Le prix de la vie
oduc
it de
te du Travail, il se prénomme Matthieu. Puis, un deuxième enfant a point
aman de deux enfants. Le
nt sans problème. J'étais une jeune maman et mon ex-mari travaillait en déplacement. Il ne rentrait que l
soyons. Quand je dormais chez ma sœur, il réveillait toute la maison a
lication : comme il était petit, il n'avait pas d'abdominaux, alors, c'était normal que son ventre soit rond. Pour les bleus, c'était pour la même raison ; il était
la France. Ma mère trouvait le petit très pâle et il se plaignait de douleurs d'oreilles. Il ne mangeait presque pas. Ma mère ne voulait pas que nous partions en v
e des médecins il y en a aussi dans le Sud, et que souvent l
plus de 800 km avec notre enfant malade. La fièvre s'accentue en chemin malgré les médicaments censés la faire baisser.
l'auscultent sans nous. Ils regardent ses jambes, son ventre et décident de le garder afin de faire baisser cette maudite fiè
s. Après cela, nous décidons de partir en signant une décharge et en promettant qu'à notre arrivée nous
ravant dans leur appartement du Sud. Heureusement qu'il n'était pas avec n
ions le 14 juillet. Le médecin nous envoya directement à l'hôpital de Narbonne qui se trouvait 130 km de là. Le docteur ne nous a pas donné de diagnos
nt de kilomètres et
acté une méningite. Dans le couloir, je m'accrochais à des gens et je cherchais de l'aide pensant que c'étaient des médecins. Je cherchais du réconfort, une parole rassurante me disant que mon fils allait s'en sortir. Mais
cendue à 2, mais il ne délirait pas et me reconnaissait. Il nous appelait
puisque c'était une course contre la montre, l'hôpital décida de le rapatrier 250 km plus loin à Montpellier en hélicoptère. (Décidément, nous aurions mieux fait de rester chez nous en Alsace, car si ça continua
ûre et il me redit la même chose. Je
avait « un très mauvais sang ». Il fallait à tout prix le transfuser avant son départ. Heureusement que nous avons eu ce diagnostic à
ndre chez mes beaux-parents et attendre un appel devant le téléphone fixe. Il fallait leur expliquer. C'était l'angoisse. La tristesse et le chagrin nous avaient envahis. Il y avait Matthieu qui était heureux de nous revoir. Malgré son jeune âge, il comprenait que quelque chos
sais même pas ce que cela signifie. Tout ce que je savais, c'est que c'était extrêmement grave. Mon fils a 19 mois, j'ai 21 ans et mon mari, 27. À peine le professeur a-t-il prononcé
ir... Elle prit le premier avion et vint nous rejoindre à l'hôpital. Nous
lidaires. Je leur adre
Strasbourg, mais Paul-André était dans un état de faiblesse extrême. Il fallait attendre quatre jours pour qu'il soit transportable. Chaque jour, il recevait des poches de sang et il recevait le maximum autorisé. Nous ne savions jamais s
our personnes hospitalisées. La nuit, nous pleurions et priions. Il nous était di