La traque finale

e, le

9 ja

raît que c’est nouveau, ce cylindre en fer blanc, l’épicier m’a dit que cela venait d’Amérique. Il m’a même offert un ouvre-

frais, tant p

aisait inévitablement côtoyer les mêmes passagers, je gratifiais certains d’un signe de tête, d’autres d’un léger sourire. Il y avait les deux jouvencelles aguicheuses, le vieux m

lle repéra un angle disponible dans la rame. Elle était présente, mais paraissait absente, indifférente à l’environnement. Plongée dans ses pensées, elle ne me voyait pas. Je devinais dans ses yeux une infinie tristesse. Malgré cette ombre sur son visage elle était b

ureux d’une femme que l’on ne connaît pas, d’une inconnue à qui l’on n’a jamais parlé ! Tu

ncieuse me suivra

ir noir, ignorant l’environnement, iso

e fille n’est pas pour toi, elle est trop jolie, tr

, terminus Noailles. La foule se déverse sur les quais. Ce matin, le mistral est encore p

sien… Demain, je pourrai lui parler, je serre le bouquin contre moi, el

. Accoudé au comptoir, fébrile et curieux, je découvre le titre sur la couverture fat

te ma collection de cartes postales et mes photos de stars de cinéma, j’ai pu enduire tout le mur avec un

plicables noms de villes, de lieux crayonné

ention : « Prêt à Anne Weigert, bibliothèque de Marseille. » Mais, il n’y eut pas de lendemain, pas de belle

s je vais au cinéma, parce qu’il y a des réductions ce soir-là. Sur la Canebière, le Holly

s je pris le dernier

demain j’irai à la bib

on livre con