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Charlotte et Michael - Tome 1

Charlotte et Michael - Tome 1

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Chapitres

Michael et Charlotte sont deux ĂȘtres Ă  l'opposĂ© l'un de l'autre. Ils verront leur avenir rĂ©uni par des circonstances tragiques. Ils prendront une direction inattendue et de grandes dĂ©cisions. Ces derniĂšres changeront leur destin qui avait pourtant Ă©tĂ© Ă©crit diffĂ©remment. Tomberont-ils amoureux, deviendront-ils amants ou demeureront-ils des inconnus ? Michael Ă©pousera Sue, une femme froide... Charlotte se consacrera Ă  la carriĂšre d'infirmiĂšre qu'elle adore. Quel rĂŽle leur entourage et leur famille joueront-ils dans le dĂ©roulĂ© de leur vie ? À PROPOS DE L'AUTEURE Michael et Charlotte est une histoire d'amour-passion sur plusieurs points. L'amour fou que l'on Ă©prouve lorsqu'on rencontre son Ăąme sƓur, l'amour inconditionnel qui grandit chaque jour pour nos enfants, etc. Mireille Malette l'a rĂȘvĂ©e une nuit et l'a Ă©crite tout de suite Ă  son rĂ©veil. Ayez autant de plaisir Ă  la lire qu'elle en a eu Ă  l'Ă©crire.

Chapitre 1 No.1

Les personnages, les situations de ce rĂ©cit Ă©tant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existĂ© ne saurait ĂȘtre que fortuite.

HĂŽtel-Dieu

Paris

Le 18 juillet 1962

Grand de taille, costume gris, un bouquet de roses rouges à la main, Bruno Mercier sifflotait en marchant tranquillement dans la galerie couverte de cet hîpital parisien datant du Moyen-Âge.

Comme un touriste, il admirait sa construction et son espace vert si bien entretenu.

En ce début d'aprÚs-midi de juillet, la pelouse fraßchement tondue dégageait un parfum exquis.

Les malades appréciaient ses murs épais car ils gardaient une fraßcheur agréable en cette chaude journée d'été.

Bruno Ă©tait heureux, il venait d'ĂȘtre papa de deux garçons, il avait hĂąte de voir les jumeaux qu'il ne connaissait pas encore.

À peine avait-il mis un pied dans le hall principal qu'une sirĂšne lancinante le ramena Ă  la rĂ©alitĂ© :

« C'est inquiĂ©tant ! » pensa-t-il en scrutant autour de lui. Il s'attendait Ă  voir des gens affolĂ©s se dĂ©pĂȘchant de s'en aller, de fuir, mais rien !

Une femme claudiquait tenant un bébé dans les bras le bouscula, il se retourna et lui fit remarquer son impolitesse :

- On dit pardon !

Elle le fixa de son regard clair sans vraiment le voir ni tenir compte de sa remarque.

- Y-a-t-il un incendie ? lui demanda-t-il en replaçant sa mÚche bouclée qui tombait sur ses lunettes obstruant sa vision.

Imperturbable et indifférente elle accéléra son allure.

Lorsqu'il fut à la réception, ébloui par le soleil qui inondait la salle, Bruno dut mettre la main au-dessus des sourcils en guise de visiÚre pour se diriger vers le bureau de l'accueil.

Autour de lui, des patients valides auraient voulu profiter du soleil dans le jardin mais ils furent étonnés quand on leur en refusa l'accÚs. Des visiteurs et le personnel hospitalier se trouvaient là, attendant leur tour soit pour accompagner quelqu'un soit pour toute autre raison.

Toutes ces personnes ne semblaient pas affolées par cette alarme, Bruno ne comprenait pas ! « Faut-il évacuer ? Ma femme et mes enfants sont en danger ! » s'inquiéta-t-il étonné par le calme qui régnait autour de lui.

Adam Petrov, trÚs élégant, un jeu de clés à la main arriva d'un pas rapide les fers de ses chaussures claquant sur le carrelage :

- Mesdames et messieurs, je suis le directeur de l'hĂŽpital, les entrĂ©es et les sorties vont ĂȘtre suspendues jusqu'Ă  nouvel ordre, seules les urgences seront admises. Nous vous demandons de rester ici jusqu'Ă  l'arrivĂ©e de la police, ce ne sera pas long ! Merci de votre aimable comprĂ©hension, dĂ©solĂ© pour la gĂȘne occasionnĂ©e, annonça-t-il Ă  l'assemblĂ©e.

Cet avertissement déconcerta l'assistance ! AprÚs un silence de cathédrale, un brouhaha assourdissant se fit entendre.

Des commentaires fusĂšrent :

- Ce n'est pas normal, la guerre est finie depuis longtemps.

- Pourquoi moi ?

- J'ai autre chose Ă  faire !

- Mon mari m'attend !

- Je dois aller chercher mon bébé chez sa nourrice !

- Qui va aller faire mes courses ?

- Je vais ĂȘtre en retard Ă  mon rendez-vous !

- La police ? Mais pourquoi la police ?

Et tant d'autres...

Des groupes se formĂšrent afin d'essayer de trouver des explications rationnelles.

Adam Petrov ferma les serrures de l'entrée principale puis repartit rapidement sans répondre aux questions qui l'assaillaient.

Il marchait vite Ă  grandes enjambĂ©es, Bruno le suivait en trottinant afin de ne pas ĂȘtre distancĂ© :

- Bonjour monsieur, Bruno Mercier commissaire à Annecy, se présenta-t-il en arborant sa carte professionnelle.

L'homme pressĂ© s'arrĂȘta, lui accorda quelques minutes, seul Bruno rĂ©ussit Ă  l'aborder, Ă  l'interroger :

- Est-ce vous qui avez déclenché l'alarme ?

- Oui monsieur Mercier.

- C'est une plaisanterie ?

- Aucunement !

- Pourquoi avez-vous parlé de police ?

- Je ne peux rien vous dire, nous l'attendons, elle ne va pas tarder.

- Mais...

- Au revoir commissaire, coupa-t-il.

Adam Petrov prit congé de son interlocuteur trop curieux à son goût sans répondre à ses derniÚres interrogations en se frayant un chemin parmi l'attroupement de personnes qui s'était agglutiné autour d'eux.

AprÚs les émotions et les tensions qui en découlÚrent, les individus présents se résignÚrent à attendre de nouvelles directives, et prirent d'assaut la seule cabine téléphonique

Bruno s'approcha ensuite de la réceptionniste pour lui demander de façon ironique :

- Vous accueillez les visiteurs d'une façon peu commune !

Bruno Ă©tait un joyeux luron qui aimait rire et plaisanter mais dans son travail il en avait rarement l'occasion.

- Ma femme Rose Mercier vient d'accoucher, elle a oubliĂ© de me dire oĂč je pourrai la voir, pourriez-vous m'aider ?

Habituellement, la jeune hÎtesse souriait, ou riait, aux plaisanteries mais inquiÚte par tout ce qu'elle venait de voir et d'entendre elle avait perdu son humeur enjouée et n'apprécia pas ses boutades, elle lui indiqua le service maternité en hurlant afin de dominer le bruit de l'avertisseur sonore :

- QuatriĂšme Ă©tage !

Bruno renchérit :

- Ce vacarme ne doit pas perturber les chirurgiens sinon... Les patients risqueraient d'avoir des organes en moins ou en plus en sortant des salles d'opération, lança-t-il dans un éclat de rire. Au re...

MĂ©dusĂ© il s'arrĂȘta net de parler sans terminer sa phrase lorsque par l'une des fenĂȘtres du rez-de-chaussĂ©e il remarqua une patrouille d'agents en uniforme envahissant l'endroit oĂč il se trouvait.

Spectateur consterné, Bruno assista aux premiÚres scÚnes de fouilles et d'interrogatoires quand apparut un homme d'une trentaine d'années aux pas assurés, taille moyenne, cheveux bruns gominés, blouson en cuir noir, portant un jeans et des bottines aux bouts pointus. Il donnait des ordres aux policiers autour de lui. Deux autres, plus ùgés, brassard sur le bras avec la mention : « POLICE », le suivirent.

Troublé, abasourdi, il s'approcha, se présenta d'une voix forte :

- Bonjour, commissaire Mercier d'Annecy, ma femme vient d'accoucher, je lui rends visite, expliqua-t-il embarrassé par le bouquet

Le meneur lui tendit la main pour le saluer :

- Sébastien Lourmel commissaire au 36, répondit-il de façon autoritaire sans se soucier du bruit qui couvrait sa voix.

Bruno dut tendre l'oreille pour le comprendre sans oser le faire répéter.

Malgré le retour brutal au calme, son inquiétude grandissait... Lui qui avait confié son épouse et ses enfants à cet hÎpital dont la renommée n'était plus à démontrer.

- Que se passe-t-il ? Pourriez-vous m'expliquer ? Pourquoi ĂȘtes-vous ici ? Qu'est-il arrivĂ© ? Je pourrais peut-ĂȘtre vous aider ? demanda Bruno empruntĂ©.

Sébastien lui conseilla avec insistance, de partir sa présence était inutile, lui assona-t-il avec rudesse.

Le commissaire d'Annecy ne comprenait pas... « Pourtant, je fais partie de la maison ! » pensa-t-il déçu.

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