À l'aube des origines: La légende d'Argassi V Première partie

– Juin

ge d’à peine 10 ans. Elle venait d’interpréter au piano avec une virtuosité et une sens

londs retenus par deux barrettes argentées, la fillette se l

pour toute la famille depuis le Wisconsin et puis il fallait s’occuper de leur ferme et des bêtes ! Elle se consolait en se disant qu’ils l’avaient peut-être entendue à la radio, puisqu’ils ne possédaient

seure de piano et agent artistique, Ivy Brand, lui firent un discret signe de félicitations. Rassurée, elle s’avança v

ue. Laura s’inclina une dernière fois, un

la serra contre

s si fie

essa l’épaule

su contenir ton trac et exploiter tes

nalistes ne nous en empêche ! conseilla s

de rentrer chez elle à Greenfield dans le Wisconsin et de rejoindre sa famille au grand complet pour lui faire part de toutes ses émotions ! Petite dernière et unique fil

Elle savait que pénétrer dans le chœur n’était pas bien et qu’elle se ferait probablement réprimander, mais la curiosité l’avait emporté. Profitant de l’inattention de chacun, elle s’était hissée sur le banc de velours placé devant l’instrument. Elle avait soulevé le cache avec précaution et

de leur famille et rentabiliser leur exploitation. Il ignorait que leur petite dernière appréciait la musique ! Après l’avoir observée en silence, il s’était assis à côté d’elle et lui avait montré comment placer ses doigts sur les touches. Un peu gênée d’avoir été surprise, mais encore plus curieuse d’apprendre, Laura s’était prêtée

r mère chaque soir pour l’endormir. Elijah hocha la tête et lentement, joua le morceau. Laura observait ses ma

maintenan

ion posa un doigt sur les touches, puis deux, et

tilla sur son siège, persuadée qu’elle avait mal fait et allai

tu apprendr

t acquiesça timidement, puis

s pas d’orgue

quissa un

ctionne très b

amicale sur son é

s’excusèrent auprès d’Elijah du dérangement, les saluèrent tous les deux et rejoi

errogatif vers l’organiste. Celu

vais bientôt rep

leur fille malgré son très jeune âge et Elijah offrit de lui dispenser bénévolement des cours de piano. Il argua habilement du sien qui avançait, insistant sur l

pratiqué d’instrument ni aucun de leurs quatre autres enfants, des garçons robustes et éveillés, plus intéressés par le football américain, le lancer de fléchettes ou par les filles ! Devan

temps, l’heure en question s’allongea et ne suffit plus. Aussi bien pour Laura, habitée d’une soif insatiable

r. Incroyablement douée, elle avait rapidement brûlé toutes les étapes de l’initiat

er. Au fil du temps et de ses progrès, les paroissiens se transmirent le mot et de semaine en semaine leur nombre ne cessa de croître de façon significative.

x côtés du vieil Elijah avait parcouru les environs et tous voulaient écouter le petit prodige. La curiosité de départ fit place, au fil du temps, à un véritable engouement. À tel point que le révérend prit l’habitude de laisser les portes de l’église ouvertes le dimanche pour que tous p

nd Jacob et son organiste aboutirent à une conclusion commune devant l’ampleur du phénomène. Une visite aux parents de Laura

s quatre ans maintenant avec toujours le même enthousiasme et le vieil harmonium de l’église marquait singulièrement ses limites. Le révérend Jacob mit en avant le talent inné de leur fille,

jour où le superflu n’avait pas sa place, alors un piano, pensez donc ! Il comprenait néanmoins la passion de sa fille car lui-même aurait aimé apprendre

u, ils suspendirent les cours de leur fille, sans imaginer la vague de protestation que leur refu