Hadja
Les livres d'Hadja(10)
Tradition Africaine
Histoire Aïsha - Tradition africaine
Prologue
_____
Normalement, enfin dans 98% des cas on impose un mariage forcé ou arrangé à une fille.Bah moi c'est pas mon cas , on m'a rien imposé, je l'ai décidé tout simplement. Je me rapelle encore de la tête de ma mère quand je lui ai demandé "Tu peux me trouver un mari ? " .Elle a d'abord crû a une blague mais non, je voulais vraiment qu'elle me trouve un mari. Autrefois elle proposais des maris à mes cousines mais aucunes n'acceptaient. Ce n'est pas mon cas.
Pourquoi ai je pris cette décision ? Je tiens tout d'abord à dire que j'ai toujours été une personne différente dans tout et n'importe quoi . Je n'ai jamais été comme les autres . Est ce un atout ou inconvénient ? C'est les deux si on se met sur deux positions . Un atout pour moi mais un inconvénient pour la société . Je ne peux pas vous dire les raisons , c'est beaucoup trop complexe .
Ma différence est donc l'une des raisons .
La deuxième raison s'approche de la première . J'ai été élevée dans les coutumes africaine contrairement à certaines personnes je m'y soumet et je ne contexte aucun point qu'il soit négatif ou positif. Je suis pas ce genre de personne qui veux bafouer les traditions. Ce n'est pas parce que "Le monde change" comme certains le disent qu'il faut mettre les traditions de côtés ou autre. Je ne suis pas ce genre de personne .
Et puis la dernière raison, je ne crois pas à l'amour, non pas du tout. Du moins pour ma part ça vient après le mariage pas avant. Et dans tout les cas les "petits amis" ça ne m'intéresse pas. Moi je veux un mari,c'est tout . J'apprendrai à l'aimer.
[...]
Maï - Alors c'est vrai ?
- Oui , c'est pour bientôt.
Maï - Mais tu te rends compte de ce que tu fais ? Aisha tu as 18 à peine tu n'as pas pensé aux études ? J'sais pas moi à 18 ans les filles rêvent d'autre chose qu'un mariage !
- Bah justement , moi je ne suis pas ces filles.
Maï - À trop vouloir de te differencier des gens tu va gâcher ta vie.
- Il est bien , c'est une homme bien , mieux , beau et mature.
Maï - Mature ? Tu parles ouais ! Il a 10 de plus que toi voir plus vue que tu viens d'avoir 18 ans !
- J'aime pas les hommes de mon âge.
Maï - Non mais il a plus de 10 ans de plus que toi ouvre les yeux merde !
- Et alors ? Nos parents ils ont 15 voir 20 ans.
Maï c'est la cousine mais aussi ma meilleure amie depuis toute petite.
Maï - D'accord fait ce que tu veux , mais vient pas de plaindre. Tu es entrain de foutre ta vie en l'air. Dit elle en partant
Ces paroles qu'elle ne cessent de répéter depuis quelque temps ne me font aucun effet, je m'en fous. Je veux me marier point personne ne me fera changer d'avis. Puis il n'est pas si mal que ça. Je l'ai déjà vue, nous sommes déjà fiancés même. Il s'appelle Moussa, 30 ans bientôt 31 . C'est en faite le fils au frère de ma mère, ils ne sont pas frère et soeur de sang mais ils se connaissent depuis petit et se considère comme tel. Ma mère a parlé de moi à son frère (on va dire ça comme ça ) lui il a parlé de moi à son fils. Nous nous sommes rencontrés puis par la suite plût l'un et l'autre et voilà.!Moussa ne vit pas en France, il n'a pas de pays fixe à vrai dire. C'est un homme d'affaire il bouge beaucoup tout comme son père mais qui lui s'intéresse plutôt maintenant à la politique de son pays; La Guinée. Il en est le ministre de la justice, Moussa a pris les commandes de l'entreprise de son père maintenant.
Je sais donc qu'en l'epousant ma vie prendra une toute autre tournure. Elle sera desormais rythmée par les voyages, la vie de luxe, les galas, dîner enfin tout changera. Je m'y prépare. Ma mère ne m'a pas caché aussi le faites que plusieurs femmes envient Moussa surtout pour son argent et que je devrais donc satisfaire mon mari pour qu'il ne parte pas ailleurs. Notre différence d'âge se justifie donc, je suis très jeune ce qui "réduit les risques". Ça marche très bien d'ailleurs, il n'ira pas de toute façon chercher au dessous de 18 ans. Je suis jeune, belle, intelligente mais surtout rusée . Il n'ira jamais ailleurs avec moi, j'en suis sûre .
La muette
Histoire
D’une voix feutré - Hmmm !
Je me réveille en sursaut avant de regarder autour de moi. Je suis bien dans ma chambre et pas dans celle de cet homme. Je suis bien dans mon lit et pas dans celui de cet homme.
Depuis mon retour de Conakry je fais ce même rêve érotique où j’ai la visite d’un homme de nuit. Nous couchons ensemble puis, comme à chaque fois je me réveille en pleine action. Je ne comprends pas, je n’arrive plus à discerner la réalité du fictif.
Je pose ma main sur mon front. Il est encore chaud. Ce matin encore j’ai une envie de vomir, je m’empresse ainsi de me rendre dans ma salle de bain pour me vider l’estomac avant de m’effondre dos contre le carrelage.
Mais qu’est-ce que j’ai ? Suis-je possédée ? Je ne crois qu’en Dieu, pas aux choses mystiques mais je pense être atteinte de magie noir ! Depuis mon retour de Guinée je suis dans cet état, tout a commencé cette fameuse soirée que j’avais passé avec mes cousines. Le lendemain je me suis retrouvée dans mon lit mais, pas dans mon état normal.
Maman *toquant à la porte* - La belle au bois dormant à enfin décidé de se réveiller ? Il est 13h00 Alia, la grasse mâtiné c’est fini !
Me voyant au sol, elle s’approche de moi avant de poser sa main sur mon front.
Maman - 1 mois que tu es dans cet état Alia, tu as quelque chose à me dire ?
Je fais non de la tête.
Maman sort alors de son sac un bâton, c’est un test de grossesse. J’écarquille des yeux avant de lui demander en langue des signes :
- Pourquoi ?
Maman - Je veux écarter tout soupçon.
Je fronce des sourcils. Je ne peux pas l’être, je n’ai jamais connu l’amour…enfin je crois ! Je prends tout de même le test et le fait à part dans les toilettes avant d’apporter le résultat à ma mère. Elle ne tarde pas à réagir :
Maman *tenant le test entre ses mains* - Comment ça enceinte ? Alia tu connais donc les hommes ?! Comment ? Tu ne peux pas parler tu as pu séduire qui ?? Non, on t’a forcé c’est ça ! Eh Dieu on a violé ma fille ohhh !
Cela ne peut être que de la sorcellerie ! C’est cet homme de nuit ! Un sourcier m’a enceinté, il n’y a pas d’autre explication…
Vierge et Enceinte
Aventure
J’avais enfin décidé de franchir le pas, c’est à dire aller consulter un médecin aux urgences. J’y suis depuis ce matin, ils m’ont fait une prise de sang et m’ont demandé d’attendre l’après midi pour avoir les résultats. Pas de travail ni études aujourd’hui ou demain donc j’ai décidé de rester plus de 3 heures pour avoir les résultats. Mon état m’inquiète, je vomis, j’ai des nausées, des mots de tête et j’ai des sorte de tiraillements dans mon ventre. Il est dur.
Les médecins soupçonnent ici un cancer du colon car j’en ai tous les symptômes. Cette histoire devient donc sérieuse et me fait très peur. J’espère et je prie pour n’avoir rien de grave. Je n’ai que 20 ans, la vie devant moi. Une maladie ? Non, pas maintenant !
Infirmière *en arrivant dans la salle d’attente* - Madame Cissé ?
Elle venait de prononcer mon nom, je me lève et fais signe de la main. Quand son regard croisa le mien elle sourit ce qui m’a de suite rassurer. Je l’avais vu lire une feuille un peu plus tôt, sûrement celle des résultats d’analyses. J’ai soufflé un bon coup d’air avant de la rejoindre dans une salle à part.
Infirmière - Nous avons eu vos résultats de votre prise de sang, rien de grave.
- Merci !
Je pose ma main sur mon cœur, je pensais vraiment que j’avais quelque chose de grave.
Infirmière - Rien de grave, mais quelque chose de très important ! Vous êtes enceinte mademoiselle félicitations !
J’écarquille les yeux avant d’éclater de rire. Réaction surprenante mais, c’est la seule façon dont j’ai réagi en entendant l’infirmière.
- Moi ? Enceinte ? Vous vous êtes sûrement trompés de résultats. Je ne peux pas être enceinte !
Infirmière - Eh bien pourquoi ?
- Euh…parce ce que je suis vierge*dis-je d’une voix un peu plus basse*.
Elle éclate de rire à son tour.
Infirmière - Vous êtes une très bonne comédienne dis donc ! On ne se trompe jamais, d’ailleurs en plus de l’analyse de sang on vous a fait une analyse d’urine et c’est exactement les mêmes résultats. Vous voulez lire ?
Elle m’apporte deux feuilles que je m’empresse de lui prendre des mains et lire. Il y était écrit noir sur blanc que moi Yélira Cissé était enceinte. Je ne comprenais à ce moment plus rien.
Ma tête commençait à chauffer et mon cœur à battre a un rythme effréné. Je me disais que ce n’était pas possible, que j’étais dans un rêve…
Je lève alors de nouveau la tête vers l’infirmière avec un air altéré.
- Madame, je suis serieuse. Je n’ai jamais couché avec un homme de ma vie, je ne peux vraiment pas être enceinte.
Elle me prenait au sérieux et voyant donc que je ne rigolais pas elle s’est penché vers moi et pose sa main sur mon épaule.
Infirmière - C’est impossible que les résultats se trompent mademoiselle. Vous êtes enceinte.
Mais c’est impossible que je le sois.
Une vierge ? Comme moi enceinte ? Je suis enceinte et vierge ?!
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Je me présente : Igondjo Quentin Edowiza Maëva. Ouvrez bien vos yeux. Quentin c’est mon nom aussi. Bon, celui de mon ancien père. Je dis ancien parce que je ne sais pas si il est mort ou toujours en vie, mais dans les deux cas, je sais juste que je n’ai plus de père. Pourtant je me rappelle qu’avant je l’avais près de moi, mais ça, c’était avant. Je n’ai pas besoin de vous dire que je suis métisse.
Mon père, un expatrié français travaillant pour le compte de Elf, était mal nase (amoureux) de ma mère. Il a commencé à la draguer quand elle avait 16 ans, puis un bon matin, quand elle a eu 20 ans, elle a cédé. Mais on vous parle d’une première fois, et c’était dedans. Je crois qu’il avait fait la cotis des spermatozoïdes. lol
Je suis née en 1987, et jusqu’en 1994, on était toujours une petite famille très heureuse. On passait même les vacances en France.
Et puis un jour, quand papa m’a dit qu’il partait en voyage là, na neno, vendé n’ ébobo z’ ézango, myéré dengué (jusqu’à maintenant, même l’échantillon de la lettre, je n’ai pas reçu). Quand je demandais à maman, elle me disait juste de laisser. Maintenant, c’est trop tard. Il ne me reste comme souvenirs que mon vieux passeport, des photos et la maison d’Abela qui est à son nom…
En 1998, Tonton Henri a fait son entrée dans nos vies. L’année qui a suivi, Rapombia Edowiza christopher Martin, mon petit frère, est né. Mais en 2002, le divorce du mariage qui n’avait même pas commencé entre maman et tonton Henri est officiel, voici comment nous sommes retournés vivre à trois, à Abela. Bon à quatre avec Mamie, vu que mon Grand-père a cassé la pipe dans la même période. Mais bon, Mamie était toujours entre deux pirogues (lol), pour aller faire son manioc au village et revenir le vendre à POG.
On vivait bien rien qu’avec le salaire de maman et les recettes de la vente du manioc de Mamie. Elle nous gâtait, elle nous cognait (surtout moi quand j’étais échouée en classe), mais on était à l’aise, c’était notre mère.
Je donnerai cher pour qu’elle soit toujours là. Même si c’est pour me raser les cheveux, ou bien me frotter le piment sur tout le corps quand je rentre en retard ou que je découche, je m’en fiche, je veux juste qu’elle soit en vie.
En 2007, rien ne nous avait préparé à ce départ si brusque. Même Mamie qui souffre d’hyper-tension tous les jours que Dieu fait, avec en prime les maladies de la vieillesse (lol), elle est toujours là (je n’ai pas dit qu’elle doit mourir).
C’est à ce moment qu’on a fait la connaissance de tous ceux qu’on appelait « parents » depuis tout ce temps. Entre les ingrats, les aigris et les m’en-foutistes, on ne savait plus où mettre la tête. Et puis il faut dire que moi avec ma sauvagerie et ma délinquance, les gens ne se bousculaient pas trop pour que j’aille vivre chez eux. Personne ne pouvait prendre aussi mon petit frère parce que j’ai dit il ira où je j'irai, et vice versa. Maman qui supportait nos bêtises n’est plus là, je ne voulais pas que quelqu’un tente de reproduire l’histoire de cendrillon ou de cosette avec moi ou mon petit Bijou, mieux, on reste chez nous.
On comptait sur les doigts d’une main, le tonton ou la tantine, qui nous a déposé le petit sac de riz éléphant non parfumé qui coute 1700fcfa là, ou bien le paquet de sucre. Peut-être parce que maman était fille unique, je ne sais pas ...
Tonton Henri donne souvent des sous, mais comme il a la bougeotte et beaucoup de copine, il faut compter au moins 3 mois avant que les prochains 70.000fcfa n’arrivent. Les deux amies et collègues de maman de SDV, je n’allais les embêter que si vraiment la situation était désespérée. Dans le petit argent qui est resté après le décès, Mamie a besoin de médicaments, il faut payer « La Fontaine’’ pour Bijou, moi ici je repasse encore le bac et je veux faire les cours de maths. Impossible. Heureusement que Franck était là.
Bon c’était un heureux évènement à l’époque, aujourd’hui je crois que j’aurais préféré manger les badâmes tous les jours, que de l’avoir connu. Bref,
Quand c’est fini avec Franck, j’ai jugé bon de mettre la maison en location, ça nous faisait un revenu mensuel au moins sûre, et nous sommes venus vivre dans la vieille maison de Papi Dodo (Edowiza), à Omboué central.
Avec mon petit diplôme de l’IST, Moov m’a embauché depuis 8 mois maintenant. Petit-à-petit, on vit mieux.