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Séparées depuis la naissance

Chapitre 3 Chapitre 2

Nombre de mots : 2139    |    Mis à jour : 26/10/2022

Parti

**Ant

ant pour qu’elle le voie avant de mourir car elle est atteinte d’un cancer et est en phase terminale. Elle a su sa tardivement car étant occuper à fricoter avec son amant et quand c’est fait c’était trop tard pour tenter quelque chose. La seule chose qu’on peut faire pour elle, c’est de rendre ses derniers instants mémorables d’où ma proposition de

Va te faire rôtir en enfer car

ons. C’est juste pour un moment

mon enfant et je ne t

emande de la laisser se reposer et de partir.

**D

e pas appeler mon ex car c’est ce qu’il est devenu pour moi. Je ne veux plus avoir à faire avec lui. On me conduit à l’hôpital de Grand Yoff ou j’accouche après plus de huit heures de travail de deux jolies filles qi sont identiques comme deux gouttes d’eau. Je pleure en les serrant sur moi et quand l’équipe a voulu les prendre pour leurs premiers soins, j’ai éclaté de pleurs. Fanta m’a calmé comme elle a pu et à mon réveil, j’étais dans une chambre individuelle.

**An

mais elle était toujours belle malgré tout. Mes filles sont magnifiques et se ressemblent beaucoup. On ne dirait pas des métisses tant elles sont blanches. Je dois retourner en France dans deux jours et je dois d’abord discuter avec Dib car je compte amener mes enfants avec moi. Ça ne sera pas facile mais je compte la persuader car il y va de son intérêt car avec deux enfants, elle ne pourra pas poursuivre ses études et elle tient à ce

*Fanta

r souffle me laissant meurtrie et dans le désarroi avec sa fille dans les bras. Je m’organise et j’appelle le numéro qu’elle m’avait donné pour annoncer la triste nouvelle. Le soir mémé, à bord d’une voiture sept places, j’arrive à Diakhao et je trouve la maison familiale de Dib pleine de monde. Les gens pleurent beaucoup et on m’installe dans une chambre. Les hommes s’organisent rapidement et en moins d’une heure, il amène celle que j’ai toujours considéré comme une amie, une sœur vers sa dernière demeure. Je pleure toutes les larmes de mon corps tant la situation me fait mal.

à Dakar et je voudrais savoir la décisio

Dib ? s’inte

é qui est avec moi

une toubab ?

et il a l’autre fille car a

fille ? parle

re que Dib est décédée car il était déjà reparti en France avant que votre fille ne tom

ucation de sa fille et que ça ne tombe pas entre les mains du grand-père de la petite. J’ai pris le temps, pendant la maladie de Dib, d’acheter des habits pour mon homonyme et un bracelet en or-argent avec mon argent. Je lui ai acheté aussi des pots de lait car elle en aura

**Ant

u au delà de toute espérance. Ma fille est une très jolie fille et elle marche maintenant. Elle est ma seule raison de vivre en ce moment car perdre sa mère m’a détruit à jamais. Je ne voulais pas retourner la voir sans au préalable sans avoir quelque chose de concrète à lui dire. Dib est jeune mais elle mérite ce qu’il ya de meilleur au monde. C’est ainsi que j’ai reçu un jour une lettre de m

fant s’est occupée de ma fille jusqu’à son dernier souffle. Quand elle a appris que j’ai déclaré l’enfant comme sa fille, ce jour là, elle s’est levée avec peine de son lit d’hôpital et à demander à rentrer à la maison. Elle a tenu à passer ses derniers instants avec sa fille comme elle disait. Je ne sais pas

*Fanta

us simple depuis que son mari est décédé. En effet, son mari ne voulait pas voir la petite dans la grande concession familiale et n’hésitait pas à la bastonner sans aucune raison. Depuis sa mort, la grand-mère a construit un petit appartement dans un terrain qui lui appartient loin de la maison de son défunt époux. Avec l’argent laissé par sa fille, elle a acheté des vaches pour garder intacte, ce qui revient à sa petite fille. Elle ne connait que les animaux et l’agriculture donc elle sait que sa petite fille qui l’appelle Yaye ne manquera de rien dans le futur. A chaque fois

à un homme tellement gentil. Il est médecin comme moi mais lui est à Kaolack

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