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Seulement un père

Chapitre 2 No.2

Nombre de mots : 1692    |    Mis à jour : 25/05/2022

elle était fière d’elle et elle

sérieuse et rapporte des bons points

aussi un cahier dans lequel elle écrivait son histoire et son mal-être mais elle s’était inventé une écriture, car il ne fallait pas que quelqu’un comprenne ce qu’elle y marquait. Elle y couchait ses souffrances, ses manques, ses incompréhensions av

t d’amour. Elle n’en avait jamais, sans rien donner en retour. C’était la cousine de trop mais juste utile quand on en avait besoin, pour jouer quand eux le décidaient ou pour les devoirs compliqués. En plus, elle donnait toujours ses bonbons et ses carrés de choco

souvir ses connaissances constamment. Pourtant, même si personne ne l’aidait ou lui expliquait ce qu’elle avait manqué, elle continuait quand même à le faire, parce qu’elle était gentille ; probablement trop. Tout le monde disait qu’elle n’avait pas besoin d’aide car elle comprenait toujours trop vite, n’ayant jamais une note en dessous de 18/20, dans toutes les matières. Elle n’aimait pas l’échec, elle se mettait une pression permanente, la barre très haute dans tous les domaines car elle

yeux et qu’elle n’avait jamais ; celle de son père qui l’avait toujours ignorée… Hormis les quelques câlins maternels et les bisous certain

quand il en avait besoin ; pour nettoyer la voiture à l’éponge dans la cour et la rincer avec le tuyau d’arrosage ; tondre la pelouse et passer le râteau sur les feuilles afin d’en faire un gros ta

les gens qu’elle croisait dans la rue et croquant toujours le croûton de pain, par habitude. Parfois, il l’envoyait même à l’épicerie en bas de la rue, pour aller récupérer plusieurs choses ; même lourdes pour ses frêles épaules, elle se démenait et y allait fièrement, car elle disait qu’elle venai

ableau. Son père ne parlait jamais d’elle et ne corrigeait même pas les gens lorsqu’ils l’oubliaient, car finale

es. Elle n’avait aucun souvenir de cette période en particulier, mais son cerveau avait emmagasiné toutes les images de violences conjugales, ainsi que les coups envers ses frères et elle-même ; beaucoup plus que n’importe quel clip

ans parler des griffures aux profondeurs diverses et des bosses qui se formaient au gré des coups reçus. Il lui tirait les cheveux et lui claquait la tête contre le miroir de la salle de bain, mais seulement l’arrière du crâne, en lui maintenant le visage entre les mains alors que Jenny et ses frères pleuraient dans leurs lits… Sa tête résonnait contre le miroir brisé, y laissant quelques mèches ensanglantées. Si sa

ourquoi était-elle mise de côté aussi souvent ? Est-ce que sa mère lui reprochait tout ce que son père lui faisait ? Elle n’y pouvait rien, du haut de ses trois ans s’il la forçait à avoir des rapports ! Sa mère ne le désirait plus, car comment pouvait-elle avoir envie d’un alcoolique qui puait le whisky ou la bière et qui la forçait et la prenait comme il le voulait ; lui rappelant qu’elle était sa femme et qu’elle n’avait qu’à faire son devoir conjugal. Il la violait, sans sommation, sans regret et sans jamais s’excuser même lors

Les enfants entendent tout et voient tout ! Je ne pe

ain de leur père se lever et se rabattre avec force à divers

s et vont dormir ou je vais leur en foutre une aussi. Tourne-toi que je te prenne en entier et arrête de

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