Rivalité
s sortie le trouver dans le salon. Beya toute froissée à ses côtes. Je lance un bonjour rapide, ils m'ont tous les deux répondus. Djadjé m'a interrompu dans mes pas, il s
r sur le tapis entre les fauteuils. Beya (tête basse) : Non c'est bon si ça ne vous gêne pas. Moi (en retournant mon assiette): D'accord, tu peux te servir. Elle m'a laissé me servir en premier, ensuite elle a fait de même. Chacun a fait sa prière dans son cœur et on a commencé à manger dans le silence. Imaginez un peu la tension, imaginez un peu à quoi chacune de nous pense. Le silence est lourd et même trop lourd. Moi (en mangeant) : Alors tu as aimé la manière donc ton mariage s'est passé ? Beya (gênée) : ehh... oui, oui j'ai aimé. Moi : Je te souhaite la bienvenue et heureux ménage. Beya : Merci, je vous souhaite de même. Moi : Tu sais Beya, tu n'es pas obligée de me vouvoyez, appelle-moi par mon nom, ça ne fait rien et ne te sente pas gênée à chaque fois. Ça ne commence pas avec nous et ça ne terminera certainement pas avec nous, relaxe, tu veux ? Beya : D'accord, c'est compris. C'est sur cette petite conversation que notre premier déjeuner en tant que coépouse a pris fin. Cette fois, je ne peux rien pour la convaincre de me laisser débarrasser. Je suis retournée devant la télé, après avoir débarrassé, elle a nettoyé la table, bien repositionnées les chaises et venir me dire merci. Moi : Merci à toi aussi Beya : Je suis en chambre en cas de besoin. Moi : Repose-toi. Premier contact avec Beya, première conversation, premier partage. Je ne comprends plus rien, aussi simple que ça ? Non je crois que c'est parce que j'ai lâché la prise. A quoi bon de résister ? Pourquoi ne pas accepter les faits ? C'est ce que j'ai fait et quelques heures après, je souffre moins de la présence de ma coépouse. Ça fait des jours que je ne dors pas bien, c'est devant la télé que je me suis endormie. Je ne sais pas pendant combien de temps je suis restée les yeux fermés et bercée par le son de la télé, lorsque j'ai ouvert les yeux, j'étais toujours seule dans le salon. Je me redresse et me mette assise sur le canapé. Tout ça a été un rêve je crois seulement j'entends l'eau couler sous la douche dans une des chambres. Je passe mes mains sur mon visage, je me lève et rejoins ma chambre. Il est presque 17h quand je suis ressortie, je trouve Beya devant la télé à son tour. Je n'ai pas bonne mine, je me sens dans un monde parallèle. Lorsqu'elle m'a vu sortir, elle s'est levé les mains Beya (mains croisées sur les cuisses): Bonsoir Tantie. Moi (déboussolée): Bonsoir Beya J'ai répondu sans même faire attention à comment elle vient de m'appeler ou j'ai sûrement mal entendu. C'est lorsque que je me suis rendue compte qu'elle vient m'appeler tantie que je suis restée surprise et bouche «B» Beya : Je vous attendais, je ne sais pas si y a quelque chose à faire ce soir. Moi : Non, pas grande chose. On attend le retour de Djadjé, s'il rentre avec un truc à préparer, je le ferai au cas contraire, je chauffe le repas de la journée qu'il prendra en dîner. Beya : D'accord. Elle reprend place, pour m'occuper, j'ouvre les plats pour voir s'il reste assez pour notre mari. C'est ainsi que chacune est restée dans son coin jusqu'au retour de notre très cher mari. Après l'avoir accueilli, j'ai laissé Beya lui apporter son eau. Je ne veux pas trop m'imposer. J'ai cru qu'il allait se rendre dans la chambre de Beya, quand il a finit de boire, il s'est tout de suite dirigé vers la mienne. Beya m'a aidé à frire le poisson et lav