De la HAINE à L' AMOUR
sont passées très vite. Khar n'y croyait pas quand sa mère lui a dit qu'elle est désormais Mme Ndir. La cola a été distribuée et des sachets co
tout l'argent qu'elle avait placé dans les differentes tontines auxquelles elle fait partie pour honorer K
n de son époux. Accompagnée par une forte delégation, e
, une maison délabrée en location avec de petites chambres et le plus choquant, une chambre qui ne comporte qu'un matelas gisa
t présent pour faire des témoignages sur Omar. Ce même voisinage qui a préparé du laxx*.
sur la vie de couple dans un mariage,
c'est le même problème. C'est serré et Khar ne cesse de crier. Ndèye a trouvé Khar couverte d'un pagne, les yeux fermés. Après lui avoir posé quelques questions, elle en a déduit qu'il y avait de petits boutons qu'on appelle sothiet* qu
tête sur son buste en lui chuchotant que tout v
de son épouse. Omar a entendu un cri puis un autre. Il a compris que Khar avait mal et il s'est senti coupable. Et pendant des minutes qui lui semblaient inte
vec ses mains. Soudain Khar s'est tournée et d'une toute petite voix, elle lui a dit que la dame lui avait conseillé d'être forte car c'est le moment propice pour conso
tes crié mais c'était parce que son hymen venait de se faire déchirer.
pendant qu'il allait chercher la mère de Khar. Cette dernière était émue jusqu'aux la
r par une connaissance de sa mère. Khar n'a pas accepté qu'on organise un laaban* pour elle. Selon elle, le gaspillag
vec qui il entretient désormais une relation exemplaire. Avec ce qu'il a gagné, ils ont déménagé dans un autre quartier plus éloigné. Il a donné de l'argent à un de ses amis menuisier qui lui a fait un lit simple pour deux personnes. Le placard s'est fait remplacé par une armoire à deux portes. Khar continuait de vendre ses jus et avec son bénéfice, elle a obtenu un autre réfrigérateur. Maintenant, elle vend du ngalax* et du thiakry avec
ant il lui est même difficile de faire son commerce. Son mari lui a donné l'ordre
r et la fierté de ses parents. Il développe une énorme ressemblance avec son père qui
se ses journées à pleurer. Il est terrible et
nfant est né et n'a apporté que félicités et énormément de bien-être... La situation d'Omar allait super bien. Il a fait un
res de jus et crèmes glacées. Les enfants en achètent tellement qu'elle s'est demandée pourquoi elle ne connaissait pas ce milieu plutôt. C'était tout le temps des "tata Khar, bouye", "tata Khar bissap", tata Khar cocktail" à n'en plus finir. Le jus était si délicieux que ce n'était pas seulement les élèves qui achètent, les professeurs aussi et même des personnes qui tra
n, avec leur mère, c'est Omar qui les dépose avec son taxi avant de faire sa ronde pour avoir des client