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La passagère du side-car

La passagère du side-car

Auteur: promotion
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Chapitre 1 No.1

Nombre de mots : 1112    |    Mis à jour : 22/07/2022

rsonnes existantes ou ayant ex

sur lequel nous march

a

e l'orage passe mais c'est app

éf

elin ou le

e Elisabeth Gelin sous les yeux, encore à l'état de manuscrit, une chose s'imposa sans attendre : il y avait là un roman, un vrai, un style, un vrai ; une odyssée intérieure, à la fois ourlée, pensée, longuement ruminée dans des forges intimes ; une plongée en apnée dans les méandres d'

littérature prend l'eau, dans ce roman, elle jaillit des fontaines, comme pour mieux en irriguer les pages, tel « un ruisseau chantant sur la pierre chaude ». Devant tant de luxuriance dans le détail, dans les souvenirs d'une nature souveraine que l'auteur décrit à merveille, on a l'impression de lire un roman fertile... D'emblée, le t

rotecteur, aux bougainvilliers roses et jaunes entrelacés et à la barrière verte devant la sente qui dégringolait de la colline du palais de la reine. » Ce n'est pas un hasard non plus si, à ces grands es

nants, viendront à la lecture tant Elisabeth Gelin a conçu un livre-piège dont on ne sort que lentement, en tout cas pas indemne. Entendons-nous bien : un livre-piège nourri de ces précieux états que sont pour le lecteur, l'inquiétude, la peur, l'empathie, la compassion ou la volupté. Volupté des c

rveuse, la construction labyrinthique, le climat oppressant, la douleur, le suspense qui ne cessera qu'à la fin. Du roman psychologique, il a les tourments intérieurs, les questions obsédantes, les flux et reflux du souvenir, dans ce champ clos où conscience et inconscient règlent leurs comptes. Enfin, le plus sûr dans ce

e à toi, tu me manques. » Un homme intensément présent. »,dit lanarratrice à la fin du livre. Et si ce roman, au-delà de s

Grand Prix de la Critique Littéraire ou le Prix Brantôme de la biographie historique.Camille a réussi à déplier ses poumons,l'air s'est engouffré, elle a crié, elle se sent tellement vivante. Un soleil immense l'habite tout entière, l'envahit comme un occupant généreux, c'est bon, c'est chaud, cette capacit

de sens, des voiles blancs se gonflent telle la voilure d'un bateau sous le

son odeur, sa douceur, de la sentir contre sa joue,

aquet de linge, au milieu de chuchotements sans chale

n de tendresse, sa naissance. Elle vomit tout en bloc

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