Ce livre parle de la famille Happy originaire du Nord-Ouest Cameroun. C'est une famille trĂšs riche, enviĂ©e et apprĂ©ciĂ©e Ă Douala, leur ville de rĂ©sidence. Dans le monde des affaires, dans ses entreprises, dans le milieu politique, les lycĂ©es et UniversitĂ©s etc... on ne manquait pas de la citer comme une rĂ©fĂ©rence. On avait souvent entendu certaines femmes dĂ©nigrer leur mari en comparaison Ă la vie de monsieur Happi qui savait donner le meilleur de lui-mĂȘme aux siens et particuliĂšrement Ă sa femme Vera. Monsieur et Madame Happy ont eu deux merveilleuses filles. La premiĂšre Patricia Happy et la 2eme Perla Happy. Monsieur Happy ne privait sa famille de rien. La famille avait toujours vĂ©cu dans l'harmonie jusqu'au jour oĂč un incident malheureux se produisit. pendant les investigations, les enquĂȘteurs dirigĂ©s par le commandant Stephen Bata dĂ©couvrirent des choses qui allaient surprendre tout le monde y compris les proches des Happy. L'une des filles Happy sera malheureusement trĂšs AffectĂ©e au regard des circonstances de la dĂ©couverte. Elle Ira jusqu'Ă prendre des dĂ©cisions trĂšs radicales, car déçue par l'hypocrisie de son entourage. Les apparences peuvent ĂȘtre trompeuses...
___Patricia Happy___
Nous avions coutumes de dĂźner Ă 19h00.
Maman avait préparé un bon atchou et nous n'attendions plus que papa pour nous régaler.
Il s'approcha de nous avec un grand sourire annonciateur d'une bonne nouvelle.
Il s'excusa d'avoir pris plus temps nous empĂȘchant ainsi de manger le plus tĂŽt.
M. Happy :les mains dans la poche regardant sa femme), ma chérie nous sommes sur le point de devenir la famille la plus riche de la région.
Mme Happy : jure !
Moi : c'est chaud c'est déjà à ce niveau ?
M. Happy : je t'ai toujours dit que je ferai tout pour nous hisser au plus haut sommet dans cette région.
Mme Happy : waouh ! Je te félicite pour ta détermination dans le travail mon tendre époux.
M. Happy : c'est aussi grĂące Ă toi que je m'en sors.
Nous nous contentions de les Ă©couter Ă©changer.
Mr Happy : Perla tu ne dis rien ?
Perla : bien sûr que si papa, je suis éberluée par le succÚs de notre famille.
M. Happy : c'est le travail qui paie ma fille. Dieu me récompense pour mes nuits sans sommeil.
Je les observais et ne savais quoi dire. Mon pĂšre Ă©tait trĂšs travailleur et cela se traduisait par ses allers et retours tant Ă l'intĂ©rieur qu'Ă l'extĂ©rieur du pays pour des rencontres d'affaires. Il Ă©tait toujours trĂšs attentionnĂ© envers nous et plus encore avec Perla ma petite sĆur. Leur complicitĂ© Ă©tait remarquable au premier contact.
Je m'approchais à mon tour de lui pour lui adresser mes vives félicitations.
Mr Happy : Patricia, vous ĂȘtes ma seule raison de vivre. Je voudrais que tu te donnes davantage comme Perla et nous allions certainement passer Ă un autre pallier dans 6 mois.
Moi : papa tu dis toujours que je dois me donner Ă fond pourtant je trouve que je me donne suffisamment Ă fond pour voir les choses avancer.
Mr Happy : c'est vrai mais il va falloir te surpasser pour atteindre le niveau que j'attends de toi.
Moi : okay mon papa d'amour, je ferai des efforts supplĂ©mentaires pour ĂȘtre plus productive mais de grĂące, ne m'oblige pas Ă abandonner ma passion.
M.Happy : je ne saurai le faire, d'ailleurs je suis prĂȘt Ă investir pour que tu aies ta propre fondation.
Moi : merci papa de me comprendre. Tu es le meilleur papa du monde.
Perla : papa que dirais-tu si on allait fĂȘter notre rĂ©ussite au bord de la mer Ă Kribi.
M. Happy : l'idée n'est pas mauvaise, il faudrait faire un programme avec ta mÚre et ta soeur et me donner le compte rendu.
AprÚs ces moments de réjouissance, mon pÚre prit la route pour se rendre au travail.
Perla : youpii ! on ira se divertir a Kribi
Mme Happy : je me vois déjà entrain de déguster les crevettes sautés.
Moi : je vais pouvoir goĂ»ter aux gambas. La derniĂšre fois oĂč nous Ă©tions allĂ©s, j'avais pas mangĂ© car je souffrais de problĂšmes digestifs.
Mme Happy : s'adressant Ă Perla, tu sais que je suis trop prise ces derniers temps, j'ai rendez-vous avec mon esthĂ©ticienne demain. Fais le programme avec ta sĆur Je vous fait entiĂšrement confiance.
Moi : je m'en veux pas si je ne fais pas le programme avec toi Perla, j'ai moi aussi une urgence.
Perla : on dirait que cette idée de voyage ne vous plaßt pas.
Mme Happy : ne dis pas de bĂȘtises, tu sais trĂšs bien que j'aime la bonne vie et plus encore les voyages. Fais-nous un programme.
Perla : c'est ça ! je suis votre moins chÚre ici.
Moi : voilĂ ! Tu veux dĂ©jĂ crĂ©er des problĂšmes lĂ oĂč il n'y en a pas.
Quelques plus tard.
M. Happy : le chauffeur ne va pas tarder Ă venir. Il faut ĂȘtre tous prĂȘts avant 14 heures nous aurons la journĂ©e de Samedi pour faire le tour de Kribi.
Tous Ă©taient trĂšs excitĂ©s par rapport au voyage. De mon cĂŽtĂ© je n'y accordais pas trop d'importance. Pour ne pas les frustrer par un refus, je dĂ©cidais de me joindre tout de mĂȘme Ă eux sans aucun protocole. Les voyages divertissements c'est pas mon affaire.
Je n'aimais pas beaucoup les ambiances festives, mais ma sĆur est tout mon contraire parfois elle sortait mĂȘme seule avec mon pĂšre pour aller Ă des fĂȘtes. Pour tout dire c'est son portrait crachĂ©. Je peux dire que j'Ă©tais toujours comme l'intruse de la famille de part mes penchants.
Tout Ă©tant fin prĂȘt, nous primes la route pour Kribi Ă bord de la nouvelle voiture de papa. Le chauffeur avait pour mission de nous y conduire saints et saufs.
Dans la voiture pendant que Perla s'agitait, j'avais la tĂȘte baissĂ©e car je lisais les actualitĂ©s sur Facebook.
Perla : pour une fois détache toi du téléphone et observe tout autour de toi ma grande.
Moi : j'attends qu'on sorte des embouteillages de Yassa. C'est alors que je pourrai relever ma tĂȘte. Les bouchons me tapent sur les nerfs petite sĆur.
Perla : hier j'ai entendu parle d'une affaire de porti porta. As-tu lu un post Ă ce sujet ?
Moi : pas du tout je lis autre chose . C'est quoi cette affaire de porto porta ?
Perla voulait me répondre quand mon pÚre l'interrompit en lui demandant si elle avait fini avec les semestrielles.
Perla : oui papa nous avons fini hier.
Poliandine Tchinda
M.Happy : faites trÚs attention avec ce que les gens racontent dans les réseaux sociaux.
Moi :papa tu n'as pas à te déranger pour moi. Je sais ce que je cherche dans les réseaux sociaux. Il y a trop de Fake news et si tu n'es pas vigilant, tu peux tomber dans le piÚge du mensonge.
M. Happy : trĂšs bien. Si vous n'ĂȘtes pas tĂ©moin de quelque chose, n'acceptez pas.
Moi : papa il y'a cependant des tĂ©moignages vrais mĂȘme si nous ne sommes pas des tĂ©moins oculaires, notre esprit nous dit que c'est vrai.
Perla : on est déjà sorti de Yassa. Franchement quand les gens disent que Kribi est à 2 heures de Douala, ils oublient de préciser que les bouchons peuvent nous prendre 2 heures et on se retrouve à mettre 4 heures en route.
Mme Happy : effectivement ! Il faut tenir compte des bouchons quand on estime le temps d'une distance Ă Douala.
Il y eut aprÚs ce moment un temps de silence. Mon pÚre ne cessait de répondre au coup de fil de ses partenaires. Nous étions trÚs heureux de faire ce voyage pour nous divertir.
Quelques heures plus tard, nous arrivĂąmes Ă l'hĂŽtel qui devait nous abriter pendant quelques jours.
Ma mÚre et mon pÚre prirent une chambre, Perla et moi une autre qui avait une vue sur la mer. Il faut dire que la ville est entourée d'eau et on pouvait aller à la plage derriÚre l'hÎtel.
Nous commandĂąmes les plats au restaurant de l'hĂŽtel pour dĂźner et nous reposĂąmes pour ĂȘtre en forme le lendemain.
Aux environs de 4 heures je guettais ma sĆur sur le lit et ne la vit point. Cela ne me gĂȘna pas car mĂȘme Ă la maison Ă Douala elle le faisait. On dĂ©part j'avais stressĂ© mais elle me rassura qu'elle Ă©tait au tĂ©lĂ©phonĂ© avec son petit ami.
Je savais que ce dernier Ă©tait trĂšs riche de part les prĂ©sents qu'il lui offrait. Ăa faisait 2 ans qu'elle le faisait mais je n'avais pas encore eu l'occasion de le rencontrer.
Le lendemain je me réveillais presque en sursaut lorsque ma mÚre vint toquer dans notre chambre.
Mme Happy : les filles dans 30 minutes on ira en ville.
Moi : a-t-on déjà trouvé un guide touristique ?
Mme Happy : bien sûr tu connais ton pÚre. Il était en contact avec un guide depuis Douala. Ils ont juste pris rendez-vous ce matin. Les Histoires de Patie-LHP.
Perla : j'ai tellement mal au corps, on dirait que j'ai transporter une tonne de pierres. (En s'etirant)
Moi : ça peut ĂȘtre les effets du voyage.
Perla : peut-ĂȘtre, pourtant tu n'as rien.
Moi : ou alors le fait que tu interrompts ton sommeil réguliÚrement pour communiquer avec ton petit ami. Je pense que tu dois trouver une heure qui ne te sera pas préjudiciable. Dieu merci je n'ai pas le temps pour les amourettes.
Perla : hahaha ! A chacun son tour chez le coiffeur.
Mme Happy : arrĂȘtez de bavarder et allez prendre un bain je ne veux pas que votre pĂšre vienne m'accuser que je n'ai pas pris les choses en main.
Moi : okay madame Happy je me rends. En me dirigeant vers la douche ou j'optais pour un bain chaud.
Perla me suivit quelque temps plus tard et en 30 minutes, nous Ă©tions prĂȘtes. Chacun enfila une tennis un jean pour ĂȘtre plus relaxe. Le guide commença la visite guidĂ©e pars les chutes de la Lobe. Que la nature est belle ! J'observais les pĂȘcheurs qui accouraient vers nous pour nous demander de passer la commande soit des gambas, des crevettes et autres pour que ce soit cuisinĂ© Ă temps.
Tu pouvais voir l'orgueil de la mer se manifester au travers des vagues. Les jeunes kribiens habituĂ©s aux eaux s'y approchaient sans crainte pendant que mon cĆur ratait de temps Ă autre un battement quand je voyais une grande vague.
Apres avoir passer la journée à manger et visiter la station balnéaire de Kribi, nous retournùmes à l'hÎtel vers 17 heures. Le lendemain, papa nous accorda la matinée à notre demande pour aller à la plage entre nous les filles.
Heureusement que nous avions acheté des bikinis pour la circonstance. Nous avons bien joué avec l'eau sans aller dans la profondeur comme le faisaient les autochtones. J'avais pris beaucoup de photos souvenir.
Sur le chemin de retour, par inadvertance, j'avais heurté un homme qui visiblement était un aßné et s'il ne m'attrapa pas avec ses bras musclés, j'aurai mange du sable.
Lui : je suis désolée mademoiselle.
Moi :c'est moi la fautive vous n'avez pas Ă ĂȘtre dĂ©solĂ©. En me retirant de son bras. Je n'eus mĂȘme pas le temps de le remarquer. Mais continuais mon chemin. Ma sĆur et moi retournĂąmes retrouver les parents.
J'avais déjà 24 ans et Perla 22. Les affaires de copain ne faisait pas partie de mon vocabulaire.
Perla me taquina ce jour en disant :
Perla : si on était dans un compte de fée, j'allais dire que la collision de tout à l'heure était un signe annonçant une histoire d'amour... sans finir sa phrase.
Moi : heureusement que nous ne sommes pas dans un conte de fée.
Perla: mais j'ai pu observer que ce gars Ă©tait trĂšs canon.
Moi : hahaha je ne peux mĂȘme plus le reconnaĂźtre si je le vois.
Nous rentrions en commentant. Ma petite sĆur aimait ce genre de dĂ©bat.
A l'hĂŽtel on se nettoya et puis, retour au bercail.
Les temps passait et chacun vaquait Ă ses occupations. Je n'attendais plus que la mise sur pied de ma fondation qui devait ĂȘtre essentiellement Ă but non lucratif.
Chapitre 1 1
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Chapitre 2 2
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Chapitre 3 3
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Chapitre 4 4
20/11/2023
Chapitre 5 5
20/11/2023
Chapitre 6 6
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Chapitre 7 7
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Chapitre 8 8
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Chapitre 9 9
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Chapitre 10 10
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Chapitre 11 11
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Chapitre 12 12
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Chapitre 13 13
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Chapitre 14 14
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Chapitre 15 15
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Chapitre 16 16
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Chapitre 17 15
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Chapitre 18 18
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