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La traque finale

Chapitre 2 No.2

Nombre de mots : 1444    |    Mis à jour : 20/07/2022

édit

nvier 1950

rtais de la bibliothèque, ma journée de classements, de rense

ement, elle allumait une cigarette, s’adossait au mur de l’hôtel au nom évocateur « Le Petit Paradis », paradis éphémère pour certains clients,

dredi. Elle apparaissait à l’angle de la rue Sénac, discutait avec les filles de

perdre de vue, elle paraissait absorbée. Soucieuse de ne pas glisser sur les pavés mouillés, elle ne perçu

nce indéfinissable, avec son manteau gris perle ceinturé à la taille, ses mollets galbés, voilés de bas résille noirs. Moi, j’étais vêtue d’un trench-coat be

is pu être à sa place et elle à la mienne, mais je savais que j’allais mettre un terme à son existence, elle était née sous une mauvaise

la vis s’engouffrer à l’arrière

le tramwa

5 ja

ement de certains, j’avais, ce matin, trouvé une place assise sur l’une des inconfortables banquettes en bois. Pas n’importe quelle place ! Un endroit choisi, précis, proche de la motrice, pour mieux la voir arriv

s par la neige fondue qui mouillait le sol des wagons. J’observais à ch

ténaires accompagnaient

de lainages humides, les odeurs indéfinissables

métal, agressé par les mâchoires de fer sur le

rés, les légumiers, les volaillers, kyrielle de petits détaill

Posé sur le zinc, à côté de mon bock mousseux, le quotidien le Marseillais affichait à la une « Grèves et incidents d’employés de la C. G. F. T. suite à l’a

heures, je n’ai pas

les serrages de mains du matin, les sourires forcés, l’h

t régulièrement de fougasses, de panisses tartinées aux anchois. Tous les dimanches, Marie me servait la traditionnelle soupe au pistou, je l’appelais Marie, jamais maman, elle vivait seule avec moi, en réalité nous étions seuls à deux. Dans le village, on la nommait plutôt la veuve Peille, Peille c’est aussi mon nom, j’étai

, torturé et fusillé en septembre de la même année. Je hais ces bourreaux qui m’ont privé de ce père tant aimé, je hais ces exécuteurs

pour ce qu’e

arties de pêche dans les calanques du côté de Cassis. Il m’initiait avec bienveillance aux différentes variétés de poissons de roche, bogues, girelles, r

s pu avoir une sœur, elle est morte quelques mois après sa naissance, on l’avait prénommée Antoinette. Ta maman l’appelait "mon soleil…" Et puis un dimanche, le soleil s’est éteint, elle a rejoint les étoiles… » Moi je ne l’ai jamais cru, je savais qu’il y avait au cimetière d’Aubagne, parmi les sépultures, une petite tombe en m

lui en veux pas… » Aujourd’hui, cette phrase

scendait vers le village, le chant des cigales s’étai

ris la main, e

resteras à vie

rent reconnus et honorés pour leurs faits de résistance envers l’ennemi. Une fois l’an, avec d’

ose, comme de la lassitude, un abattement mêlé d’ennui, de découragement. Ses cheveux grisonnants tirés en chignon, sa robe et son manteau noir,

e portillon du jardin, grassouillet personnage rougeaud qui se délectait de la soupe au pistou de ma mère. Souvent après trois ou quatre verres de farigoule

fins d’après-midi en co

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