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Combats pour la gloire

Chapitre 4 3-La confrontation

Nombre de mots : 4502    |    Mis à jour : 05/03/2022

cé pour m’aider ? En plus je compose jeudi matin! J’étais visiblement très silencieux et calme pourtant mon intérieur était en mouvement! Je n’arrêtais pas de me poser des questions en ayant

olère j’essaie de rendre il bloque ma main avec force. — C’est la dernière fois que tu me parles sur ce ton! Ou que tu lèves la main vers moi! Samuel tu voulais me rendre ? Tu veux te mesurer à moi ? Tu es sûr que tu peux t’en sortir ? Silence — Ahah. Il étouffe un rire! Puis il passe une main rapidement sur son visage et poursuit! — Je vais te faire sortir d'ici et une fois dehors on oublie cette histoire! Je ne voudrais plus jamais que cela se répète sinon la prochaine fois; je ne ferai plus rien pour toi! Tu m'as saisi? (Petite pause) — Je dis bien plus rien! Elle a fait son choix, donc tu ferais mieux de le respecter et t’éloigner. Ne l'approche plus jamais je pense qu’elle a déjà été assez claire avec toi! Voilà c’est tout ce que j’avais à te dire! Il tourne ses talons et s'en va, je l’entends dire au— revoir aux différents officiers qui étaient là— bas tous riaient aux éclats, j'ai compris qu’il leur avait sûrement donné quelques billets! J’étais juste abattu, j’avais honte! Il m'avait une fois de plus humilié et rabaissé! J’étais anéanti, impuissant et tout petit franchement aucune personne n'aurait aimé être à ma place ce jour— là! Je suis sorti de ce commissariat en vitesse pour me rendre à la maison, j’étais franchement en colère et humilié! J’étais tellement mal que je ne me suis pas empêché de laisser une larme tomber. Oui j'ai pleuré, il avait blessé mon amour propre mais bon finalement je me suis ressaisi. Je m'assois sur mon lit et regarde dans le vide, puis je remarque des papiers au sol juste devant ma porte! Je n'ai pas pu les plus tôt, je me demandais bien de quoi il s’agissait! Je me lève et me rapproche je les prends et constate qu’il s’agit des reçus de paiement! — Des reçus de banque à mon nom ? Depuis quand j’ai été à la banque ? Je ne comprenais vraiment pas ce qui se passait, je me posais des questions! — Qui a payé ma pension ? Comment ? Et ? Je ne comprenais rien! À cette heure vu qu’il y’avait personne à la maison! Je ne savais vraiment vers qui me tourner pour en savoir un peu plus! Mine de rien je me sens soulagé et un tout petit peu content, je me suis finalement vite apprêté pour le campus. En chemin j'ai lancé l'appel pour savoir la position de mon ami Jules! — Oui gars tu es où ? Je m'apprêtais à t'appeler. — Jules je suis en route! Et toi ? — Mon frère je suis au campus! J’ai l’obligation de validation! — D’accord je te rejoins dans quelques minutes — Ok! Je retrouve Jules et essaye de rejoindre la danse! Tout le monde était dans les révisions! C’était très calme et vraiment sérieux! Chaque étudiant présent-là était concentré! Les examens étaient déjà lancés chacun donnait le tout pour le tout! Quelques heures après nous avons gagné nos différentes salles d’examen. (…) À peine après avoir terminé je n'ai pas attendu mon ami je suis directement rentré à la maison! À l’entrée de mon quartier je suis tombé sur Pa’a Tagni il m'a souri avant de poursuivre. — Je te cherche depuis ce matin! — Ah bon ? — Oui oui! J’ai vu ta sœur ce matin quand j’étais à la banque elle m’a fait savoir que tu es à la maison. Mais je ne t’ai pas trouvé! — Ah c’est vrai j’avais une course à faire en ville! — D'accord tiens mon fils! Voilà ce que j'ai pu avoir! Le monsieur là nous a juste avancé un petit quelque chose. (Il sort une enveloppe de sa mallette noire et me tend) — Tiens voilà 30 mille francs CFA! Dès qu’il me fait de nouveau signe je t’appelle! — D’accord! Merci beaucoup Papa Tagni! — Je t’en prie mon fils! Beaucoup de courage hein! — Merci! J'ai continué jusqu’à la maison je trouve ma mère à la véranda entrain de décortiquer le pistache! — Petit papa c’est comment ? — Ma’a ça va! — C’était comment papa ? — Ma'a je me suis battu! — C’est bien Papa il faut te battre, continue comme, ça va aller! Tu comprends non ? Ça va aller! J’étais touché par les mots de ma mère, son regard de soutien me réconfortait énormément! Je savais qu’elle me faisait confiance et qu’elle attendait beaucoup de moi! Je savais que sur ce point elle était différente de mon père et me soutenait beaucoup! J’étais silencieux l’écoutant parler avec beaucoup d'amour et de respect. — Je suis allée regarder on m'a dit que ça va aller si tu ne te laisses pas abattre par tout ce que tu traverses! Silence Je n'ai pas compris ce que ça voulait dire! — Papa tu m’écoutes ? — Oui mater je t’écoute. Dis— je en la regardant dans les yeux! Elle soutient mon regard avec beaucoup d'interrogations dans le sien! J’évite son regard! Qu'est— ce qu’elle voulait que je lui dise ? Que son beau— frère chéri, le chef de famille de mon père, le plus aimé, le plus adoré de la famille m'a piqué ma copine et que j'ai essayé de la tuer ? Non non non! Impossible! Je ne pouvais pas lui dire tout ça, je ne voulais pas en faire un problème familial! En plus je ne voulais pas régler ça en famille c’était entre ce sale type et moi! — Sam! Sam tu m’écoutes ? Tu as quel souci ? — Ma'a je ne sais pas ce qu’on t'a dit hein! Mais ne t’inquiète pas pour moi je vais bien! — Je ne m’inquiète pas comment ? Tu t'es regardé ? Tu as vu ta mine ? Tu ne manges pas normalement, tu es devenu peu bavard, même tes sœurs s’inquiètent! — Mater c’est la pression des examens! À part ça, ça va aller! — Si tu me rassures que ça va aller je n’insiste pas! Je continue et trouve ma petite sœur Laura au salon! Je prends de ses nouvelles puis je commence à lui poser les questions! Je tombe dans le vif du sujet. — c'est toi qui as payé mes droits universitaires ? Silence — Laura c'est à toi que je m'adresse... — On dit merci!... Merci Laura d'avoir payé mes droits universitaires. — D'où sors l'argent ? — Comment ça ? De tonton Rodrigue! — tu t'es permis d'entrer dans ma chambre, sans ma permission pour... voler mes quitus ? Je t'ai pourtant dit que je ne voulais pas l'argent de ce type. — Sam c'est comment ? J'ai fait quoi de mal ? C'est de tonton Rodrigue que tu parles comme ça ? — lui c'est qui ? — Pardon ? — Tu m’as bien saisi! Lui c’est qui ? Je m’en fou! Qui t’a envoyé dans ma chambre ? Qui t'a demandé de prendre mes quitus ? Disais— je dans un ton plus autoritaire! — Hum Sam ne me gronde pas c’est comment ? Quelqu’un t’aide tu refuses ? — Je t’ai dit que je ne veux pas de son aide! Je n'ai pas besoin de lui pour m'en sortir! Est— ce que c’est clair ? Silence — De toutes les façons je vais vous rembourser cet argent! Tsuips! Je le dis en me dirigeant dans ma chambre tout remonté, rien qu'entendre le nom de ce Monsieur me mettait hors de moi! En plus avec ce que j'ai vécu en journée c’est avec beaucoup de maîtrise que je n'ai pas infligé une bonne gifle à ma petite sœur! Toute la semaine de composition j'ai fait l’effort de me concentrer pour bien passer mes examens! Avec l’aide de Jules et des autres je bossais dur et pendant ces moments j'ai essayé de tout oublier pour mieux me préparer avant d’affronter toutes les épreuves jusqu’au dernier jour! Ce jour— là je ne suis pas vite rentré, c’était quand même la fin du premier semestre! L’ambiance qu’il y avait au campus était de taille, les divers étaient au rendez— vous en plus nous étions à la veille de la saint Valentin! Mes amis ont organisé une soirée pour célébrer la fin du semestre. — Il faut qu’on termine en beauté qu’est— ce que tu en dis Kemayou ? Demande Jules. — C’est à moi que tu poses cette question ? — Bien— sûr! — Hum… — Mon frère je sais que tu es célibataire mais c’est un petit problème! Tu n'as pas confiance ? Dit— il en me sortant un sourire narquois! — Jules qu’est— ce que tu trames en secret ? — Tu es pressé ? Tu es mon ami une fille ne peut pas te faire ça je laisse! Émilie croit qu’elle est la seule jolie fille dans ce Douala mais je vais lui montrer que des belles

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