À l'aube des origines: La légende d'Argassi V Première partie
r
tait pas seule. Quelqu'un au-dessus d'elle l'appelait. Elle entendait la voix et pourtant n'arrivait à distinguer ni son visage ni même à comprendre ce qu'on lui disait. Toute sa tête
connue. Elle essaya de se lever, incapable de bouger. Avec lenteur, elle porta la main à son visage et la laissa redescendre sur elle. Un épais
ne put-elle s'empêch
qu'elle... jusqu'à la longue chemise de coton grège semblable à celle qu'elle portait ! Elle la fixa avec étonnement. Si elle n'avait pas su cela impossible, elle aurait pu la prend
e ? Que s'e
ident et tu te tr
fond de sa mémo
ne me rap
ercuté un camion en
nirs lui revinrent. Le bruit des freins,
ffa un cr
n pè
ien, rass
e-t-il ? Je v
uillement et lui désigna
près
rès de la fenêtre, un pied dans le plâtre, une paire de béquilles appuyée contre le mur
a d'une voix inquiète,
ent et tournait le cou sans contrainte ! Surprise, elle se tâta. Plus de carcan autour du cou ou de bandages sous sa
vais bien, r
inua à dormir, appuyé cont
e reprit a
i. Il t'a veillée de longues heure
stimuler, mais ses doigts ne rencontrè
ille-toi ! S
les et se levant avec précaution, passa devant elle sans un regard, en c
e, son père tendu vers elle à son chevet ! Comme si... comme si elle s'était dédoublée ! Elle fronça les sourcils, intriguée. Comment pouvait-elle se trouver à deux endroits en même
ssement du fond de la chambre, mais là encore il ne sembla pas l'entendre et continua à fixer son alter ego av
asse-t-il ? Pourquoi ne m'entend-il pas
l ne peut pas communiquer avec toi ni toi avec lui, pas de cette façon ! Tu dors trop profondément ! Cela s'appelle le coma, un état de sommeil au-delà du sommeil où l'esprit quel
Je... je suis en
elque s
me réveille
e acquiesç
ton corps, et uniquement parc
nquiétude et lui
la te paraît étrange, tout va bien et tu rejoi
é. Quelle drôle d'histoire à raconter à ses frères ! Elle se tou
bord, qu
ondit comme
is le P
. Elles se ressemblaient tellement, toutes les deux ! Enfin...
oi, mais je ne comprends décidément rien à t
ce de celui qui m'app
otesta,
ne t'ai pa
lette
ton état a déclenché l'ouvertur
rigea vers
dois te montr
uittait jamais, un petit chat en peluche roux et blanc posé à côté de son oreiller près de sa tête
lui répéta
une partie de toi reste consciente. Ton esprit retrouvera sa place p
t totalement disparu, remplacés par une lumière dorée. Face à elle, un puissant cheval ailé noir grattait nerveusement du s
Laura,
tique. Pas de dou
sit la main tendue. Avant de comprendre comment
i à moi et fe
sifflement strident résonna dans sa tête et lui vrilla les oreilles. Projetée en avant, el
ux les
e tandis qu'en contrebas, défilaient plaines et vallées verdoyantes, traversées de cours d'eau paresseux. Sans doute était-ce le printemps, car la nature resplendissait de couleurs et
unes ! Comment
curieux oiseaux volant en V, au-dessus des sommets. Elle avait beau chercher dans sa tête, elle n'en
ces oiseaux ! Ils ont
seur s
des dragons ! Les premiers habitants de
ieux en mieux ! Elle qui croyait qu'ils n'existaien
s dragons n'
et cohabitent en bonne intelligence avec les humains dep
ailé qui déboulent dans sa chambre d'hôpital et l'emmènent on ne sait
sommes-n
e d'un monde bientôt révolu. Nous survol
tournés vers les fameux « oiseaux