Le Caméléon parmi les naïfs
aphores au service des plus gr
ol
'échec permanent. On raconte que certains attendent le train éternellement, d'autres construisent leurs propres rails. Certains parviennent jusqu'au bonheur à pied, d'autres ne l'atteignent jamais. C'est ainsi que l'équilibre naît, il crée la justesse par cette injustice, l'acceptation d'un autre plus habile. Les êtres créent, et ne se débattent
itié n'est que peu comprise. Ici, les séquelles demeurent infimes. La danse ravive les flammes et le repos n
nt leurs frères pour apporter ce bonheur. Construire cette maison, en ometta
rancuniers vaut mieux que celui d'un corps éreinté. Elle prend vie dans nos têtes, là où tout s
aginaire suppliait de l'attention. Étant digne de reconnaissance, elle mesurait son importance mieux que quiconque. Alors je repris une poignée du sable épuisé et y approchai ma bouche. M'auriez-vous prise pour dérangée ? Voici le monde parfait, qui laissait les enfants éveillés, perplexes de ne connaître que la joie. Comme si leurs entrailles criaient, elles aussi, à la supercherie de ce spectacle. Croyez-vous, le monde est bien coordonné, nous laissant le choix d'une liberté conditionnée. Si je voulais choisir le bleu plutôt que le noir, l'on m'aurait dit que celui-ci n'apportait que naïveté, mais si le noir avait été mon envie, il aurait été bien trop sombre. Quelqu'un finissait par choisir le jaune et par dépit, tous collaient à son courage. Se réclamant de nature humaine, ils voyaient en l'autre ce qu'ils ne pouvaient eux-mêmes entreprendre. Mon voisin, plus remarquable par tant d'aspects, se jouait du rôle qu'il représentait. Cruauté mêlait désir de ce qu'on ne pouvait oser. Désir de voir en