Le prix de la vie
pouvait être dangereux, voire mortel. Nous essayions d'éloigner Matthieu et ne plus l'envoyer à l'école, mais c'était trop tard. Il était contaminé e
restés une semaine, et à la fin de la semaine, je ne sais combien de médecins et internes sont entrés dans la chambre pour me dire qu'ils avaient eu
ent ce qui pouvait nous mettre sur la piste en cas de récidive. Au début, nous le faisions plusieurs fois par jour, puis une fois par jour. On voulait être sûrs de ne pas passer à c
ur, mais, par un coup de malchance, il chuta au sol cognant son épaule. En panique, j'appelai le Samu qui envoya une ambulance. Je leur expliquais son problème, et ils ont pris leurs précautions. Il s'était mal
l continuait la chimiothérapie tous les jours. Nous faiso
sait des ponctions lombaires et un prélèvement (biopsie) sur les testicules, le pauvre... La bonne nouvelle, c'e
té. Il fallait contrôler son cœur régulièrement, faire tous les examens liés au traitement, en plus de la maladie elle-même. Certains enfants étaient devenus cardiaques. On soignait un mal, et on se retrouvait avec autre chose... C'était vraimen
en pleine forme et faisait des contrôles de santé régulièrement. Tout allait bien sauf cette épée de Damoclès au-dessus de notre t
avoir à mes côtés ! Je remercie
un pique au doigt avec un premier résultat quasi instantané. Puis, nous montions en Hématologie où nous attendions d'autres résultats pendant quelques heures. Il
Tout allait bien, mais il fallait beauc
Nous partions en vacances comme tout le mon
ait pas gagné, il fallait que je trouve un travail, parce que sans travail, je ne pouvais pas avoir de logement. Lorsque je me
nous a
e. J'allais travailler pour la première fois, subvenir à nos besoins, avoir un appartement. Je me suis acheté ma premièr
sins. Nous faisions des veilles autour du feu. Accompagnés d'une guitare, d'un accordéon et d'un harmonica, nous chant
égiés dans cette épreuve de la maladie. Il faut dire que nous sommes une famille très soudée, car nous partageons nos peines. To
sait d'attendre dix ans pour la guérison, mais nous savions que nous y penserions toujours, même après dix ans
André s'est mis à gonfler, puis est devenu énorme, diffor
consulté, il s'agissait finalement d'un
e d'examens très poussés. On ose à peine y croire, on vit avec. Les années p