À la quête du bonheur
A
lair, je vais revenir sur ce
'ai commencé à faire des choix pas très bons. Moi qui était un ado introverti et très solitaire, je me mettais à traîner avec quelques jeunes de la cité où je vivais avec ma famille d'accueil. Je leur donnais de l'argent, j'en faisais n'importe quoi, je ne voulais pas en profiter encore moins seul. Je faisais partie des rares dans la bande qui avait décroché le bac, ils avaie
e que c'était par passion, ce qui n'était pas totalement faux. Très tôt j'ai dû m'occuper de moi-même, mon père étant toujours absent, mes repas c'était moi qui les faisait alors le métier de cuisinier je le respecte et je l'apprécie. C'est quand j'ai entendu un
m'a vu naître mais aussi celui qui m'a pris ma mère. Les retrouvailles avec Tante Betty étaient comment dire chaleureuses, plus pour elle que pour moi, elle a pleuré quand elle m'a vu. J'étais content de la voir mais ça faisait tellement l
ncé vers moi avant de me tendre la main, la fille, Rachel elle m'a fait la bise. Ils me taquinaient un peu en disant que j'avais beaucoup changé autant physiquement que mentalement car apparemment j'étais plus bruyant petit mais là j'étais trop réservé pour eux. Le soir venu le mari de Tante Betty est rentré du travail et j'ai eu droit à un bon dîner d'accueil, le poisson salé aux légumes, les feuilles de manioc aux crevettes, de la banane mûre et du bon manioc obamba. Je n'avais plus mangé ça depuis tellement longtemps que j'en avais oublié le goût, c'était comme si je redécouvrais tout cela, toute la maisonné
mes tout de suites devenus très proches malgré le fait qu'elle soit plus âgée que moi d'un an, on s'entendait super bien. Tout le monde pensait qu'on sortait ensemble ce qui était archi faux, elle était une très bonne amie, j'ai pu facilement me confier à elle, c'était une sorte de grande sœur, elle m'écoutait et contrairement aux autres qui ne m'expliquaient pas tout, elle prenait le temps de le faire et ne m'excluait ja
e voulais être au top pour Karen. Elle qui était déjà si femme à son âge, j'étais souvent très intimidé par elle, elle avait ce je ne sais quoi qui la rendait si sûre d'elle. J'avais prolongé mon séjour à Lbv rien que pour elle, j'y ai donc fait 3 mois en tout, j'étais déjà amoureux et je trouvais qu'elle aussi, en tout cas nous étions bien ensemble. Si bien q
imides sur ce sujet-là mais bon j'y connaissais strictement rien alors c'était normal pour moi. Nous batifolions autant que possible surtout
encore moins de chances qu'il s
'est pas parce que tu l'as connue avant moi que tu l
est une bonne amie et n'oublie pas que c
t me prosterner à ses pieds
exagères
n boudan
férent, et arrête avec tes trucs genre « ce n'est pas ta sœur mais
it promis de s'attendre, elle devait passer le bac l'année pro et notre projet était de se retrouver à Paris, elle après son bac mais avant je devais revenir sur Lbv pour les vacances. Lisa elle était partie la même année à Houston, on était toujours aussi proches, on pouv
! Tante Betty était déjà à terme et allait accoucher dans pas longtemps, les jumeaux John et Rachel étaient tous les deux en Afrique du Sud et ne rentreraient qu'en Décembre du coup je n'allais pas les voir. J'étais la majeure partie de mon temps avec Karen, nous prenions du bon temps et de temps en temps nous sortions en compagnie de Solange (ma cousine) histoire de ne pas la laisser toute seule. Malheureusement Karen a été recalée au bac, elle était effondrée, c'est vrai qu'elle n'avait pas eu des moyennes exceptionnelles ces trois trimestres mais de là à être recalée...I
, il n'y avait personne dans le taxi et le taximan ne prenait personne et pourtant ce que j'avais proposé lui permettait de prendre des clients. Bref, il était quand même tard 23h47 et au même mome
-ce que je peux aller pre
moment que ça ne p
e vous inqu
ns le taxi et là il a pris une autre route qu
ous trompez pas
on c'est un
pas d'autres chemins que celui que je connais pour aller à Ancien
l va me déposer
je vous ai laissé aller les chercher vous n'
-vous Mr c'est p
quoi je
t après que je me suis rendu compte que nous étions dans un
sez-moi de
les deux soi-disant clients m'ont attrapé et quand je me débattais je recevais des coup
mon téléphone et mon porte
Tu parles trop petit
s avec des bières en main et dans le coin où ils m'ont laissé il y
t-ce qui se
ne sais pa
oohh on va mourir sniiiff Anyamb
c'était quasiment impossible, ils étaient cinq et nous trois. Une demie-heure plus tard, un homme qui n'était pas l
! Vous l'avez pris où celui-l
pris dans mon taxi et comme il avait l'a
ules ou quoi ?! C'es
el grand ? Mr T
eu un fils avec un
bouille me dit quelq
pas le take parce que c'es
ss est bien dans nos wés (choses) comment c
s petit pourquoi tu ne n
lait avec eux donc en gros j'étais épargné. Je réfléchissais maintenant à comment sauver le
ire alors que je ne savais m
pardon ils ne
utais dans un taxi alors que Mr T a plusi
jouez ? Je vais tout racon
coute pas il est bourré, vient
Et mes
ui ceux-là ? T
parents viennent les chercher chez moi pui
fâcher si on ne lui apporte rien cet
ani tu as r
dis que tu ne les as pas vu depuis c'est tout, et je te rappelle
ez-moi mes a
uille, puis le gars qui était avec la fi
sérieux que tu vas n
as faire grand chose hein
la voiture et on a démarré, je lui ai demandé où est-ce qu'on était, et il a fini par me le dire, j'ai texté ma Tante « Appelle la police et dis leur d'aller à ******, il y a une route isolée qui mène à un
retard pour ma teub (boîte), en plus
etit, on savait pas. Tu veux
e vais manger un b
nd même pas lui redire que j'habitais à Ancien Sobraga. Quand je suis arrivé, Tante Betty éta
crimes rituels, il y avait des rumeurs là
r Jésus ! Merci d'avo
ue j'ai eu beau
décidé de garder l'anonymat histoire qu'on ne me retrouve pas puisqu'ils ont dû savoir que je n'étais pas le fils du Mr T là. Il y avait même l'interview des deux jeunes dans l'Union (journal national du Gabon) ils me remerciaient tous les deux de les avoir sauvé, et pourtant ils n
is pour continuer ma formation, j'étais triste de la laisser mais bon on ne pouvait rien y faire. Puis notre routine a repris, on ne se disputai
: Do
:
que tu veux dev
ça je pourrai te f
: Mo
st-ce qu'i
ait et que je dis qu'il est à l'école de cuisin
un métier comme
i tu l'es alors pourquoi tu ne fais pas des études comme tout le monde
as faux. J'y
r, il faut que tu te décides, je
écidé de ne pas à Lbv cet été là, de toute façon comme elle a eu son bac, elle viendrait ici. Je me suis mis à bosser comme un fou, je ne voulais plus jamais échouer, j'ai eu un poste d'agent d'accueil dans une banque, ça me permettait de me familiariser au milieu dans lequel je voulais bosser, de me faire un peu d'argent et aussi de ne pas m'ennuyer. Malheureusement Karen n'a pu avoir aucune inscription avec Campus France. Je lui ai proposé de s'inscrire à Afram vu qu'elle était en série B
ur au pré
: Al
our Mr Roux, c
njour Ml
e que j'ai décidé d'accepter votre of
, j'en su
d est-ce que
Je vous rappellerai pour qu'on parl
t entendu. B
: Me
s nous approchions du week-end et j'ai prévu de faire du shopping pour Em et moi, on avait un réel besoi