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Notre chambre froide

Chapitre 5 No.5

Nombre de mots : 1393    |    Mis à jour : 20/07/2022

ont je ne peux me défaire. Cette douleur me d

*

'aurais la sensation de t

*

toit du monde, être les pieds dans le vide et crier à tue-tête à

our se « lit » encore sur

*

ront-ils à deviner combien j'ai

*

qui m'attire dans tes ténèbres. Discipl

*

as éternellement, notre mort n

*

i m'emmenait à ton appartement depuis la gare, ma bouche s'emplissait de salive, je transpirais. Ma sueur perlait à la naissance

ne. Je pouvais sentir ma peau se tendre

ire un apéro, un verre de vin blanc si je me souviens bien. On avait discuté de tout

ais accueilli à l'aube de

*

le recouvres de blan

on contenant les premiers exemplaires de mon roman.

mon antre ». C'est toi qui m'as vu pleurer en caressant la couverture

ma vie, je suis en t

et tu m'avais susurré à l'orei

je l'

*

ution de ce livre, alors peut-être

*

chez toi, ou « chez nous », pendant que nous étions un jeune couple,

de discussions, il y eut un long silence. Nos corps s'étaient rapprochés. Je sentis cette tension électrique entre nous. Tu toucha

ement je me suis laissé aller à ma pulsion du désir de toi. Je me suis rapproché de toi, et là, tes lèvres ont effleuré les miennes, et nous sommes repartis dans des baisers

avais

i c'était un geste de désespoir, ou comme si tu avais

te répondre ? Que mon corps était là, dans

peut être comme si j'avais créé une

nt comme aimantés. J'avais gardé l'expérience de ton corps sous mes doigts, comme si c'était une leçon que j'avai

de rester encore quelques jours. Avais-tu juste besoin de compagnie ?

é, j'ai envie de te hurler, alors je soupire. Je reste dans ma réflexion, rester, partir... Mes peines confinées refusant le partage à mes mots frileux. Fril

m'a fait

re un peu, même si toi tu travaillais et que tu me laisserais seul

t, puis sur la terrasse en peignoir, tu sais, celui que tu m'avais offert et que j'avais laissé derrière la

petit baiser sur mon front et ce « à ce soir ». Je t'avais entendu, et je m'étais pensé « o

comme ça. Assis sur le fauteuil du salon de jardin, je

jour, David,

en me précipitant dans l'appartement. J'avais pas envie de lui parler. J'avais juste rép

urs à nos voisins sur ma disp

des petites dédicaces sur les livres qui avaient été livrés

mbé sur un mot qu'un homme t'avait laissé, ou il te disait avoir fermé les volets de l'appartement, et je me r

lisais ne me montait pas au cerveau, comme un blocage entre mes yeux et mon esprit. Brouil

sûrement ce pauvre type qui voulait me remplacer ?). Tu m'avais répond

éré prendre une douche et m'habiller. J'avais ramassé mes vêtements qui traînaient dans la cham

enu, étais-tu encore avec lui ? Nous as-t

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