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Notre chambre froide

Chapitre 2 No.2

Nombre de mots : 1133    |    Mis à jour : 20/07/2022

i, tout

ourtant tu es là, ton âme est là, face

éparés reste le maître de notre relation. Ce temps, joueur avide, qui gagne à coup sûr. Comme cette vie q

ton existence, tu m'as estompé peu à peu. Notre image de couple devient floue lorsque je me regarde. Parler, écrire, exi

secret, car j'ai conscience qu'une simple phrase peut détruire une vie. Il me suffit, là, que je nous livre, que, cessant de te protéger, je nous dévoile. Une image, la tienne, qui

tre le temps. Toi, qui as fait de notre couple un mensonge, un secret pour

ces, peut-être comme une gêne. Et puis sans

n nous congédie. Tu continuais de ne rien dire. Je crois qu

ns ce silence mondain, je l'ignorais ? Je

e, c'était autre chose qui se jouait. C'était notre relation qui se mettait à exister, à prendre forme. C'était un lien

e so

triomphé de ce silence, d'en avoir fait une chose palpable, signifiante. L

uire sous nos yeux, ces deux hommes viennen

a s'était construit en quelques regards dans le silence. C'était un silence des plus sensuels, celu

qui se passait dans notre

nfin, comme des cadavres brûlants. Je form

rrai, je ne parler

t. Je savais que même avec ta lassitude, c

e me loger à nouveau dans ta petite

ptable de notre relation morte. Tu pouv

t ni par la raison ni par l'imaginaire, c'étai

, je ressens encore ce lien fragile aujour

page blanche que je noircis pour refaire exis

vre, je te parl

forme de résistance à l'aube, à nos vies que tu as décidé de rendre solitai

s m'en vouloir, me sentir coupable et éviter de me poser ces questions

nerai ce livre achevé, vu que tu n'as jamais apprécié mon écriture, e

nt, à te balancer ce récit comme ça du jour au lendemain sans préven

'offre ces quelques lignes, mais j'ai besoin de r

ession. Où que tu sois, où que tu ailles, être là, que tu ne p

racher de toi pour ne plus souffrir. J'avance doucement dans ce manuscrit, je pense, pèse

je m'étonne que ce poids terrible ait disparu. Le mal-être s'est enfui, et pourquoi à ce moment-là ?

in sauf celui de te voir, je n

sui

e que tu me donnais, lorsque dans tes bras l'amour m'était sans fin. Mais tu m'as

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