d'un cerveau impitoyable et un complot d'entreprise ombragé pourrait changer pour eux. ou, du moins, pourrait faire une réserve de Snickers. Il était comme la lune - une partie de lui était toujours cachée.

Chapitre 1 01

La proximité de nos corps est si étroite, je sens son souffle sur mon visage. La température monte dans le petit espace, avec la crainte et l'anxiété. Je repose ma tête contre le mur, sachant qu'à n'importe quel moment mon appartement sera fouillé, passé au crible pour détecter tout signe de nous deux. Ils chercheront dans chaque pièce jusqu'à ce qu'ils trouvent celle-ci, la seule qui ferme de l'intérieur. Et ensuite, ils n'hésiteront pas à démolir la porte.

Je sens ses yeux sur moi, ils brûlent sur ma peau, comme des lasers. Même dans le noir du petit cabinet dans lequel nous sommes fourrés, je vois l'électrisation verte de son regard fixe.

- Tu as peur ?

Sa voix basse coupe le silence. Je penche la tête pour le regarder, les yeux bloqués. Je pense à toutes les fois où il m'a posé la même question.

- Et toi ? je résiste.

Il a l'air bien, il prend une grande inspiration.

Ma gorge est sèche et ma peau est humide à cause de la nervosité. Je sais que mon maquillage bave autour de mes yeux et que mes cheveux châtain sont indisciplinés, tombant sur mes épaules. Mon cœur bat fort dans ma poitrine.

- Rose.

J'essaie de lever les yeux jusqu'aux siens pour qu'ils se rencontrent à nouveau.

- Je veux que tu me promettes quelque chose. Sa voix est basse et grinçante, lacée avec le désespoir.

Je hoche la tête lentement.

- Si quelque chose arrive ici... Je dois le savoir. Il respire, passant une main dans ses cheveux. - Je veux que tu coures, ok ? Il regarde derrière moi.

Je fronce les sourcils. - Que veux-tu dire ?

- Je veux que tu retournes à New York, je veux que tu m'oublies. Il n'y a rien dans ses yeux, juste de la douleur.

Je secoue la tête. - Je...Je ne peux pas...

- Tu dois le faire Rose, tu comprends ? Si l'un d'entre nous doit le faire, je veux que ce soit toi, dit-il durement, une veine palpitant dans son cou.

Mon cœur accélère. - Non, dis-je. - Je ne le promettrai pas.

- Tu dois le faire, dit-il en secouant la tête. - Tu dois partir d'ici et ne jamais revenir. Ne viens pas me chercher, que se soit...

- Je ne ferai pas ça ! le coupais-je. Il ferme la bouche, la mâchoire tendue. Je prends une grande inspiration. - Si quelque chose se passe ici, c'est soit nous deux, soit aucun d'entre nous.

Il me regarde fixement, durement ; il cherche mon regard désespérément. Un muscle palpite dans sa mâchoire et sa respiration est inégale. Son cou scintille à cause de la sueur.

Il brise finalement notre regard, regardant le sol. Il me terrifie, à penser qu'il ne passera pas à travers ; qu'il me laisse partir sans lui.

- Tout ne se produit pas de la façon dont on voudrait, dit-il après quelques minutes de silence. - Tout ne se passe pas parfaitement.

- On ne peut pas penser de cette façon, dis-je. - Ça va nous déchirer !

- Si cela ne le fait pas, il y a un millier de choses qui le feront.

C'est ainsi que ça a toujours été ; moi l'optimiste, lui le pessimiste.

- Qu'est ce qui arrive si tu le fais et que je ne le fais pas ? j'ose demander.

Ses yeux remontent jusqu'à moi.

- Alors je mourrai, je souhaite que ça soit moi au lieu de toi.

Ma gorge se serre. Des larmes chaudes remplissent mes yeux et je les essuie rapidement.

- Arrête de parler comme ça, dis-je, sèchement. - Arrête.

Il a l'air déconcerté par mon ton dur, mais ne dit rien.

- Tout ce que je dis, il recommence. - C'est...

- Je sais exactement ce que tu dis et je veux que tu arrêtes de le dire ! Ma voix semble haute, proche de l'hystérie.

Il tend la main et prend la mienne, la peau rugueuse de sa paume touchant la peau douce de la mienne. Il frotte son pouce sur le dos de ma main, doucement. Je prends quelques respirations profondes, en essayant de me calmer.

- Promets-moi juste, chuchote t-il. - Promets-moi juste que tu resteras cachée. Je ne réponds pas.

- S'il te plaît Rose, prie t-il. - Je dois savoir.

J'avale ma salive et hoche la tête. Si c'est ce qu'il a besoin d'entendre, alors je suis d'accord avec ça.

- Dis-le, plaide-t-il.

- Je vais rester cachée, murmurais-je.

Juste quand il fait un pas vers moi pour m'étreindre, un féroce son se fait entendre. La porte à côté de nous vient d'être arrachée de ses gonds.

4 mois plus tôt

Je suis assise sur mon canapé, regardant fixement mon téléphone.

J'ai à peine eu le temps de déballer ou mettre en place quoi que ce soit parce que j'ai les yeux rivés sur mon foutu portable silencieux depuis trente minutes. Je suis dans mon nouvel appartement depuis trois heures et tout ce que je fais c'est attendre ce stupide appel téléphonique.

Je jette un coup d'œil à l'horloge. Il est six heures et demie. Ils n'étaient pas censés m'appeler à six heures ?

Je soupire et me lève. Je devrais déballer mes affaires pour faire passer un peu le temps.

Juste quand j'ouvre un carton contenant certains de mes vêtements, mon téléphone se met à sonner et je fais des pieds et des mains pour l'atteindre. Je saute pratiquement sur le canapé, faisant tomber le téléphone au sol, prononçant « merde » dans un souffle et l'attrapant en reprenant ma respiration.

- Allô ? répondis-je, en essayant de paraître professionnelle.

- Allô, mademoiselle Knight ? C'est Marion Johnson de Crystal Publishing.

Mon cœur manque un battement. - Oui, bonjour.

- J'appelle pour vous informer que votre entretien l'autre après-midi s'est très bien passé et vous avez donc obtenu le poste. Félicitations. La voix de la femme, Marion, semble lisse et sérieuse à l'autre bout de la ligne.

J'essaye d'en faire de même.

- Merci beaucoup, réussis-je à dire sans sembler trop surexcitée.

- Vous commencez lundi où vous serez affectée à un bureau et où vous rencontrerez votre patron, Mr Greeman. J'ai hâte de vous voir au travail. Bonne journée.

Et après cela, elle raccroche.

Je m'assure que l'appel est bien terminé et le téléphone verrouillé avant de sauter en l'air, faisant la danse de la victoire. C'est le travail dont j'ai toujours rêvé depuis que je suis adolescente et maintenant, je l'ai obtenu.

Je prends rapidement mon téléphone et compose le numéro d'Aaron.

-Aaron, je lance dans le combiné. - Je l'ai eu. J'ai eu le job.

Je l'entends soupirer. - Rose, chérie, je suis au travail.

Je me calme instantanément.

- Mais... J'ai obtenu le poste. Le travail dont je rêve depuis... toujours.

- Et je suis content pour toi, dit-il. - Mais je dois vraiment travailler, le devoir m'appelle...

- Très bien, très bien.

- Ne sois pas bête, Rosie. On se voit ce soir, qu'est-ce que tu dis de ça ?

Un petit sourire fait son chemin sur mon visage. - Ok.

- Parfait, rendez-vous ce soir.

Je pose mon téléphone et regarde tous les cartons dans cet appartement. Je soupire et commence à les déballer.

Aaron et moi sortons ensemble depuis maintenant quelques mois. Nous nous sommes rencontrés quand je visitais Portland à New York. Je l'ai tout de suite apprécié et quand je lui ai dit que je venais vivre ici, nous avons commencé à sortir ensemble.

Il travaille comme stagiaire médical tout en finissant la faculté de médecine. Je ne lui en veux pas de ne pas avoir beaucoup de temps pour moi. Son travail est très important et ça lui prend beaucoup de temps. Je sais qu'il trouvera du temps pour moi plus tard, il en trouve toujours.

Je rentre dans l'ascenseur, luttant pour appuyer sur le bouton. J'ai deux sacs d'épicerie débordants dans les bras après un voyage très fructueux au supermarché. Je finis d'appuyer sur le bouton avec mon coude.

C'est dimanche et je commence mon nouveau travail demain. J'ai été à bout de nerfs toute la journée, me souciant de l'impression que j'allais faire demain. C'est mon premier travail sérieux, et je ne veux pas tout gâcher.

Ne vous méprenez pas, je suis aussi extrêmement excitée d'avoir ce travail. J'ai eu ce travail à l'esprit durant toutes mes années de lycée et d'université. Et maintenant, je l'ai enfin.

Je me demande à quoi ressembleront mes collègues. J'espère me faire quelques amis là-bas. J'ai toujours été du genre à avoir beaucoup d'amis, j'aime avoir beaucoup de gens à qui parler. J'espère créer des liens avec mes collègues de travail.

L'ascenseur sonne à mon étage et je sors, les bras engourdis à cause de mes lourds sacs. Je lutte avec mes clés et laisse accidentellement tomber sur le plancher.

- Très bien, je m'exaspère. Je suis sur le point de me pencher pour les ramasser quand une main s'étend et les prend avant que je ne le puisse. Je lève mon regard pour voir un garçon aux yeux marron et cet air gentil.

- Tu as laissé tomber ceci, dit-il, me souriant.

- Merci, dis-je. C'est gentil.

- Aucun souci, dit-il. Je suis Liam.

- Rose.

- Tu habites ici ? faisant un signe de tête, montrant mon appartement.

- Oui, depuis hier. Je fais une pause. - Tu vis aussi dans ce lotissement ?

Liam rit et secoue la tête. - Non, mais j'ai un ami qui y vit, répond-il.

- Oh, dis-je en hochant la tête.

- Eh bien, passe une bonne soirée, dit-il en me souriant une fois de plus.

- Toi aussi.

Il se tourne et marche vers l'appartement en face du mien.

- Attends, dis-je en fronçant les sourcils.

Liam se retourne et me regarde, surpris.

- Tu es ami avec Harry ? demandais-je.

Liam fait un signe d'approbation de la tête. - Ouaip, dit-il. - Tu l'as rencontré ?

- Malheureusement, dis-je et Liam rigole.

- Oh, il t'a donné du fil à retordre ?

- Non, il était juste vraiment, vraiment grossier. Je remets en place les sacs dans mes bras.

- C'est Harry, dit Liam en riant. Il dit ça si facilement, si légèrement. Je me demande si Harry a été aussi rude avec lui quand ils se sont rencontrés comme il l'a été avec moi.

Soudain, la porte de l'appartement d'Harry s'ouvre et il sort. Il porte un T-shirt blanc et le même jean sombre avec des bottines.

- Qu'est-ce qu'il se passe là ? Il s'en prend à Liam puis me regarde. Il ne dit rien en me voyant.

- Rien. J'ai juste donné un coup de main à Rose pour ses clés, répond Liam, pas du tout affecté par la grossièreté d'Harry.

- Eh bien, dépêche-toi, grogne Harry. - On a du travail à faire.

- Très bien, dit Liam. - C'était agréable de te rencontrer, Rose, dit-il en me souriant à nouveau.

- Pour moi aussi, dis-je en regardant Harry. Ce dernier roule des yeux lors de nos échanges amicaux et claque la porte dès que Liam pénètre dans son appartement.

Il continue à me déconcerter avec sa grossièreté. Comment peut-il avoir un ami comme Liam, qui semble si gentil et amical ?

Je décharge mes courses, toujours ennuyée par le comportement d'Harry. Que lui ai-je fait pour qu'il soit aussi mauvais avec moi ?

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