Destinée Double
1 : Desti
e la détermination, mais surtout de la haine ! Tout partait en fumée, comme par enchantement ; c'était comme un rêve ! Presque toutes les maisons furent détruites, consumées par les flammes. Certains malchanceux périrent, d'autre purent s'enfuir, laissant derrière eux toute une vie brisée à jamais. C'étaient des familles détruites pour toujours,
tous les dieux ! Il promit à chacun des otages une mort atroce si ces derniers ne parlaient pas, il s'adressait à eux en français avec un accent particulier. Il venait de faire r
it, elle essayait de parler mais les pleurs la dominaient et sa voix était chevrotante ; on se blottissait contre notre mère qui elle-même n'était pas épargnée par la peur. On sentait le froid nous pénétrer sous la peau avec violence ; je pouvais entendre le claquement des dents de Jenaelle, je pouvais sentir le corps de ma mère grelotter
fillettes ; car la probabilité de se faire prendre toutes les trois était très grande. Les pas se rapprochaient de plus en plus, je voulais qu'on se lève à l'immédiat, mais ma mère me retint par le bras et m'ordonna de me taire, de me calmer et de rester sur place. Elle restait quand même un peu sceptique, j'étais persuadée que ces méchants n
elle, il les avait fait libérés et avait ordonné qu'on brule leurs maisons. Les hommes d'Antonio, nous avaient récupérées dans la forêt
pas ! Prends moi plutôt, je
a veux
tout petit espoir venant d'elle, j'avais espéré qu'en une fraction de seconde qu'elle n'opère un miracle auprès de cet homme ignoble ! Je voyais comment elle le suppliait, elle s'était mise à genou et avait joint ses deux mains, elle lui parlait avec mes mots, des phrases entrecoupées presque incompréhensibles ! Il ordonna à l'immédiat qu'on la retienne fortement pendant qu'on m'arrachait moi des mains de ma sœur ; je tendis subitement mes bras en direction de ma sœur et de ma mère
, impuissante lui demanda pou
nière me prendre Naelle ? Tu détruis mon village, ma famille !!!!! Noooon Antonio !!!! Sois maudit !!!!! Sni
! Jenaeeeelle!!!!!!
s ses supplications, la rega
je reviendrai un jou
rtout je revoyais ma mère, ma sœur! Je me demandais par moment ce qu'elles étaient devenues, et de l'endroit où elles pouvaient bien se trouver. Dipam avait été rasé et n'existait plus que comme un coin abandonné, lugubre
cilien »! Il était riche et adulé de tout le monde n'en parlons plus des femmes! Nous habitions à Palerme en Sicile; il avait su se faire un nom dans ce
ncesse, j'avais déjà fait le tour de monde, et même rencontrer les plus grands couturiers avec qui je collaborais en permanence... mon apparence comptait énormément pour moi! D'ailleurs je finis par d
est pas suffisant, il faut plus que
le monde. Tout le monde subissait les affres d'Antonio Potenza, y compris moi-même, devenue Madame Potenza depuis longtemps. Mais au fil du temps j'avais beaucoup appris dans ce monde ; il n'était plus nouveau pour moi, je m'étais faite à cette idée, je faisais la part des choses, je profitais juste de ce que nous
s personnes vivant dans la misère la plus totale. Ils n'affichaient certes pas le sourire comme moi, mais ils avaient en eux une certaine dignité, une vérité, ils avaient et connaissaient leur histoire profonde, leurs origines, ils étaient eux-mêmes, et ne s'en cachaient pas. Moi, j'étais une autre femme, je connaissais mes origines mais je n'avais pas le droit, ni de les évoquer, ni de les revendiquer, j'étais une autre personne, avec le même fond invisible. Je chassais souvent ces images de mon esprit, elles re
ais tant de questions qui trottaient dans ma tête ; je n'osais pas les exprimer, je les ressassais juste et je tentais de comprendre ! Je voulais comprendre afin de percer le mystère... Je vivais avec un homme dangereux que je devais ménager et qui voulait me faire oublier tout mon passé. On n'avait jamais évoqué ce
était toujours dans le but d'organiser des coups foireux entre mafieux. C'est sans doute ce voyage qui me mettait si mal au point de penser aux miens ; je n'y avais plus jamais remis les pieds et juste le fait de me retrouver dans cette partie du continent me fit un effet que je tentais si bien de dissi
cilian... Take a
ma cambrure de hanches laissaient plus d'un bouche bée sur mon passage. C'était presque ça le style de vie que je menais avec Antonio et lorsqu'il m'abandonnait toute seule dans notre chambre d'
xxx 15 an
toute la ligne. Je n'étais pas dans mon assiette tous les jours, parfois je me laissais envahir et dominée par mon profond désarroi, je pleurais et elle venait me prendre et me consoler dans ses bras ; mais par moments je me laissais emporter provisoirement par tout ce dont je pouvais bénéficier comme moyens de distraction. Il venait souvent me voir dans ma chambre; cet homme blanc qui m'avait fait enlever; il me surprenait toujours dans les bras de cette Madeleine et lorsqu'il entrait, elle me lâchait brusquement et sortait en courant à toute vitesse ; je sursautais à chaque fois à cause de son regard perçant et menaçant en son encontre. Il me faisait très peur et m'impressionn
! Approche...
rer auprès de cet homme! Mais lorsque deux années consécutives s'écoulèrent, deux années à travers lesquelles ce fut le même rituel, deux années pendant lesquelles Antonio m'apprit et m'ordonna surtout à l'accepter comme son époux.... A 13ans !!! Il me força à l'épouser officieusement !!!!. Deux années