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Combats pour la gloire

Chapitre 2 1- De mal en pis

Nombre de mots : 2885    |    Mis à jour : 05/03/2022

t mon esprit balance et me jette dans le passé je me souviens de ce jour comme si c’était hier, ce jour où je les avais présenté l'un à l’autre, ce jour où j'avais mis ces deux traîtres e

r alors même le canard ne pourrait pas le manger (je souris légèrement). Tu sais que je suis ta mère donc s’il y a un problème… quelque soit le problème que tu as, je suis là! — Je sais Ma’a, j’ai juste pas faim ne t’inquiète pas. Je me lève, ramène les assiettes à la cuisine et je retourne dans ma chambre le cœur lourd. Comment expliquer à ma mère ce qui se passe ? Comment lui dire que je viens de me faire larguer par ma copine ? Émilie… Émilie!!! Je me suis tourné et retourné sur mon lit, le sommeil ne venait pas mais les questions voulaient ma mort, sans compter les si! Et si je n’avais pas présenté Émilie à ce monstre ? Et si je détruisais sa vie comme il a détruit la mienne en faisant ce qu’il y'a lieu de faire ? Et si... et si... J’ai continué ainsi jusqu’au matin, je me suis levé, j’ai pris ma douche et direction l’Université… Ce jour-là nous avions cours de chimie minérale, je ne prêtais presque pas attention au cours, j’étais complètement ailleurs! Jules me bouscule et je me rends compte que toute la salle bouge, je regarde l’heure, ce n’est pas la fin du cours, je le regarde. — Contrôle! — Quoi ? — Comme tu comprends! Je sors une feuille et essaye de rester concentré sur la chose est ce que j’y arrive? — Samuel! Je pars, tu es bloqué quelque part ? — En fait je n’ai que commencé le premier exercice. Il me regarde de tous ses yeux, me lance discrètement un « ça va ? » , je secoue la tête affirmativement, il me passe quand-même sa feuille et sans réfléchir je recopie. À la sortie dès que Jules me voit, sans perdre le temps il se lance dans les questionnements — Que t’arrive-t-il ? — Rien, ça va! — Comment ça rien ? Kemayou tu es simple ? — Je te dis tout va bien! — Depuis que nous sommes ici à l’Université je n’ai jamais eu besoin de te passer ma feuille pour que tu recopies — Ah! C’est moi le recopieur où est le mal ?! (je m’emporte légèrement) — Calme-toi, je m’inquiète c’est tout! — Ne t’inquiète plus donc. — Ekieuh. Dit-il tout perplexe! Est-ce que je le gérais même ? J’ai accéléré le pas, il n’a pas cherché à me rattraper, encore moins à m’appeler. Je suis directement rentré et je tombe sur mon père, — Bonsoir Pa’a! — Bonsoir! En voulant entrer, il engage directement — Je l’ai déjà dit à ta mère et je te le dis à toi aussi. Je n’ai pas d’argent à dépenser ou à gaspiller pour des choses qui ne servent à rien donc ton Université là… — Je paye tout seul mon école depuis deux ans donc je ne sais pas de quoi tu parles. Lui répondais-je calmement. — Ce n’est pas toi qui l’a envoyé me dire que c’est dur, patati patata, tu as besoin d’aide ? C’est vrai que j’en avais parlé à ma mère mais juste comme un enfant explique ses problèmes à sa mère. — Tous les jours maintenant c’est … il faut aider Samuel, Samuel a besoin d’aide … je suis votre banque ? Toi là (me pointant du doigt) tes égaux vivent chez eux! Toi tu es là, ici, tu ne peux pas te chercher ? L’école va te donner quoi si ce n’est que les gros noms pour rien ? — Ça permet également de se cultiver et… — Et sortir le gros français mais est-ce que ça nourrit ? Ça donne quoi ? Silence — En tout cas, j’ai déjà dit je ne suis pas là pour gaspiller mon argent sur des choses qui ne vont rien rapporter. Je n’avais pas grand-chose à dire ou plutôt il était préférable de ne rien dire, j’étais tout de même son unique fils et son aîné mais des fois il me faisait croire que ce n’était pas le cas. Mon père étant l’aîné de sa famille à aider beaucoup de ses frères et sœurs espérant dans sa retraite être assisté mais où était cette aide là ? Chacun se gérait seul dans son coin, il n’y avait qu'un de mes oncles paternels, le benjamin de leur famille qui de temps à autre nous donnait un coup de pouce, surtout à moi avec des petits stages pendant les vacances! Bref il faisait ce qu’il pouvait pour nous aider! Le temps passait très péniblement, je vivais ma vie au ralenti même Jules m’évitait en fonction de ma mine du jour parce que j’étais certains jours très blessant sans explication. J’ai essayé d'oublier cette histoire pour me concentrer sur mes priorités! Dieu merci papa Tagni a trouvé un chantier à Ndogbong donc j’étais là-bas presque tous les jours pour le travail, J’avais tellement besoin d'argent pour être sûr de payer ma pension! J’avais la rage, j’avais envie de prouver à mon père que je ne suis pas ce qu’il pense, que je suis un battant! Il est vrai que malgré tous mes efforts, il m’arrivait très souvent de penser à elle, je n’arrivais pas à tourner totalement la page, cette fille me manquait énormément! Je n’arrêtais pas de guetter mon téléphone chaque soir quand je rentrais du chantier aucun signe de vie, même pas un bip. — Kemayou arrête de penser à elle! Vis ta vie! Avance bon sang! Cette nuit-là après avoir pris ma douche je me suis allongé sur mon lit, je ne sais quand j'ai pu trouver le sommeil c’est la

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