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Un Contrat Avantageux avec le PDG Dominateur

Un Contrat Avantageux avec le PDG Dominateur

Samita Leoni

5.0
avis
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186
Chapitres

Juliette Moreau pensait avoir trouvĂ© le partenaire parfait en son fiancĂ©, Bastian, jusqu'Ă  ce qu'elle dĂ©couvre sa trahison en le trouvant au lit avec sa propre sƓur. BlessĂ©e et humiliĂ©e, elle cherche du rĂ©confort dans un bar oĂč elle rencontre un homme sĂ©duisant et attirant. La nuit qu'ils partagent s'avĂšre inoubliable, mais ce qu'elle n'attendait pas, c'est que cet homme soit son propre patron, GĂ©rard Durand. GĂ©rard, un homme puissant et millionnaire, surprend Juliette avec une proposition de mariage peu conventionnelle : un contrat sans amour. Cependant, l'intense attraction qu'il ressent pour la jeune Juliette le met dans un dĂ©licat Ă©quilibre entre ses dĂ©sirs personnels et ses affaires professionnelles. Les jalousies et la possessivitĂ© de GĂ©rard posent des conflits qui dĂ©stabilisent leur relation, surtout parce qu'il n'a pas l'intention d'avoir de descendance, tandis que Juliette porte le fruit de leurs nuits passionnĂ©es. La lutte entre l'amour, les affaires et les secrets personnels menace de dĂ©chirer leur union complexe, dĂ©clenchant un tourbillon d'Ă©motions et de dĂ©cisions saisissantes.

Chapitre 1 1

J'aimais mon fiancĂ© de tout mon cƓur et j'Ă©tais impatiente de l'Ă©pouser.

Pauvre homme, il travaillait trop et ne pouvait pas reporter son voyage d'affaires, mais il m'a promis de passer tout le week-end suivant avec moi, ce qui m'a satisfaite et rendue heureuse.

Mon amie ChloĂ© avait insistĂ© pour que je sorte avec elle. MĂȘme si mon fiancĂ© n'aimait pas que je frĂ©quente les bars ou les boĂźtes de nuit, je me suis dit que ça ne me ferait pas de mal de sortir une nuit, surtout parce que je me sentais trĂšs seule.

"Tu devrais te lùcher un peu, mon amie," elle me regarda sévÚrement, "ton cher Bastian te domine comme il veut et te voilà, derriÚre lui comme un petit chien, tu es trop soumise, Juliette."

"Mais je l'aime," dis-je avec une grimace, blessée par ses paroles. "En plus, il ne veut que prendre soin de moi, quoi de mal à cela?"

Mon amie leva les yeux au ciel, impatiente.

"Non pas au point de t'interdire des choses, Juliette. Tu ne vois pas que tu vis enfermée chez toi à l'attendre, et que tu ne fais que travailler et retourner dans ton appartement ? Ce n'est pas une vie pour personne, tu es trop coincée."

"Ce n'est pas vrai," dis-je avec assurance. "Bastian et moi avons convenu de ne pas avoir de relations sexuelles et d'attendre le mariage... il a été trÚs gentil et respectueux envers moi, Chloé."

Mon amie soupira, elle ne comprendrait jamais que l'amour peut nous faire faire des folies et changer notre façon de penser.

Je n'avais simplement pas envie de sortir sans mon fiancé. Mais je me suis laissée tenter parce que j'étais vraiment un peu ennuyée et qu'il me manquait énormément.

Nous sommes entrées dans l'établissement et l'ambiance était animée. J'ai souri à mon amie et elle a commencé à bouger ses hanches au rythme de la musique, me transmettant sa joie et son audace habituelles.

"Amusons-nous Ă  fond !"

Et c'est ce que nous avons fait, mĂȘme si j'ai Ă©vitĂ© Ă  tout prix tout rapprochement avec un homme cherchant Ă  flirter avec moi, je devais rester fidĂšle Ă  mon fiancĂ©, qui arriverait certainement bientĂŽt. Rien que d'y penser, un sourire se dessinait sur mon visage.

"ChloĂ©, tu ne connais mĂȘme pas ces types," je l'ai rĂ©primandĂ©e car son attitude laissait Ă  dĂ©sirer. "Rentrons plutĂŽt, il est tard et Bastian rentre tĂŽt demain de son voyage. Je dois ĂȘtre belle pour lui."

Elle a fait la moue, car nous avions promis de venir et de partir ensemble pour Ă©viter tout danger, les rues Ă©taient trĂšs dĂ©sertes Ă  cette pĂ©riode et nous devions ĂȘtre prudentes.

Je sentais ma tĂȘte tourner un peu, mais j'Ă©tais encore suffisamment lucide pour marcher droit, contrairement Ă  mon amie qui semblait Ă©tourdie et trĂšs gaie.

"Allons d'abord chez toi," lui dis-je, voyant son état déplorable.

AprÚs l'avoir laissée saine et sauve et alors que j'étais prÚs de la sortie du bùtiment, j'ai réalisé qu'il y avait un homme qui ressemblait beaucoup à Bastian, je pourrais presque jurer que c'était lui.

"Son absence me manque beaucoup, c'est sûrement ça," murmurai-je.

J'ai ri un peu en réalisant que j'étais déjà en train d'halluciner et que je n'avais bu que quelques verres à peine.

L'homme s'est légÚrement retourné et mes yeux se sont écarquillés, c'était vraiment Bastian et il était accompagné d'une magnifique jeune femme.

J'étais trÚs surprise, choquée.

Pour Ă©viter d'ĂȘtre vue, je me suis cachĂ©e derriĂšre une colonne. Juste aprĂšs leur sortie d'un bar, j'ai dĂ©cidĂ© de les suivre, en restant Ă  distance.

Je sentais que c'Ă©tait un jeu de mon esprit perturbĂ© par l'alcool. Je ne pouvais pas croire ce que mes yeux voyaient. Mon cƓur me disait que ce n'Ă©tait pas lui, que je devrais rentrer chez moi, mais au fond de moi, je savais que ce n'Ă©tait pas le cas.

À quelques pas, se trouvait l'HĂŽtel Moonlight, ils sont entrĂ©s lĂ -bas, trĂšs absorbĂ©s l'un par l'autre, s'embrassant beaucoup, sans remarquer ma prĂ©sence.

Je transpirais Ă  grosses gouttes, l'homme que j'aimais le plus Ă©tait avec une autre femme, ce n'Ă©tait pas moi.

Ils sont entrés dans la chambre et aprÚs quelques minutes, j'ai décidé d'affronter la situation et de voir qui était la femme avec qui il me trompait.

J'ai frappé à la porte violemment, furieuse, blessée et impatiente.

Bastian a ouvert la porte, il n'avait plus de chemise et quand il m'a vu, il a ouvert de grands yeux surpris.

"Juliette, que fais-tu ici ?"

Mes yeux brûlaient à cause des larmes qui coulaient sur mon visage. Je l'ai repoussé d'un coup et suis entrée dans la chambre.

J'ai cru que j'allais m'Ă©vanouir en voyant ma propre sƓur sur le lit, Ă  moitiĂ© vĂȘtue.

"Je n'arrive pas Ă  le croire !" me suis-je retournĂ©e vers lui, furieuse, "tu couches avec ma sƓur, espĂšce d'enfoirĂ©, et toi, Sophie, comment as-tu pu me faire ça ? Nous sommes de la famille."

"Je ne regrette rien, ma petite sƓur. En vĂ©ritĂ©, tu es assez stupide, tu n'as jamais rĂ©alisĂ© que pendant un an, nous Ă©tions amants. Tu as Ă©tĂ© une idiote."

Ses paroles Ă©taient du pur venin, comment pouvait-elle ĂȘtre aussi cruelle ?

Bastian s'est approché de moi.

"Juliette, tout cela a une explication."

"Qu'as-tu Ă  expliquer ? Que toi et ma sƓur vous ĂȘtes moquĂ©s de moi ?"

Sophie m'a regardée droit dans les yeux, un sourire moqueur aux lÚvres.

"Juliette, toi et moi ne sommes pas sƓurs. ArrĂȘte de mentionner ce mot."

"Quoi ! Ne dis pas de bĂȘtises."

"Si tu ne me crois pas, demande Ă  nos parents, en plus, je ne te pardonnerai jamais de m'avoir volĂ© leur affection. Je te dĂ©teste de tout mon cƓur."

"Stop, Sophie, tes paroles me blessent."

"Tu es naïve, tu croyais vraiment que Bastian te voulait ? Tu n'es rien à cÎté de moi, tu es fade et ennuyeuse."

"Je t'ai dit d'arrĂȘter !"

"C'est la vĂ©ritĂ©, petite sƓur, tu n'Ă©veilles aucun dĂ©sir chez les hommes. Ces deux derniĂšres annĂ©es, Bastian a-t-il jamais voulu te toucher ?"

Il s'est interposé entre nous.

"Sophie, arrĂȘte, s'il te plaĂźt."

"Je suis idiote, j'ai fait confiance Ă  la mauvaise personne, je vous souhaite beaucoup de bonheur, je ne serai pas un obstacle dans votre relation, adieu."

À ce moment-lĂ , Bastian m'a attrapĂ©e par le bras, Sophie lui a demandĂ© de me lĂącher et de me laisser en paix.

"Belle, laisse-moi t'expliquer comment les choses se sont passées."

"Ne m'appelle plus belle, il n'y a rien à expliquer, cette relation est terminée, tu es un imbécile et pourtant tu as eu le culot de me demander en mariage, ne me parle plus jamais."

Je suis partie en pleurant, je ne pouvais pas assimiler ce que mes yeux avaient vu, et les paroles de Sophie ne cessaient de tourner dans ma tĂȘte.

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