RUTH est une fille unique issue du couple TCHANA André Rosalie. Elle est trÚs belle de figure. Jusqu'à l'ùge de 27 ans, elle ne parvenait pas à se trouver un partenaire de vie pourtant c'était son désir le plus profond. Malgré cela, elle avait gardé sa dignité de fille. Dans son village, vivait le roi qui était trÚs apprécié par ses sujets. Lorsque ce dernier le nommé KUITAT Magloire était trÚs malade, on lui administra plusieurs soins, chercha les meilleurs médecins mais sa santé était toujours dégradante. Sa femme avait également une santé précaire et ne pouvait plus satisfaire les besoins physiques du roi. Les deux avaient trois enfants : Nathan, Jacobin et Daniella. L'un des serviteurs voyant la situation critique de son maßtre proposa au Roi et ce, en présence des autres de chercher une fille vierge pour réchauffer le Roi afin qu'il vive encore plus longtemps sur terre. Le pÚre de Ruth étant trÚs proche de certains serviteurs du Roi, fut informé de la nouvelle et décida de donner sa fille au Roi. Ruth qui au départ s'opposait à cette idée de son pÚre finit par céder. AprÚs 6 mois de mariage, Le Chef mourut et laissa Ruth à nouveau seule. Il y eut une guerre de succession entre les fils du Roi et Ruth se retrouva tiraillée entre le successeur légitime et celui qui voulait arracher le pouvoir. Finalement, une histoire d'amour naquit entre le nouveau Roi et Ruth. Restez scotchés pour suivre cette histoire pleine de suspens.
Je m'appelle Ruth TCHANA, je suis une fille trÚs belle, de nationalité camerounaise. De taille moyenne, je suis une femme qui a connu des Moments trÚs difficiles. Je pensais au départ que la beauté d'une femme lui garantissait automatiquement l'amour d'un homme.
Malheureusement, j'ai eu des dĂ©ceptions amoureuses qui m'ont rendu triste pour longtemps. Au regard de mon Ăąge, je me disais qu'il y avait sĂ»rement une malĂ©diction qui planait sur ma tĂȘte.
Quand j'étais en classe de terminale, j'avais accepté les avances de mon camarade de classe qui était d'ailleurs le plus brillant. Il y avait 2 ans d'écarts entre lui et moi. Notre relation qui avait commencé en fin d'année fur écoutée par son voyage hors du pays. Si les larmes pouvaient sécher définitivement, les miennes auraient tari.
La nouvelle l'Ă©tait parvenue par ma mĂšre qui avait rencontrĂ© sa mĂšre par hasard, dans une boutique oĂč elle faisait les achats. Elle m'avait retrouvĂ© Ă la cuisine.
_ ma fille tu n'as pas encore fini la cuisine ?
_ je suis presque à la fin Mama. Avais-je répondu.
_ avant que je ne te dise ce que j'ai appris, sache que Dieu réserve le meilleur pour toi.
_ hum ! Quand tu commences Ă parler ainsi je crains de recevoir une mauvaise nouvelle.
_ ce qui est mauvaise nouvelle pour nous les hommes n'est pas forcément une mauvaise pour Dieu.
_ qu'est ce que tu me caches Mama ? Tu sais trĂšs bien que je n'aime pas que l'on tourne autour du pot.
Je parlais en servant le repas dans les couverts. Il fallait disposer tout Ă table car mon pĂšre n'allait pas tarder Ă venir.
_ j'ai appris que ton ami s'est envolé pour l'Allemagne il y a quelques jours.
A cet instant on aurait dit que mon cerveau avait cesser de fonctionner.
_ Mama qui t'a raconté des conneries pareilles, j'étais au téléphone avec lui mais il ne m'a rien dit.
_ oui parce qu'il Ă©tait de mauvaise foi. Il est parti il y a deux jours.
Je suivais ma mĂšre en silence et les larmes inondaient mes joues.
_ Ma fille cesse de pleurer. On ne peut savoir ce que l'avenir nous réserve.
_ facile Ă dire Mama. Si tu connaissais les projets que nous avions tu ne parlerais pas ainsi.
En effet, mon ami m'avait promis le mariage et je ne n'attendais plus qu'on finisse nos études supérieures pour entrer dans le monde professionnel.
Pendant que ma mĂšre me consolait, mon pĂšre vint nous trouver dans la salle Ă manger.
_ Ma fille pourquoi pleures-tu ?
Ma mĂšre prit la parole avant moi et se mit Ă lui expliquer la situation.
_ son ami qui lui avait promis mariage a voyagé sans lui dire au-revoir.
_ donc tu croyais vraiment que qu'un camarade de classe pouvait t'Ă©pouser Ruth ? Demanda-t-il.
_ je ne fais que lui dire que Dieu doit avoir réservé le meilleur elle.
Ce jour mes parents me donnĂšrent tous les conseils possibles mais c'Ă©tait vraiment une pilule amĂšre et trĂšs difficile Ă avaler.
Quelques temps plus tard, j'avais réussi à oublier cette fùcheuse histoire.
AprĂšs mon baccalaurĂ©at, que j'avais obtenu la mĂȘme annĂ©e, j'avais dĂ©cidĂ© de faire des Ă©tudes en commerce international. Trois ans plus tard j'avais obtenu ma licence.
Pour entrer dans la vie active ce n'Ă©tait pas du tout facile. Ne voulant plus ĂȘtre Ă charge Ă mes parents, j'avais dĂ©cidĂ© de m'installer Ă mon propre compte : je vendais des habits prĂȘt Ă porter et pouvais mĂȘme intervenir dans certaines situations financiĂšres en famille.
Un jour, je fis la rencontre d'un homme d'affaires qui s'intéressa à moi et me promis à son tour mariage. Je croyais naïvement à ce moment que c'était l'homme de ma vie. Nous avons fait six mois de relation, mais un jour à tout Hazard, je l'avais rencontré avec une femme et deux enfants.
Il ne m'avait pas vu venir vers eux. Ils Ă©taient placĂ©s Ă cĂŽtĂ© de sa voiture. J'approchai avec hĂ©sitation car je croyais m'ĂȘtre trompĂ© mais malheureusement, c'Ă©tait bien mon 2e prĂ©tendant.
_ salut !
Il se retourna brusquement, visiblement surpris par la voix La femme qui Ă©tait avec lui se retourna
_ Qui est-ce chéri ?
CE fut un choc pour moi. Il m'avait pourtant dit qu'il était célibataire.
Pris de court, se retourna et voulait me tenir par la main pour m'amener Ă l'Ă©cart mais je ne lui avais pas laisser l'occasion.
_Quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ? Questionna la dame.
_rien ne se passe ici ma chérie, cette fille est une partenaire d'affaires accorde-moi quelques minutes avec elle.
Elle me regardait sans aucune Conviction dans son regard.
_ Je ne veux pas te déranger cher partenaire, je pense que tu dois d'abord satisfaire madame. Je parlais en lui lançant un regard noir.
J'avais déjà compris que le monsieur s'était moqué de moi.
Pour ne pas créer des problÚmes de à sa femme, je m'éclipsais comme si rien ne s'était passé.
J'avais juré que je ne vais jamais batailler avec une femme pour un homme et ça n'allait pas commencé avec cette dame.
Je ne savais plus que penser des relations amoureuses. Visiblement tout le monde n'Ă©tait pas fait pour ĂȘtre aimĂ© : pensais je.
J'avais encore pleuré pour cette nouvelle déception au point de perdre quelques kilos bien qu'étant déjà assez mince.
Entre temps mes amis se mariaient et accouchaient leurs enfants. J'allais chez elle mais par moment elles me traitaient comme une persona non grata.
Je me rappelle du jour oĂč j'Ă©tais allĂ©e a l'anniversaire de mariage de NadĂšge mon amie d'enfance.. J'avais achetĂ© un cadeau spĂ©cial pour elle. Lorsque je lui avais tendu le paque, sa rĂ©action me surprit.
_ ma copine il ne fallait pas trop te déranger. M'avait-elle chuchoter à l' oreille parce qu'elle était avec son mari.
_Ekie ! Comment tu peux dire ça ? Au dernier anniversaire je n'y Ă©tais pas je ne pouvais pas quand mĂȘme rater celui-ci.
_ pour ĂȘtre sincĂšre, je ne voulais pas que les gens viennent beaucoup.
_je suis maintenant classer parmi les gens ?
_ ma copine, le dehors est mauvais la façon dont les filles arrachent les maris de leur copine fait peur ces derniers temps.
A l'entendre parler, je fus saisie d'une grande tristesse. Je dépassais NadÚge en ùge mais n'avait jamais eu de mauvaises intentions à son égard. Je voulais me marier mais loin de moi la pensée de séduire le mari de quelqu'une encore moins celui de ma copine.
Le temps passa, mes affaires Ă©voluaient tout doucement. Curieusement, jusqu'Ă l'Ăąge de 27 ans je vais me retrouvais toujours dans le cĂ©libat. A un moment de ma vie, j'ai mĂȘme pensĂ© qu'on m'avait jetĂ© un sort.
Toutes mes copines étaient mariées et avaient de bonnes situations sociales.
______Chez le Roi Kuitat Magloire____
Eliab Jeune serviteur du Roi
Le roi était un homme de nature trÚs fort et toujours en bonne santé. Il travaillait dur pour voir le royaume de développé.
Un matin, tous ses serviteurs furent inviter 1 son chevet car il ne sentait pas bien. Il était trÚs fatigué. Les examens ne révélÚrent pas de quoi il souffrait.
Tout le monde Ă©tait dĂ©passĂ© par la situation de sa majestĂ© y compris moi-mĂȘme.
Son fils aĂźnĂ© Nathan ne cessait de chercher les meilleurs mĂ©decins pour le soigner. Il Ă©tait trĂšs proche de son pĂšre. Son frĂšre Jacobin Ă©tait hors du pays pour une mission spĂ©ciale ça faisait 02 ans. Sa mĂšre quant Ă elle prĂ©sentait des signes de fatigue et ne pouvait plus prendre soins du chef comme il se devait. Ăa faisait longtemps que l'on ne l'avait pas vu chez le roi dans son rĂŽle d'Ă©pouse.
Le royaume Ă©tait aux abois. Que se passait-t-il ?
Un soir tous les sujets du Roi l'entourĂšrent car son Ă©tat Ă©tait devenu plus critique. Les rĂ©sultats d'examens ne rĂ©vĂ©laient rien de bon et un mĂ©decin avait mĂȘme dĂ©clarĂ© que le Roi ne pouvait plus vivre pour plus de deux semaines.
Le roi avait fourni beaucoup d'efforts ce jour et assit sur son lit, il dialoguait avec ses sujets. Chacun essayait de proposer des solutions, maid rien ne semblait l' intéresser.
A un moment donné, Je pris la parole aprÚs l'intervention des serviteurs qui ne cessaient de monopoliser la parole.
_ m'belong (l'un des Ă©loges qu'on donne aux chefs traditionnels Ă l'ouest Cameroun) permettez-moi de vous donner cette derniĂšre proposition.
Les autres se mirent Ă murmurer parce qu'ils se demandaient ce qu'un jeune homme comme moi pouvait bien donner comme solution quand les plus grands serviteurs n'avaient pas pu.
_ permettez-lui de s'exprimer dit le Roi.
Il avait parlé si fort qu'on aurait dit qu'il avait retrouvé toutes ses forces. En réalité ça faisait longtemps qu'on avait plus entendu cette voix empreinte de force.
_ M'belong ! Je pense que vous avez besoin d'une jeune fille vierge pour vous réchauffer afin que vous viviez plus longtemps.
Les autres serviteurs se mirent Ă rire. Les Histoires de Patie-LHP
Le Roi souria et dit :
_ ne vous moquez pas de lui, je trouve son idée géniale,
Surpris tous s'Ă©criĂšrent :
_Quoi !
J'Ă©clatais de rire et dit :
_ vous pensez que la sagesse se trouve toujours chez la personne ĂągĂ©es oĂč quoi !
_ taisez_vous avait dit le roi. Je veux une vierge ici dans deux jours.
J'avais proposé l'idée mais étais loin d'imaginer que le Roi allait accepter et donner un délai si court pour lui trouver une Vierge.
Les autres me jetĂšrent un regard interrogateur. J'Ă©tais un peu gĂȘnĂ© dans la mesure oĂč pour trouver les jeunes filles vierges Ă©tait devenue quelque chose de difficile.
_ tu as cherchĂ© et tu as trouvĂ©. OĂč vas-tu dĂ©nicher une fille vierge de nos jours?
Je me contentais de gratter ma tĂȘte car je voyais bien que ce serait une mission difficile en 2 jours seulement.
_ mettez-vous tous au travail et cherchez-moi une fille vierge, Ce travail n'est pas seulement pour Eliab qui a émis l'idée.
Vous pouvez maintenant disposer j'ai besoin de me reposer. N'oubliez pas de Demander aux servants de me préparer un bon bouillon de pommes.
Lorsque tous se mirent Ă partir, le roi m'ordonna de rester. AussitĂŽt, je me rapprochais de lui pour savoir ce qu'il voulait.
_ M'belong ! Je vous Ă©coute.
_ prends mon téléphone et appelle de ma part Jacobin. Je voudrais entendre sa voix.
Je composai le numéro Watsapp de Jacobin et passais le téléphone au Roi dans la minute qui suivait.
Lorsque le téléphona sonna, je le lui tendis immédiatement sans placer un mot.
Ils communiquerent pour quelques minutes et puis il me passa le téléphone.
_ mon prince comment allez-vous ?
_ je vais bien mais aprĂšs avoir causer avec mon pĂšre, j'ai eu l'impression qu'il ne va pas bien.
Pour le rassurer je me contentais de lui dire que tout Ă©tait sous contrĂŽle.
_si tu le dis, je ne peux que te faire confiance. BientĂŽt je vais finir ce pourquoi je suis sorti du pays. S'il te plaĂźt je compte sur toi pour me dire comment mon pĂšre et ma mĂšre se portent. Je suis mĂȘme prĂȘt Ă rentrer pour les voir avant de rentrer.
_point n'est besoin de te déranger répondis-je.
Fin de conversation.
Je me reprochais d'avoir caché l'état de santé du roi à son fils, mais il le fallait. Ayant déposé son téléphone, je 0rus aussi la route.
_ je vais devoir partir M'belong.
Il ne répondit pas parce que le sommeil l'avait emporté.
Je pris la peine d'aller informer les servantes de la commande du Roi car depuis qu'il était tombé malade, c 'est moi qui gérait cet aspect. Il ne voulait pas trop de rapprochement avec des femmes. Pour lui elles étaient pleurnichard es et en voyant son état de santé, 6out le village allait recevoir ici formation qu'il nous 1vzi5 recommandé de cacher jusqu'à son fils Jacobin. Seuls ses enfants Nathan et Daniella étaient au courant.
J'attendais donc le temps qu'il fallait pour la cuisson et lorsque le repas fut prĂȘt, j'allais servir le Roi.
_ m'belong je vous apporte votre commande.
Il semblait profondĂ©ment endormi mais je savais qu'il entendait tout ce que je disais, il aimait agir ainsi pour voir comment les gens de son entourage se comportaient. Je me rappelais d'une fois oĂč il avait fait semblant de ne pas voir et l'un des serviteurs avait pris 50 milles dans son porte feuille. Juste au moment oĂč il voulait sortir le roi lui avait demandĂ© de remettre vite son argent en place. AprĂšs cet 8ncident, ce dernier avait Ă©tĂ© chassĂ© de la chefferie.
J'étais donc debout attendant qu'il réagisse. AprÚs 5 minutes d'attente, il se retourna et dit :
_Eliab le bouillon est dĂ©jĂ prĂȘt ?
_ oui M'belong !
_Pose-le sur ma table de chambre je vais manger plus tard.
_pas question M'belong je ne sortirai pas d'ici tant que vous n'aurez pas mangé.
_Qui commande ici ? Gronda-t-il
Depuis le début de sa maladie il faisait trop de caprices et parfois je le nourrissais pour l'obliger à avaler quelques bouchées de nourriture.
A cette question je n'avais pas répondu mais m'étais contenté de rapprocher le guéridon à son chevet. Le couvert y étant placé.
Lorsque j'ouvris le couvert, il me regarda avec un sourire car l'odeur Ă©tait bonne.
_tu es mon serviteur le plus tĂȘtu mĂȘme si par moment tu as des idĂ©es gĂ©niales. J'espĂšre que tu vas rĂ©ussir Ă me trouver une vierge.
Sans placer à nouveau un mot, je mis une quantité de pomme dans un plat et l'aidai à se relever.
Cette fois, il ne me repoussa pas mais se mit à manger. Je faisais l'effort de ne pas le fixer de peur de recevoir une correction. Il m'avait toujours déconseiller de le regarder en face. Une fois son repas terminé, je me décidais de rentrer pour aller à la recherche d'une fille vierge.
Dans mon voisinage je menais ma petite enquĂȘte tout comme les autres serviteurs du roi.
Tout se faisait en sourdine et de bouche à oreille. Le premier jour fut sans résultat.
Le 2e jour, tous les serviteurs firent des recherches et décidÚrent de se rencontre chez le le roi pour une mise au point aux environs de 12 heures.
Ce jour le roi se sentait trÚs fatigué et ne voulu pas nous recevoir.
_ je ne sais pas oĂč le sorcier ci a puisĂ© l'idĂ©e de chercher une fille vierge au roi ? questionna l'un de nous
_ vraiment la tĂȘte de quelqu'un va exploser ici. A notre Ă©poque on trouvait facilement les vierges mais aujourd'hui on n'en trouve pas parmi 1000. RĂ©torqua l'autre.
J'Ă©tais moi-mĂȘme dĂ©passĂ©. Avec ma tĂȘte baissĂ©e, je n'avais pas d'autre choix que de subir. Trop parler n'est pas bien, pensais-je.
Je savais que tous allaient me passer un savon car jusque lĂ on n'avait pas trouvĂ© de filles vierges mĂȘme chez les plus jeunes de la tranche de 18 Ă 20 ans.
Il voulait en faite une vierge de la tranche de 18 ans et plus.
_ petit prétentieux tu as vu ce que tu as orchestré ? Demanda le plus ùgé.
_ il nous reste encore cet aprĂšs midi pour trouver une Vierge ne nous dĂ©courageons pas. Je voulais seulement Ă©gayer le cĆur du Roi qui semble trĂšs seul. Avais rĂ©pliquĂ© avec peu d'assurance.
_ tu n'avais qu'a dire qu'on lui cherche une fille bonne que de mettre le mot vierge sur ça. Rétorqua l'un.
_ au lieu de rester lĂ a bavarder, je pense que nous devons continuer a chercher.
Ce jour Ă©tait celui oĂč j'ai eu la plus grande pression de ma vie.
J'avais mĂȘme sondĂ© les servantes du palais mais n'avais rien trouvĂ©. Je commençais Ă regretter ma proposition, si on ne trouvait pas une fille vierge dans les dĂ©lais, la sanction allait ĂȘtre grave. Le Roi n'aimait pas les promesses n'ont tenues.
Nous nous étions séparés en queue de poisson dans l'optique de continuer la recherche.
On était déjà à moins de 3 heures de la fin de la journée, je marchais comme quelqu'un qui s'était égaré lorsque que j'étais tombé nez à nez avec un papa que j'affectionnais beaucoup.
_ mon fils tu ne vois plus bien ? Tu as failli me renverser.
_je m'excuse mon pĂšre, ma tĂȘte est en l'air.
_votre génération me dépasse, vous avez maintenant des problÚmes plus que vos parents ?
_ papa cette fois ci ce n'est pas comme tu penses. En voulant sauver le roi je me suis mis dans un sale pétrin.
J'avais pris la peine de lui expliquer la situation et il m'avait promis de m'aider mais à condition. Que j'aille demander au Roi de me donner un jour supplémentaire pour lui trouver une vierge.
Comme je n'avais pas de d'autre choix, j'acceptai la proposition.
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Une fois dans la chambre du roi je me mis presque Ă genoux pour lui demander cette faveur. Contre toute attente, il accepta.
__Papa TCHANA__
J'avais aussi promis sous un coup de tĂȘte d'aider le jeune Eliab. OĂč allais-je trouver une vierge ? Je ne maitrisais rien de la sexualitĂ© de ma fille pourtant si elle Ă©tait vierge, j'allais la proposer sans rĂ©flĂ©chir.
Ses déceptions amoureuses connues auprÚs des jeunes m'avaient permis de comprendre que parfois les vieux sont meilleurs en amour. En regardant mon cas, je m'estimais meilleur car je n'avais jamais tromper ma Rosalie.
Ce soir j'étais allé retrouver ma femme dans la chambre.
_Bonsoir ma femme.
Quand je voulais flatter ma femme, je l'appelai ma femme plus encore quand je voulais lui soutirer les informations.
_ bonsoir ! C'est quoi cette mine d'enterrement ?
_ ma femme je me suis laisser entraĂźner par les Ă©motions mais maintenant je regrette.
Elle me fixa longuement avant d'ouvrir Ă nouveau sa bouche.
_ Qe me fais pas peur hein, tu es entrer dans le « famla » ou quoi ? (le famla désigne la sorcellerie)
Je ne savais pas s'il fallait en rire ou en pleurer car sa question Ă©tait une surprise.
_ Que vas- tu chercher toi ?
Les serviteurs du roi Kuitat cherche une fille vierge pour lui.
_ eeuille ! ils veulent en faire un sacrifice ou quoi ?
_ tu n'as que les idées tordues aujourd'hui on dirait
_parce que tu trouves normal que l'on cherche une fille vierge pour un roi qui nage déjà dans 60 ans. Répliqua -t-elle.
_ qui sommes nous pour contredire les ordres du Roi ?
Hum ! Les choses de la chefferie marmona t-elle.
_ Si notre fille était vierge, je n'hésiterai pas à l'envoyer au roi.
_ Qu'est ce qui te fait croire que Ruth n'est pas vierge.
Un peu surpris je fixai encore bien ma femme.
_ Ma femme si elle est vierge s'il te plaßt dit le moi, c'est une occasion à ne pas rater. Elle deviendra reine et en plus les jeunes ont bien montré qu'ils ne peuvent pas prendre soin d'elle.
_ Elle est bel et bien vierge. Pendant ses aventures amoureuses, elle n'a jamais laissé un homme embrassé son sein.
_ DÚs que j'avais eu la certitude que ma fille était vierge, je n'ai pas hésité à tirer ma femme de la chaise pour esquisser quelques pas de Salsa que je mimais.
_ Tu chantés la victoire avant la guerre mon cher mari. Es-tu sûr que ta fille va accepter d'épouser un homme de cet ùge ?
_ au lieu qu'elle moisisse dans le célibat mieux elle épouse un vieux ma femme.
Le lendemain matin, j'appelai ma fille pour discuter avec elle. Ma fille Ă©tait trĂšs soumise et me faisait confiance par-dessus tout.
___RUTH__
Un jour, pendant que je lisais une histoire intitulée « Rosy la villageoise » écrite par Poliandine Tchinda, mon pÚre m'appela avec une voie qui semblait indiquer l'annonce éventuelle d'une bonne nouvelle.
_ Ruth vient rapidement, j'ai une bonne nouvelle Ă t'annoncer.
Je fus prise de cours et mon cĆur se mit Ă battre rapidement.
_ j'arrive papa avais-je répondu.
_ (mon pÚre racla sa gorge) tu sais ma fille ! Votre génération ignore beaucoup de choses.
Je me contentais de le regarder pendant qu'il enchaĂźnait avec son discours. HonnĂȘtement je ne comprenais pas encore oĂč il voulait en venir.
_Je suis un homme d'expérience et je pense qu'il est temps que je te positionne.
Jusque-là nous étions encore debout devant la véranda.
Chapitre 1 1
20/11/2023
Chapitre 2 2
20/11/2023
Chapitre 3 3
20/11/2023
Chapitre 4 4
20/11/2023
Chapitre 5 5
20/11/2023
Chapitre 6 6
20/11/2023
Chapitre 7 7
20/11/2023
Chapitre 8 8
20/11/2023
Chapitre 9 9
20/11/2023
Chapitre 10 10
20/11/2023
Chapitre 11 11
20/11/2023
Chapitre 12 12
20/11/2023
Chapitre 13 13
20/11/2023
Chapitre 14 14
20/11/2023
Chapitre 15 15
20/11/2023
Chapitre 16 16
20/11/2023
Chapitre 17 17
20/11/2023
Chapitre 18 18
20/11/2023
Chapitre 19 19
20/11/2023
Chapitre 20 20
20/11/2023
Chapitre 21 21
20/11/2023
Chapitre 22 22
20/11/2023
Chapitre 23 23
20/11/2023
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