Une seconde, et puis la vie
t-pr
toire ? Que recherches-tu ? Que veu
r des mots. Une imperceptible forme, un message qui ne dema
a pas d
t événement traumatique est devenu, grâce au temps, quelque chose de constructif. Enseignant. Il m'apprend
, malgré les années qui défilent inlassablement. Il est comme un fil d'Ariane du reste de ma vie. Il s'estompera, sûrement, certainement. Avec du temps, toujours plus et beaucoup plus de temps. Mais il est minime aussi, au regard d'autres vécus, d'autres histoires. Qu'est-ce que mon traumatisme face à ces violences directes que
la douce musique des bombardements qui retombent en écho du village voisin ? Qui s'endorment chaque soir sans savoir s'ils se réveilleront le lendemain ? Qu'est mon témoignage face à la misère d'un homme, qui a perdu son travail, sa maison, et q
Mon message n'est pas celui-ci, et je n'
tu du coup ? Qu'est-ce que tu
s. Avais-je b
e qu'ils trouvent une place sur le papier pour apaiser mes nuits. J'ai eu envie de prendre la plume pour me libérer, mais
pour poser le détail chirurgical de l'instant et du moment, pour illustrer. J'ai v
r l'exemple comment les émotions se sont animées permettait, finalement, de percevoir com
en premier lieu. Il est notre meilleur allié, notre atout majeur, la carte As de notre jeu. Les médicaments, parfois, la thérapie, aussi. Mais au-delà de tout cela, notre meilleur atout, c'est nous. Notre force, et elle se nich
de l'intensité et du choc : les émotions, nous les partageons. Toutes, et tous. Elles sont u
un moment, une ligne, une page... une émotion. La vivre aussi. S'y retrouv
Qui sait si elle sera douce, violente ou amère ? Est-ce qu'elle nous anéantira ? Est-ce qu'elle sera envahissante, douce ou polie ? Et puis, le temps aidera. Si nous avons identifié cette émotion en nous, nous pourrons prendre le temps de la regarder par le trou de la serrure. Juste un peu, une seconde. Pour la découvrir, la connaître. Pour l'apprendre. Pour la comprendre. Pou
pe, pas à pas. C'est ainsi que le processus de résilienc
es internes, nous sentir capables d'affronter nos propres démons, autoriser nos émotions à faire pleinement partie de nous puisque c'est ainsi que l'on peut – que je
de le faire ? Mon père, avec son habituelle réserve. Mais quelles étaient tes émotions ? Mes émotions ? Je me souviens d'un moment. Tenons-nous-en aux faits ! Sous contrôle. Ma mère, qui pleurait avant même que je ne lui pose des questions. Bouleversée. Mais pour nous tous, que d'apaisement, une fois l'épreuve passée. La mise en mot, détricoter le fil, aller le tirer, voir jusqu'où il nous mène. Revivre ce moment dans u
pace, tout était choisi. Anticipé. Planifié. Pour être sûrs d'être prêts. Et surtout, ce couvercle, on l'a soulevé ensemble. Bien sûr nos casseroles ne sont pas les mêmes, bien sûr nos vécus sont différents, mais personne n'e
er, cette histoire. Mon histoire, mais au