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Le prix de la vie

Chapitre 3 No.3

Nombre de mots : 1811    |    Mis à jour : 15/09/2022

de quatre jours, notre enfant était prêt pour être hospitalisé dans notre région. Notre compagnie d'assurances a affrété un avion sanitaire et mon mari qui avait laissé Matthieu chez ses paren

ons installée sur un terrain de camping à proximité de Strasbourg. Nous voulions nous rapprocher de l'hôpital, mais nous étions en plein mois de juillet et les campings affichaient c

e mon papa ou de mes beaux-parents. La nuit, il y avait toujours quelqu'un qui restait avec nous pour nous remonter le moral. Je n'aimerais jamais plus devoir passer par là ! Pour moi, la vie s'ét

t avait besoin de nous. Il puisait ses forces en nous, il fallait faire semblant d'être

pliait de son regard. Il nous réclamait. Une maman qui était passée par là quelques semaines auparavant nous prodiguait des conseils. Quelques semaines plus tard, cette même maman qui avait su me rassurer a vécu un drame. Son enfant avait eu un problème urinaire, ils sont donc venus consulter. Au moment où on lui a r

ne pouvait nous dire ce qu'il ressentait ou nous dire s'il se sentait mal. Il était dans une chambre de 8 enfants. Nous étions avec lui du matin à l'ouverture jusqu'à son coucher. Nous faisions des jeux, nous nous promenions dans le

s également. Il fallait aussi s'en occuper, jouer avec lui. Il souffrait certainement aussi même s'il était petit, mais il comprenait, j'en suis sûre. Dès que l'on pouvait, on l'emmenait avec nous, mais toujours à l'extérieur du service d'oncologie. Je ne remercierais jamais assez mes parents, mes beaux-parents, nos amis de nous avoir accompagnés

uand on lui demandait ce qu'il voulait manger, on n'avait pas le temps de finir la phrase qu'il avait déjà répondu : « Pâtes ! » Il a aussi mangé beaucoup de poisson « pour que tout se remette en place » comme on nous le disait. Car avec son traitem

t-là et qui se nommait Charlotte. Une femme « très gentill

ormir quand il était de garde à cause de ses pleurs. Il avait promis à Paul-André que pour ses 2 ans il lui o

et à partir dans le couloir. On se demande encore aujourd'hui comment il a fait. Diégo l'a trouvé e

Avant la fin du traitement de Paul-André, il est reparti dans son pays d'origine. Quel dommage ! Il avait vraiment

t, le docteur nous dit que c'était la première phase et qu'il était en rémissio

'est quoi ? » ai-je demandé au médecin. Aujourd'hui, tout le mond

et je remercie tous ces donneurs, mais dans le lot, il pouvait y avoir du sang contami

jamais autant remercié le Seigneur que dans ces moments-là et a

, Paul-André a gardé son cathéter. Son papa avait appris à le rincer afin qu'il ne se bouche pas. Il prena

aitement. Paul-André pouvait rester une semaine sur deux à la maison. Durant cette semaine, il prenait des médicaments par vo

nt s'effectuait sous perfusion et le vendredi on lui faisait une ponction lombaire afin de voir s'il avait éliminé les substances administrées durant l

tions à Strasbourg avec Matthieu, même en pleine nuit pour faire des radi

non plus, ce qui était très embêtant. Mon mari avait lui aussi de la chance d'avoir un

demi-journée de travail à tous ceux qui allaient donner du plasma, car notre fils manquait essentiellement de plaquettes (les plaquettes servent à la coagulation du sang). Au départ, les employés donnaient pour notre fils, mais après la rémission de Paul-André, ils

, les soins ont continué pe

e jour même, nous recevions un appel de ma sœur me disant que ses enfants étaient porteurs d'une maladie infantile bénigne appelée la « roséole ». Tout le monde est resté à

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