Deux gangs ennemis se livrent une guerre sans fin afin d'Ă©largir leurs territoires. Wesley Curtis DONOVAN, le chef de l'un d'entre eux, se croyant plus malin envoie sa sĆur Lindsay DAVIES espionner son rival le plus coriace Aleksandar Vuk Ivan PETROVIÄ. Tout allait bon train entre eux deux. Aleksandar dĂ©couvre les joies de l'amour auprĂšs de sa belle. TrĂšs vite, il se rend compte qu'il a Ă©tĂ© dupĂ©. Cette femme pour laquelle il serait prĂšs Ă donner sa vie se trouve ĂȘtre la petite sĆur de son pire ennemi. Alors, quand ce dernier se rend compte de la supercherie, il força la fille Ă l'Ă©pouser. Cependant, Ă©tait ce vraiment cela qui a motivĂ© cette demande en mariage si prĂ©cipitĂ©e ? Ou y a-t-il autre chose ? Entre amour, haine, dĂ©ception et orgueil Aleksandar peine Ă se situer. PS : La seule option, partir loin est le tome 2 d'une quadrilogie titrĂ©e "A la vie, Ă la mort, oui je le veux". Il fait suite au livre 1 "sa punition, devenir ma femme".
Lindsay Kimberley PETROVIÄ
- Pour cela, je ne peux que remercier ma magnifique femme, mon trésor, ma prunelle, ma lune se vante Aleksandar aprÚs avoir posé ses lÚvres sur ma joue droite. Elle sait trÚs bien comment me motiver, cette femme. N'est ce pas ma chérie ?
- Tout le mĂ©rite te revient mon chĂ©ri, je rentre dans son jeu sourire aux lĂšvres. Je n'ai fait que te booster un peu. Tu Ă©tais dĂ©jĂ dans le bon chemin. Tu as dĂ©jĂ en toi toute la passion nĂ©cessaire pour rĂ©ussir dans la vie mon cĆur. Que dis je ? Pour continuer Ă rĂ©ussir. Et ceci en tout ce que tu voudras. Avant de me rencontrer, tu Ă©tais dĂ©jĂ quelqu'un. Tu es trĂšs intelligent mon cĆur. De cela, tu ne devrais jamais en douter. Jamais amour. MĂȘme si je ne te le dis pas aussi souvent que tu l'aurais voulu.
Mon mari, arrange une mÚche de cheveux qui débordait de mon chignon fait pour l'occasion et me sourit de toutes ses dents. Je lui ai donc rendu son sourire comme le couple modÚle que nous sommes. Aleksandar enlaça nos doigtd.
- Ne sois pas modeste chĂ©rie. Tu m'as aidĂ© Ă l'ĂȘtre encore plus mon ange. Tu es mon moteur dans cette vie.
Se tournant vers ses partenaires, il ajoute :
- Voyez vous, on m'avait approchĂ© une fois pour un projet du mĂȘme genre par le passĂ©. Et j'avais dit non. Mais grĂące Ă Lindsay, j'ai ouvert les yeux sur plein de choses. J'ai compris qu'il Ă©tait important de chercher Ă diversifier mes revenus. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Et puis, voilĂ . Vous connaissez dĂ©jĂ tout. J'ai eu un pompe funĂšbre et ma femme une agence en Ă©vĂ©nementiel qu'elle dirige d'une main de maĂźtre. Ăa pourra sĂ»rement aidĂ© un jour. On vous dit d'avoir une femme dans vos vies, vous n'Ă©coutez pas. La mienne c'est mon pilier les amis.
- Vous formez un si joli couple mes amis, nous fĂ©liciter monsieur JACOBSEN. Vous ĂȘtes de ceux qui donnent Ă tous le monde l'envie de se jetter Ă l'eau mon frĂšre. Franchement je t'envie. Tu as lĂ une perle rare. A ta place je la garderai jalousement. Loin, trĂšs loin, Ă l'abri des regards indiscrets.
Je souris timidement. Mon mari posa sensuellement ses lÚvres sur mon cou. Je frémis à son contact. J'ai droit à cela en ces occasions à chaque fois. Pourtant, je ne m'y habitue toujours pas.
- Mon chĂ©ri, il n'y a pas que nous deux ici, dis je gĂȘnĂ©e. ContrĂŽle toi un peu s'il te plaĂźt. Il y aura un moment oĂč on sera chez nous. Donc use un peu de patience s'il vous plaĂźt.
- Comment me contrÎler quand j'ai ma magnifique femme à cÎté ? Je ne sais pas comment le faire malheureusement.
- De l'amour Ă©crit avec le grand A, reprit JACOBSEN. Qui l'eut crĂ» ? Ti si smekĆĄao Ghost. Postajete veoma nepromiĆĄljeni (Tu t'es ramolli Ghost. Tu deviens imprudent).
- C'est tout Ă fait vrai Fantasma (Ghost en espagnol), tu as touchĂ© le gros lot avec elle, conforte monsieur PEREZ. Tu as lĂ une... femme merveilleuse. Attention Ă ce que l'on ne te l'enlĂšve pas. Les femmes comme ça, ça donne des idĂ©es aux hommes. Ăa parle dans leur tĂȘte.
Aleksandar rit nerveusement.
- Oui, je sais. Tu n'es pas le premier à le dire. Et elle est tout ce qui est des plus intouchables. Ma femme, c'est... comment dire cela plus clairement... Vous me connaissez, les répétitions inutiles, ce n'est pas pour moi. Il faut que vous arriviez à comprendre ce que je dis du premier coup.
Il me fixe et m'envoie un bisou de loins. Je lui reponds en souriant. Aleksandar reprit.
- MA femme, c'est tout ce que j'ai, tout ce que je suis. Elle est mon meilleur cadeau de la vie. Le genre que l'on reçoit Ă NoĂ«l et pour laquelle on est prĂȘt Ă faire tellement de bĂȘtises. Je ne sais pas si la mĂ©taphore est juste.
Il finit sa phrase en riant. Mais ça ne faisait rire que lui. Je n'ai pas trop compris ce qu'il a voulu dire par lĂ . Entre mafieux une mĂȘme phrase peut avoir plusieurs connotation. Je n'ai pas chercher Ă savoir non plus. AprĂšs tout, ceci ne m'interesse pas tant que ça.
Actuellement, Aleksandar et moi on est Ă un dĂźner d'affaires avec certains grands tĂȘte du pays. Des hommes politiques, des chefs d'entreprise... la crĂšme de la crĂšme du pays comme on dit. Lui et moi, on partage notre table avec ces deux lĂ qui me paraissent trĂšs louches de part leurs accoutrement et un autre plus ou moins. Celui lĂ parlait trĂšs peu. Si je m'en rĂ©fĂšre aux autres activitĂ©s de mon mari, je dirais que ces deux lĂ , un Serbe et un latino vu leur accent, sont sĂ»rement ses acolytes dans ces genres de dossier malsains qu'il traite. Et quoi de mieux que d'avoir une entreprise funĂ©raire pour masquer leurs crimes ? Il Ă©tait lĂ Ă parler, parler Ă me dĂ©truire les tympans. Ce qui m'agaçait au plus haut point. Combien de fois je me suis demandĂ©e quand ils allaient s'arrĂȘter. Quand enfin c'Ă©tait le cas, je l'ai reçu comme une dĂ©livrance.
Aleksandar est allĂ© Ă©changer avec d'autres personnes qui Ă©taient prĂ©sents Ă la cĂ©rĂ©monie. Il me traine partout oĂč il va. Et moi, en parfaite Ă©pouse que je suis, j'agis comme si j'Ă©tais la plus heureuse de me retrouver lĂ -bas avec lui. N'est ce pas ce qu'on est censĂ© faire Ă ces genres d'Ă©vĂ©nements quand on est l'Ă©pouse d'une personnalitĂ© connue comme l'est mon mari ? On est la pour faire valoir. Sois belle et tais toi. A moins que c'est pour encourager ton homme. C'est ce que l'on nous a appris. Je peux parier que je ne suis pas la seule qui ressent ça ce soir. MĂȘme si les rires et les sourires des femmes presentes ici en disent tout le contraire, elles n'ont qu'une seule envie "foutre le camp d'ici".
Il m'a laissée seule un tout p'tit instant car il devrait retourner à l'intérieur discuter de quelques chose de la haute importance avec ses acolytes. Un type en a profité pour m'aborder.
- Madame PETROVIÄ !
- Vous me connaissez ? Fis je surprise.
- Qui dans cette ville ne vous connaĂźtrait pas ? Vous ĂȘtes une personnalitĂ© ici. Ce n'est pas toute les femmes qui arrivent Ă passer la corde au cou du sempiternel Aleksandar Vuk Ivan PETROVIÄ. C'est d'une telle exploit ce que vous aviez reussi Ă faire. Et vous ĂȘtes toujours en vie, ajoute t'il en rigolant.
- Qu'est ce que ça veut dire ? Demandais je sur la défensive. Que me voulez vous ?
- Tout doux. Vous n'avez pas besoin d'adopter une telle posture madame PETROVIÄ. On peut discuter sans animositĂ©.
- Tout dépend de vos intentions en m'approchant monsieur...
- Elles sont les meilleures madame PETROVIÄ. Je peux vous l'assurer.
- Permet moi d'en douter.
Voyant revenir mon mari, il m'a donné sa carte en me disant de l'appeler et s'est eclipsé.
- Liam... LE-MAR-CHAL, je lit en retournant la carte. Hummmm ! LE-MAR-CHAL ! OĂč ai je dĂ©jĂ entendu ce nom ?
Aleksandar qui ne fut pas bien loin récupéra la carte de mes mains.
- C'Ă©tait qui ce type ?
- Je connais pas. Lui par contre, il semblait savoir qui j'Ă©tais.
Aleksandar déchira la carte avec colÚre.
- Tu es ma femme Lindsay. On est en public. Alors, comporte toi bien, il serra les dents. N'attire pas trop l'attention sur toi pour les mauvaise raison. Tu es une femme mariée bon sang.
- Bien sur, je roule des yeux.
On est rentré chez nous quelques minutes avant la fin de la soirée. Sa colÚre n'était pas encore dissipée. Il est descendu avant moi et m'a ouvert la portiÚre de la voiture quand on était dans notre parking et je suis descendue. Zayn nous a précédé dans une autre voiture. Alors que Luan nous suivait lui aussi dans une autre. Je rentre rapidement à l'intérieur, on aurait dit que j'avais les feux aux fesses. J'avais les feux aux fesses. Car, Aleksandar, c'est un bombe à retardement. Avec lui, on ne sait jamais.
- Et oĂč tu vas comme ça ? Rugit Aleksandar derriĂšre moi.
- Dans ma chambre, j'avance en courant. OĂč d'autre veux tu que j'aille si ce n'est que dans cette cage dorĂ©e qui me sert de chambre Ivan ?
- Cette cage dorĂ©e comme tu l'appelles si bien, c'est plus que tu ne mĂ©rites. Ne l'oublie pas, tu l'as toi mĂȘme choisie Lindsay. Tu avais le choix.
- Tu parles. AprĂšs que tu aies attendu que le mariage se termine pour m'avouer que tu Ă©tais au courant de tout.
- Aurais je dû le faire avant ? Cela aurait changé quoi ?
- ...
- Cela aurait changé quoi Lindsay ? Tu savais avant ce mariage que tu ne m'aimais pas. Tu n'étais là que pour ton frÚre. Je te le demande. Cela aurait changé quoi ?
- Je ne serais pas Ă l'heure lĂ Ă souffrir dans ta maison.
- Dans cette maison tout est Ă ta disposition. C'est plus que ce que tu m'offres. Que veux tu de plus ? Tu es bien ingrate.
- Ingrate ! Dis je Ă bout. ArrĂȘtons juste les faux semblant Ivan. Ceci n'est pas un mariage, c'est un rapport de force entre toi et mon frĂšre. Tu aimes m'avoir sous tes yeux, dans TA maison car tu sais que cela fait du mal Ă mon frĂšre.
- Quoi ? Pourquoi donc devrait on arrĂȘter tout ça ? N'est ce pas cela ton mĂ©tier ? Offrir une image de toi qui n'est pas rĂ©elle ? Ou peut ĂȘtre que cet aspect lĂ ce n'Ă©tait que pour moi. Quoi ? Tu en as marre ? Cela ne fait que commencer pourtant, il me pointa du doigt. Je te rĂ©pĂšte. Tu n'es pas lĂ pour les pĂ©chĂ©s de ton frĂšre. Tu es lĂ pour t'absoudre des tiens. Celle qui s'est foutue de moi, c'est toi.
- Je souffre assez avec toi. Il te faut quoi de plus ? Hein ! Dis moi, qu'on en finisse. En juste 1 an de mariage, tu m'as fait voir de toutes les couleurs. Cela ne t'as pas suffit ? En fait, je n'ai pas été chez les barges c'est uniquement parce que je suis mal diagnostiquée.
Je monte les escaliers.
- Mais quand vas tu t'arrĂȘter enfin Ghost ? Quand tu auras ma mort sur la conscience. Tu as eu ce que tu voulais. Maintenant, libĂšre moi. Je veux rentrer chez moi, terminĂ© je en pleurs.
Aleksandar me suit dans les escaliers.
- Te libĂ©rer ? C'est moi qui t'ai mise ici peut ĂȘtre ? Va dire ça Ă ton frĂšre ma trĂšs chĂšre. C'est lui qui t'as envoyĂ©e dans l'antre du diable pour lui toucher la queue. Et que crois tu ? Que tu mĂ©rites un meilleur traitement de ma part aprĂšs ce que tu... Pffff ! C'est le comble. Franchement Lindsay. Ne vient pas jouer la victime ici. Ce rĂŽle ne te va dutout pas. J'aime mieux la version de toi sure d'elle qui voulait m'attraper dans son filet coĂ»te que coĂ»te afin de me livrer Ă son frĂšre. Mais malheureusement pour toi trĂšs chĂšre. Tu as minimisĂ© les consĂ©quences et tu t'es brĂ»lĂ©e les ailes. Donc assume. Tu es une grande fille.
- 1 an est passé depuis Ivan. 1 an. N'as tu jamais fait les choses différement de comment tu aurais voulu le faire aujourd'hui ? Crois tu que tu es Dieu pour décider des sorts d'autrui à ta guise ? Non trÚs cher. Tu es un humain tout comme moi. Avec ses qualités et ses défauts.
- Souvent fois, oui. J'ai fait beaucoup de choses, qui aprÚs avoir pris du recul j'aurais souhaité faire différemment. Mais pas quand il s'agit de ces choses là . Tu avais assez de temps et d'occasions pour m'en parler. Mais tu ne l'as pas fait. Je ne suis pas Dieu. Je suis juste un homme comme tu dis. Mais moi aussi j'ai mes rÚgles. Si tu me piétines, ne t'étonne pas si je te griffe. Car moi, je sais reconnaßtre mes tords quand je fais du mal aux gens que j'aime.
- A te voir aujourd'hui, je peux dire que j'avais pris la bonne décision, je continue d'avancer. Toujours aussi colérique. Tu es pathétique mon cher. Je n'aurais tout simplement pas dû accepter ce mariage qui s'est changé en fouet pour me battre. J'ai tant de regrets maintenant.
J'ouvre la porte de ma chambre et m'y engouffre dans la piĂšce. Il a essayĂ© de m'en empĂȘcher. Malheureusement pour lui, il n'a pas Ă©tĂ© assez rapide. J'Ă©tais dĂ©jĂ trop prĂšs.
- OĂč tu vas comme ça ? On n'en a pas encore fini Lindsay. Lindsay ! Il hurle. Ouvre la porte, il cogne contre celui ci. Ouvre cette putain de porte Lindsay. Je te jure que si tu ne sors pas d'ici de toi mĂȘme, je vais la dĂ©foncer. Et tu n'aimerais pas dĂ©couvrir le reste.
Je ne lui ai pas repondu. J'ai condamnĂ© ma porte et j'ai rejoint mon lit. Il a frappĂ© deux fois de ses poings dans la porte. Je ne bougeais toujours pas. Qu'il le demonte mĂȘme s'il veut. C'est sa maison. Moi, je ne vais pas bouger d'un poil.
Il a fini par s'en aller. En colĂšre, je suppose. Qu'est ce que cela peut me faire ? Je ne gĂšre pas son Ă©tat Ă©motionnel moi. Ici c'est chacun pour soi. L'image du couple parfait, c'est pour les autres.
Durant notre annĂ©e de mariage, Aleksandar n'a jamais usĂ© de violence avec moi. Pas physiquement en tout cas. Mais, on ne peut pas dire que j'ai eu du rĂ©pit dans ce foutu mariage. Mon compte de fĂ©e s'est terminĂ©e le jour mĂȘme oĂč cela aurait dĂ» dĂ©butĂ© quand il m'a annoncĂ©e savoir qui j'etais. En vrai, il n'a jamais voulu m'Ă©pouser. Il a juste vu par lĂ un moyen de se venger de moi et de mon frĂšre.
J'ai espéré, j'ai attendu qu'il revienne à de meilleurs sentiments. Cela n'est jamais arrivé. Je lui ai proposé de divorcer pour le bien de tous. Il a refusé. Je ne sais vraiment pas ce qu'il attend de moi.
Des minutes aprĂšs son esclandre, ne voulant pas m'endormir comme j'Ă©tais, je quitte mon lit pour la douche. Je me nettoie, me change et revient me coucher.
- Demain est un autre jour.
Je me rĂ©pĂšte cela bien souvent. Cela aurait dĂ» l'ĂȘtre hier. Cela aurait dĂ» l'ĂȘtre avant hier. De mĂȘme pour le jour d'avant. Et ainsi de suite. Et ainsi de suite. Cela aurait du l'ĂȘtre tous les jours qui ont suivis ce foutu mariage. Mais, cela n'a pas Ă©tĂ© le cas. Alors, je reste lĂ . Je subis. Mais personne Ă part lui, Milan et moi, ne sait ce que je vis dans ce mariage. Je n'ai jamais eu le courage d'en parler Ă ma famille. Encore moins Ă ma belle sĆur. Au yeux de tous il est charmant. C'est l'homme idĂ©al. Sauf que, ce que l'on ignore certaines fois, il n'y a pas pires pourritures que les gens Ă l'allure parfaite.
Aleksandar Vuk Ivan PETROVIÄ
Je m'apprĂȘtais Ă donner un troisiĂšme coup Ă la porte de Lindsay quand mon tĂ©lĂ©phone a commencĂ© Ă sonner. Je le fais sortir pour voir. C'est Milan. Mon poing est restĂ© en suspension un bon moment avant que je ne reparte pour ma chambre. Cette fille... Elle m'Ă©nerve avec son comportement de petite princesse pourrie gĂątĂ©e.
Milan me rappelle de nouveau car je n'ai pas eu le temps de rĂ©pondre la premiĂšre fois. Cette fois ci je dĂ©croche dĂšs la premiĂšre sonnerie en mettant le haut parleur. J'en profite pour m'enlever les vĂȘtements que je portais pour la soirĂ©e.
- Que se passe t'il Milan ? Pourquoi m'appelles tu aussi tard la nuit ? Il est minuit dĂ©jĂ , au cas oĂč tu ne l'aurais pas remarquĂ©.
- Vient au bar. Il s'est passĂ© quelques chose de grave. Le genre qui peut faire que les flics nous collent au basque pendant un bon moment. DĂ©pĂȘche toi d'ĂȘtre sur place.
Je n'avais déjà enlevé que ma veste. Je garde avec le reste sur moi et récupÚre mes clés de voiture.
- J'arrive. Essaie de limiter les dégùts de ton cÎté au mieux.
- Que crois tu que je fais depuis ?
- Ouai'p ! J'arrive.
Je prends Luan avec moi et on y va. Il était déjà 00 heures comme je l'ai dit à Milan. A cette heure là de la soirée, toutes les lumiÚres des maisons sont éteintes car tout le monde dormait dans mon quartier. Seules quelques lampes consommant l'energie solaire, positionnées les unes à distance des autres éclairaient la rue en partie. Le poste de police est à l'entrée du quartier. J'ai conduit à toutes vitesse jusqu'au bar.
Quand je suis arrivé il y avait une ambulance garée à l'entrée. Je suis allée voir. Une jeune femme était allongée sur le brancard, les yeux fermés, des solutés aux bras. Elle doit avoir 30 ans à une ou deux années prÚs si je me referais à son visage. Elle était toute pùle. C'est sûrement une overdose.
- Trouve moi le dealer Luan, ordonnais-je dépuis l'entrée. Fais ça vite s'il te plaßt. Et appelle moi dÚs que tu as quelques chose.
- Oui monsieur ! Autres choses ?
- Utilise tous les moyens. Moi je veux des résultats. Cependant, je ne veux pas le bruit. Sois le plus discret que possible.
- Ce sera comme monsieur le désir.
J'ai reculĂ© de quelques pas. Comme si ce n'Ă©tait que comme ça que je pourrais comprendre l'Ă©tendue des dĂ©gĂąts. Comment se fait il que de la came circule dans mon bar et que je ne sois pas au courant de cela ? Que foutent mes agents de sĂ©curitĂ© ? D'un pas dĂ©cidĂ©, je m'en vais chercher Milan. Il discutait avec des policiers. Deux pour ĂȘtre plus prĂ©cis.
- Déjà à l'affût, ces sangsues. Ils n'en ratent jamais une occasion. Ils ont trouvé leur pigeon pour ce soir doivent ils se dire.
Je me rapproche pour écouter ce qu'ils se disent. Milan essayait de répondre à leurs questions.
- Elle a dû venir avec. Que sais je moi ? Ici, il n'y a pas de commerce du genre. Nos employés ne touchent pas à ça. Attendez qu'elle se réveille et faites votre boulot.
- Alors, tout le monde rentre avec ce qu'il veut ici ? Commente le premier policier. C'est comme un moulin en fait. C'est ce que vous ĂȘtes entrain de me dire monsieur IVANOVIÄ ?
- Non, pas dutout, le contré-je en arrivant. C'est juste qu'ici, on ne fait pas du baby sitting monsieur l'agent. On ne peut pas tout fouiller. C'est un endroit pour adultes responsables monsieur l'agent. RES-PON-SA-BLES ! Il y en a un de vous deux qui ne sait pas ce que peut signifier ce mot ? Je peux bien vous l'expliquer si vous voulez.
Les deux se regardent.
- Responsable, du latin responsus, adjectif. "Qui doit rĂ©pondre de ses propres actions ou de celles des autres, qui doit ĂȘtre garant de quelque chose".
- Soyez pas ridicule, intervient un deuxiĂšme.
- Il le fallait pourtant. Vous venez clamer que c'est un moulin car certaines substances passent. Que l'on m'explique alors. Combien de temps pensez vous que cela prendra à chaque agent de sécurité, s'il devait faire tout comme vous venez de me mentionner là ?
Je dis ça, mais au fond je suis furieux contre mes hommes. Comment ont ils pu laisser cette merde se produire ?
- Combien de temps pensez vous que votre business va tenir si on se decide à le fermer maintenant ? Il réouvrira dans quoi ? 1 mois ? Deux ? Les bars ça poussent par ici. En une semaine, 2 à 3 d'entre eux t'auront déjà fait de l'ombre. Que pourrait il se passer pendant 2 mois dans cette conjoncture ?
Il n'a pas tord. La concurrence est bien rude. Il y a eu deux nouveaux bars dans le quartier en plus de ce qu'il y avait déjà . Cela n'étonnerait personne si en début de la saison prochaine il en existe d'autres.
- En attendant que tu fasses ce que tu viens de dire là , tu dégages de mon bar, je rigole nerveux. Reviens quand tu auras un mandat policier de pacotille.
- Veuillez nous laissez faire notre travail monsieur, reprit le premier.
- Votre travail ! Vous appellez ça un boulot vous ? Laissez moi rire. Vous gagnez combien avec ce que vous faites ? Je les pointai tous les deux à tour de rÎle. Une misÚre ? Attendez d'avoir un vrai salaire pour parler boulot.
- C'est décent au moins, dit l'autre. Nous, on ne touche pas du sale nous.
- Parfait, parfait alors. Maintenant emballez votre décence à tous les deux et dégager d'ici bandes de connards invertébrés. Vous faites vraiment pitié.
Ils s'en vont sans faire d'histoire. Ils avaient intĂ©rĂȘt de toutes façons. MĂȘme quand ils font le forcing, ils savent bien qui je suis.
- Tu sais dans quel hÎpital a été emmenée la fille Milan ?
- C'est au NHS. A celui du centre je crois.
- Tu m'y accompagnes ? Il faudrait lui parler avant que la police ne le fasse. Cette petite idiote peut nous créer plus d'ennuis qu'elle n'en a déjà fait avec sa stupidité.
- Allons y donc. Kyra va me tuer.
- Elle comprendra.
A l'hĂŽpital on a dĂ» attendre jusqu'au petit matin pour avoir des nouvelles. On s'est prĂ©sentĂ© comme des membres de la famille pour qu'on nous laisse entrer. Je ne voulais pas faire de forcing et Ă©veiller leur suspicion par la mĂȘme occasion. La fille se reveillait Ă peine qand on entra dans sa chambre. Je restais dĂ©bout, le regard froid.
- Tu t'appelles Olivia, c'est ça ?
- Oui ! Elle tremble.
- Ecoute moi bien chĂšre Olivia, je fronçais les sourcils. Avec ta bĂȘtise, tu m'as foutu dans une sacrĂ©e merde. Et c'est un problĂšme trĂšs grave ma petite dame. Maintenant, j'ai les flics qui me collent au cul. Par ta faute, ils risquent de faire fermer mon bar. J'exige rĂ©paration.
- Je suis dĂ©solĂ©e monsieur PETROVIÄ. Ce n'Ă©tait pas dans mes intentions de vous chercher des noises.
Milan me tapota le dos.
- Ne nous affolons pas. Tu peux encore arranger ça. Il suffit juste de faire ce que l'on te dira.
- Tu as compris ? Ou dois je te l'expliquer mille fois ?
- J'ai compris, Olivia répond apeurée.
- Parfait, dit Milan. Des policiers viendront t'interroger à propos de ce qui s'est passé au bar hier soir...
- Je leur dirais la vérité. Ou je peux leur expliquer que je suis arrivée avec la came dans mon sac. Ce n'est pas bien loin de la verité en plus. Cela n'a rien avoir avec votre bar de toute façon. Je l'ai acheté à un gars à l'entrée, en vrai. Il m'avait assuré que c'était de la bonne qualité.
Cette fille est vraiment stupide. Raconter la vérité et aprÚs ? Que crois t'elle que cela va arranger ?
- Non. Tu ne vas pas expliquer les choses ainsi. Tu leur diras que quelqu'un que tu ne connais pas te l'as vendu à l'intérieur du bar.
Luan m'appelle au mĂȘme moment. Je laisse Milan discuter avec la fille et me met retrait histoire de prendre les nouvelles par Luan.
- Oui Luan !
- Ce n'est pas notre came. Mais c'est un de nos gars qui a fait le coup. Le p'tit nouveau avec qui Zayn est arrivé. C'est son cousin je crois.
- Envoie moi une photo de lui. Je ne m'en souviens pas de son visage.
DĂšs que je raccroche avec lui, j'appelle Zayn.
- Ton cousin à foutu le bordel dans mon bar Zayn. On ne touche pas à la famille. Mais il va devoir réparer cela.
- Je m'en occupe boss. C'Ă©tait un accident.
- Il vend de la came à l'entrée de mon bar et tu me parles d'accident ?
- ...
- En tout cas, tu gĂšres sa merde.
Je retourne dans la chambre d'hĂŽpital oĂč Ă©tait Olivia.
- Il est oĂč ton tĂ©lĂ©phone ? Je demande.
Elle me le montre.
- Je vais t'envoyer une photo.
Chose que je fis. Maintenant je lui mets la vrai photo sous le nez.
- Regarde bien la personne. Et dis moi si c'est lui qui t'a vendu cette merde que tu as consommé.
- Oui, c'est lui, elle confirme aprÚs avoir visualisé la photo.
- Bien. Garde la photo sur ton téléphone. Regarde le bien afin de mémoriser les traits de son visage. Quand la police t'interrogera, tu leur décriras ce type comme ton dealer.
- Mais...
- Fait trĂšs attention Ă ce que tu vas dire Olivia. De cela dĂ©pend si toi tu iras en prison ou non. Si tu gardes ta tĂȘte ou non aussi.
Monsieur X
Je viens de rentrer chez moi à peine. Ces genres de cérémonie m'insupportent grandement. J'y vais juste dans le cadre de mon travail. Quoique je suis né dans ce milieu, il ne me fait pas bander. D'ailleurs, quand on me voit, il est assez difficile me mettre dans cette case là .
A peine ai je commencé à me déshabiller que j'ai reçu un appel de mon chef. Je grogne.
- Pfffff ! Minuit et il m'appelle. C'est abusĂ© tout de mĂȘme. Il ne savent pas ce que veulent dire heures de repos ? Pfffff !
Je dĂ©croche quand bien mĂȘme. Que pouvais je faire d'autre ? C'est tout de mĂȘme mon boss.
- Monsieur !
- On nous appelle pour un incident qui vient de se produire dans un bar du centre ville, m'annonce monsieur FRITZ. Vous ĂȘtes encore debout ?
- Je m'appretais Ă dormir monsieur.
- Cela veut dire que vous pourrez le faire. J'attend le rapport sur mon bureau demain Ă la premiĂšre heure.
- D'accord monsieur, dit je malgré moi.
A peine qu'il raccroche que je décide de passer la mission à quelqu'un d'autre. J'appelle donc Léna pour le lui confier. Elle ne me refuse rien.
- Bonsoir Léna ! Je ne te dérange pas ?
- Ce ne sera jamais le cas si c'est toi.
- J'ai une mission pour toi alors.
- C'est quoi ? Elle demande excitée.
- Le chef vient de me confier une mission. Je te le passe car je suis épuisé en ce moment.
- Ah !
- S'il te plaĂźt.
- Tu m'en dois une LEMARCHAL.
- Merci ! Tu es la meilleure.
- Je prend. Je n'entend pas souvent ce genre de chose.
Sa derniÚre réplique m'a amusé. Puis, j'ai raccroché. AprÚs ça, je m'en vais me mettre au lit. Toute cette tension, ce n'est pas bien pour moi. Je suis beaucoup trop impliqué.
Chapitre 1 Justes les apparences
23/03/2023
Chapitre 2 Monsieur et madame IVANOVICÄ
23/03/2023
Chapitre 3 Il le fallait
23/03/2023
Chapitre 4 Son trésor le plus précieux
24/03/2023
Chapitre 5 C'est quoi la vérité dans tout ça
24/03/2023
Chapitre 6 MĂȘme un bĂ©bĂ© ne veut pas de moi
25/03/2023
Chapitre 7 Ăa fait mal
25/03/2023
Chapitre 8 La nana bouche trou
25/03/2023
Chapitre 9 L'amour ça fait mal
25/03/2023
Chapitre 10 C'est le maximum que je puisse t'offrir
25/03/2023
Chapitre 11 Laisse lui du temps
26/03/2023
Chapitre 12 Tout est dans les détails
27/03/2023
Chapitre 13 Je suis son avocate
28/03/2023
Chapitre 14 Le dilemme
03/04/2023
Chapitre 15 La graine est semée
03/04/2023
Chapitre 16 Un heureux événement... pas tellement
04/04/2023
Chapitre 17 Si c'est pas lui, ce sera toi
07/04/2023
Chapitre 18 Juste parce que je ne suis pas un lĂąche
08/04/2023
Chapitre 19 Souffrir en silence
08/04/2023
Chapitre 20 Ne jamais abandonner
08/04/2023
Chapitre 21 Toi et moi
09/04/2023
Chapitre 22 C'est mon unique raison de vivre
09/04/2023
Chapitre 23 D'amour ou d'amitié
09/04/2023
Chapitre 24 Ăa pourrait ĂȘtre elle
10/04/2023
Chapitre 25 On y est presque
11/04/2023
Chapitre 26 Savoir négocier son prix
14/04/2023
Chapitre 27 Madame conasse
14/04/2023
Chapitre 28 Toxic love
15/04/2023
Chapitre 29 Tromper c'est tromper
16/04/2023
Chapitre 30 L'ultime trahison
16/04/2023
Chapitre 31 Je ne t'Ă©pargnerai pas cette fois
16/04/2023
Chapitre 32 L'unique option
16/04/2023
Chapitre 33 La descente aux enfers
17/04/2023
Chapitre 34 Maintenant ou jamais
17/04/2023
Chapitre 35 Quand l'amour s'en va
17/04/2023
Chapitre 36 Personne ne se joue de moi
17/04/2023
Chapitre 37 Ăpilogue
17/04/2023
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