AU COEUR DU RANCH
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À une heure tardive, CunĂ©gonde courait dans les bois pour s'Ă©chapper de son kidnappeur. Une maison Ă©clairĂ©e attira son attention et avec joie, elle frappa contre la porte pour demander de l'aide. AprĂšs avoir frappĂ© Ă  plusieurs reprises un homme ouvrit brusquement la porte et braqua sur elle son fusil. PĂ©trifiĂ©e la jeune femme reculait tandis qu'il l'ordonnait de partir. Mais CunĂ©gonde n'avait pas d'autre possibilitĂ© que de le persuader de la faire entrer dans sa maison d'autant plus que son ravisseur s'approchait de plus en plus Ă  l'entente de son prĂ©nom qu'il ne cessait de crier. Cependant, va-t-il la prendre en pitiĂ© et la laisser entrer ? Ou va-t-il l'ignorer et la laisser dans les griffes de ce monstre qui ne tarderait pas d'une minute Ă  l'autre Ă  la retrouver ?

Chapitre 1 1

Au cƓur du Ranch...

ComplĂštement recouverte d'une Ă©paisse couche de neige, CunĂ©gonde peina Ă  courir pour s'Ă©chapper de son kidnappeur. Voyant qu'il n'Ă©tait pas si loin et qu'il finira par la rattraper, elle prit son courage Ă  deux mains et courut aussi vite qu'elle le pouvait. Le rythme du battement de son cƓur s'accĂ©lĂ©ra, elle regarda de temps en temps en arriĂšre pour s'assurer que son kidnappeur n'Ă©tait pas si prĂšs d'elle. Il n'en Ă©tait pas question qu'elle se retrouve une nouvelle fois dans cet enfer, ligotĂ©e sur une chaise, un bandana recouvrant sa bouche. Non ! Elle voulait absolument le fuir et mĂȘme sans laisser de trace. Elle commença Ă  avoir affreusement froid, la neige lui colla la peau et elle grelotta sous l'effet de la fraĂźcheur. Elle avait longuement couru sans savoir oĂč elle allait. Tout ce qui comptait pour elle en traversant ces bois Ă©tait fui ce monstre une bonne fois pour toute. Sa premiĂšre tentative avait Ă©chouĂ©, mais cette fois-ci, elle savait qu'elle l'avait Ă©chappĂ© Ă©tant donnĂ© qu'elle n'entendit plus ses pas ni ses cris.

Cependant, elle Ă©tait au milieu de nulle part. Il faisait sombre et la brune avait recouvert l'horizon. Elle avança d'un pas et par mĂ©garde elle trĂ©bucha un rocher et tomba. Elle poussa un gĂ©missement de douleur et lorsqu'elle massa sa cheville pour attĂ©nuer la douleur, elle se rendit compte qu'elle saignait abondamment. Dieu, elle avait horreur de ça. Elle dĂ©testait voir du sang. Elle dĂ©chira une partie de sa robe et l'attacha autour de sa cheville pour arrĂȘter l'hĂ©morragie.

_ Cunégonde!!!

Elle frissonna de peur à l'entente de son prénom. Son kidnappeur était toujours dans les parages. Elle se leva brusquement du sol et se mit à courir malgré la douleur qu'elle ressentait. Elle vit au loin une maison éclairée. Un sourire se dessina sur ses lÚvres tandis qu'elle avança. Elle était enfin sauvée, songea-t-elle.

Elle toqua Ă  la porte en bois et en profita pour surveiller ses arriĂšres. Personne ne vint ouvrir pourtant elle Jura qu'il y avait une prĂ©sence humaine dans cette maison. Elle toqua Ă  nouveau, mais personne n'ouvrit. Bizarre !

Elle boita jusqu'Ă  la fenĂȘtre et jeta un coup d'Ɠil. Elle apercevait une silhouette assit devant la cheminĂ©e avec une tasse en main. Elle boita jusqu'Ă  la porte et donna un violent coup Ă  la porte manquant de faire craquer le bois.

_ Ouvrez-moi cette porte, cria-t-elle. Je sais qu'il y a quelqu'un à l'intérieur.

Voyant qu'elle n'ouvrait pas elle continua Ă  frapper la porte en vain.

_ Je vous en prie, supplia-t-elle en sanglots. Je suis en danger, ouvrez-moi cette porte.

La porte s'ouvrit brusquement. Un homme braqua son fusil sur elle. La jeune femme mit ses mains en évidence en claquant de peur.

_ Qui ĂȘtes-vous ? Que faites-vous chez moi Ă  une heure tardive ? Questionna-t-il en rapprochant son fusil plus prĂšs du visage pĂąle de la jeune femme.

_ Je... Laissez-moi entrer dans votre maison, balbutia-t-elle.

_ Vous blaguez j'espÚre, s'écria-t-il en chargeant son fusil.

CunĂ©gonde grimaça et recula. Quel grotesque homme ! Ces trois mois, enfermĂ©e dans une chambre sombre sans pour autant voir l'extĂ©rieur Ă©tait un cauchemar pour elle et maintenant qu'elle avait rĂ©ussi Ă  s'Ă©chapper ou presque, elle s'Ă©tait retrouvĂ©e devant la maison d'un homme odieux et sans grĂące qui avait rien Ă  faire qu'une femme vulnĂ©rable soit-elle frappait chez lui pour lui demander de l'aide.

_ Allez-vous-en, s'égosilla-t-il en menaçant de tirer.

VoilĂ  elle n'avait que deux options. RĂ©partir et se faire attraper Ă  nouveau par son kidnappeur ou affronter cet homme dĂ©sagrĂ©able pour se rĂ©fugier de force chez lui. En y pensant, elle n'aura pas le cran pour faire demi-tour et se retrouver une nouvelle fois dans cet enfer insupportable qu'elle avait eu du mal Ă  s'extirper. Quoiqu'il en soit, aussi odieux soit-il elle allait quand mĂȘme entrer dans cette maison qu'il le veuille ou non.

_ J'exige que vous vous effaciez de la porte pour me laisser entrer. Ordre de la princesse, manda-t-elle en lui tenant tĂȘte.

Prise de stupeur, il baissa son fusil et retira son chapeau en paille qui avait couvert la totalité de sa chevelure noire. Elle remarqua qu'il était plus grand qu'elle. Les sourcils froncés, il la mitrailla du regard et poussa un rire moqueur qui énerva la jeune femme.

_ Pourquoi Riez-vous ? Demanda-t-elle en restant impassible.

_ Ordre de la princesse ? Railla-t-il. Qu'est-ce qui ne faut pas entendre. Allez-vous-en, ordonna-t-il en voulant fermer la porte.

La jeune femme étant rapide, cala la porte avec son pied en foudroyant cet homme du regard.

_ Je suis la princesse de ClĂšves et je vous ordonne de me laisser entrer, insista-t-elle.

_ Et moi je suis le roi, ironisa-t-il. Et je vous ordonne de retourner dans vos quartiers jeune fille.

En proie Ă  la lassitude, elle poussa un soupir de dĂ©sespoir et baissa furtivement la tĂȘte.

_ Quelqu'un veut ma mort. J'ai fait tout ce chemin pour venir devant votre porte. Il ne tardera pas Ă  me retrouver et me tuer.

_Qui ça il ? Interrogeait-il en portant durement son regard sur elle.

Elle releva la tĂȘte, Ă©merveillĂ©e par ses yeux de couleur bleu azur qu'elle vit lorsqu'il s'Ă©tait plus rapprochĂ© d'elle.

_ J'attends ! S'impatienta-t-il.

_ Un...

_ Cunégonde!!!

La bouche lĂ©gĂšrement entrouverte, elle se retourna. Elle entendit des pas qui se rapprochaient. Elle regarda ensuite l'homme qui Ă©tait en face d'elle d'un Ɠil craintif.

_ Je vous en pris, Laissez-moi entrer, supplia-t-elle.

_ Cunégonde!!!

La voix de son ravisseur se rapprocha de plus belle. Signe qu'il n'était pas loin. Cunégonde dû s'agenouiller pour implorer son aide.

_ Relevez-vous !

Elle se leva sous son ordre et d'un geste hésitant il s'écarta de l'entrée.

_ Entrez avant que je ne change d'avis.

Toute souriante elle entra et il ferma la porte derriĂšre lui. Il accrocha son fusil au mur et s'avança vers la cheminĂ©e pour y mettre du bois. Pendant ce temps-lĂ  CunĂ©gonde scruta la piĂšce. C'Ă©tait une grande maison chaleureuse et bien rangĂ©e pour un homme s'Ă©tonna-t-elle en songeant Ă  l'appartement de son frĂšre aĂźnĂ© sens dessus dessous. En dĂ©pit de la fatigue et de la douleur qu'elle ressentit Ă  sa cheville, CunĂ©gonde ne put s'empĂȘcher d'Ă©prouver une sensation de libertĂ©. Elle s'Ă©tait enfin dĂ©tachĂ©e de l'emprise de cet Ă©nergumĂšne.

Sentant que sa robe lui colla Ă  la peau, elle ouvrit la fermeture Ă©claire et s'apprĂȘta Ă  la glisser au sol quand l'homme Ă  l'apparence froide s'Ă©cria.

_ Vous n'allez tout de mĂȘme pas vous dĂ©shabiller dans mon salon et devant moi en plus, fit-il en restant baba.

_ Pourquoi pas ! Je vous ai suppliĂ© lamentablement pour que vous me laissiez entrer dans votre maison et maintenant que j'y suis vous m'aviez laissĂ© planter lĂ  sans me donner de quoi poser mes fesses. Alors ça m'Ă©tonnerait que vous me laissez entrer dans l'une de vos chambres pour me dĂ©shabiller.

D'un geste rapide, elle laissa tomber sa robe au sol laissant découvrir sa forme généreuse, sa culotte rose à dentelle ainsi que son soutien-gorge qui couvrait à peine sa poitrine. Elle attrapa ses cheveux roux en un chignon et boitait sur le sol froid pour se tenir ensuite devant la cheminée.

Suffoqué, il écarquilla les yeux par ce spectacle qui s'offrait à lui. Il quitta le salon et revint quelques minutes plus tard avec un peignoir qu'il lança à la jeune femme.

_ Couvrez-vous !

Son ton employé lui donna froid au dos.

_ Je le ferai quand j'en aurai envie. Cependant j'ai besoin d'exposer mon corps à cette chaleur ardente du feu de votre cheminée. Permettez-moi.

_ Eh bien, je ne vous permets pas. Dans ce cas señorita je ne me dérangerai pas à vous foutre dehors ou encore mieux vous livrez à cet homme qui vous recherche, menaça-t-il sur un ton ferme.

Instantanément, elle prit le peignoir et se couvrit. Voyant qu'elle saignait du pied, il poussa une chaise devant la cheminée et l'ordonna de s'asseoir. Il revient avec une boßte à pharmacie et s'assit devant elle sur un tabouret.

_ Votre pied !

Elle lui tendit son pied et il retira le tissu imbibé de sang. Elle trembla en voyant le liquide rouge qui s'échappa de sa cheville. Elle détourna son regard pour éviter de voir le sang.

Délicatement, il appliqua une pommade sur la plaie aprÚs l'avoir désinfecté. Ce geste doux et agréable lui donna des frissons, mais il l'interrompit pour bander la plaie.

_ Vous aviez une trĂšs jolie maison, complimenta-t-elle pour briser le silence qui devenait trop pesant pour elle.

Il ne répondit pas et acheva son geste.

Fugace elle reprit la parole.

_ Chez moi, quand quelqu'un nous fait un compliment que ça soit sur notre maison ou notre physique on dit merci.

Il referma la boĂźte et se leva du tabouret.

_ Merci, remercia la jeune femme sans pour autant détacher son regard meurtrier sur lui.

_ Cet homme qui vous recherche, s'empressa-t-il de dire. Pourquoi vous cherche-t-il ? Est-ce votre Ă©poux que vous fuyez ?

_ Mon Ă©poux ?, fit-elle stupĂ©faite. Ce n'est pas mon Ă©poux et puis, je ne suis pas mariĂ©e. Je suis toujours cĂ©libataire.

_ Je ne vous ai rien demander sur ce point, fit-il référence à sa derniÚre phrase. Je m'en moque que vous soyez célibataire ou pas et puis vous mentez trÚs mal, rajouta-t-il en posant ses yeux sur son annulaire.

Elle regardait sa bague et la retirait de son doigt pour la jeter dans les flammes. Il leva un sourcil d'étonnement. Cette femme était carrément folle. Soudain quelqu'un frappa à la porte. Le visage de la jeune femme se pùlit.

À suivre...

Continuer

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