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Rivalité

Rivalité

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Chapitre 1 Chapitre 1

Nombre de mots : 2050    |    Mis à jour : 25/03/2022

faut pas juger la polygamie uniquement comme une violence faite à la femme : Elle conserve toujours un pouvoir d'arbitrage sur la gestio

y : Alors tu es prête ? Moi (en m'asseyant) : Oui mais... Betty : Mais quoi ? Moi (gênée): Tu sais, je veux bien mais... Je ne suis pas trop tranquille avec ce genre de chose. Betty (Sérieuse) : Tu vas arrêter pour toi hein ! Avec quel genre de chose tu n'es pas tranquille ? Regarde, ne m'énerve pas hein. Moi (désolée) : Ok c'est bon, ne te fâches pas, je prends mon sac. Betty (avec un tchrrr) : Tu aimes trop ça. Je me lève et me rend dans la chambre pour prendre mon sac. Je suis ressortie trouvée Betty déjà sortie de la maison pour m'attendre sur la terrasse. Moi : On y va ! Elle me devance, cette femme est très nerveuse par moment. Depuis quelques jours, elle m'a parlé d'une vieille dame qui a aidé par mal de femmes à avoir des enfants après des années de mariage sans suite. Je suis pour la médecine moderne mais en ce qui concerne les féticheurs, que ce soit jeteuse de cauris, marabouts, je me suis toujours réservée. Mais qu'est-ce qu'on ne fera pas et acceptera pas de faire pour avoir un enfant ? Accompagné de ma meilleure copine, on s'est rendu chez cette vieille. J'ai répondu à ses questions, elle m'a dit quoi faire et pour couronner le tout, elle m'a dit que je dois me lever, mon foyer ne tient plus. Ces dires ne m'ont pas trop surpris, ça je ne le savais déjà. On a fait environs trente minutes chez cette vieille, Elle m'a donné des flacons de potions pour me laver avec, je dois aussi boire et me purger aussi. Si tout va bien et si je suis correctement ses dires, j'aurai un enfant. C'est après qu'on a été faire un tour chez Betty avant que je ne rentre chez moi. Comment être en confiance ? J'ai tellement tourné en rond dans les cliniques, les pharmacopées que je ne sais plus à quoi ni à qui faire confiance. Cette même nuit, je ne vais pas commencer le traitement sans le dire à mon mari. J'ai attendu l'arrivée de mon mari, pendant qu'on était sur table, Moi (gênée): Chéri, je t'attendais, j'ai quelque chose à te dire. Djadjé (indifférent): De quoi s'agit-il ? Moi : Avec Betty, on a été voir une vieille dans la journée. Elle m'a donné des produits. Je te montre. Je sors de la table pour lui rapporter les flacons contenant les potions. Moi (arrêtée): Voici, elle m'a dit quoi faire et je voulais dès ce soir commencer le traitement. Je lui tends les flacons, il ne me regarde pas, il ne les prend pas dans ma main, Il ne répond non plus pas. Il continue son dîner. Moi (toujours debout): Voici ce qu'elle m'a donné. Djadjé (le nez dans l'assiette): A quoi bon ? Moi (étonnée) : A quoi bon ? Comment ça à quoi bon ? Il jette la cuillère sur le reste de son diner dans l'assiette, croise ses mains devant lui. Il me regarde, ensuite ma main tendue avec les flacons. Djadjé (calme): ça tombe bien, moi aussi je voulais te parler mais pas à propos de ce que tu tiens dans ta main. Ça tu peux en faire ce que tu veux mais sache que je ne vais plus attendre là, à ne rien faire. Moi (étonnée) : Comment ça ? Je ne te comprends pas. Djadjé (sérieux): Écouter moi bien femme, que ce soit un membre de ta famille, ton ami ou même ton pire ennemie, si une personne te dépasse en matière d'enfants, il te dépasse en tout. Moi (déterminée): Mais c'est justement pour ça je suis aussi engagée Djadjé. Djadjé (calme): Je ne dis pas non mais reconnais que ton engagement ne donne pas de résultats. J'ai besoin d'un enfant et même si possible un enfant mal à qui je transmettrais mon héritage. Moi (surprise): Du coup tu me parles comme ça. Est-ce que de ma faute Djadjé ?

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