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La véritable histoire d'Adam et Ève, et autres nouvelles inconvenantes

Chapitre 4 No.4

Nombre de mots : 1717    |    Mis à jour : 28/01/2022

montrer inconvenants, restaient sur une réserve prudente, que Georges s’efforça de contourner doucement, sans avoir l’air de voul

elle de ses yeux, depuis qu’il était lieutenant ; s’il savait cette arme inutile à la chasse, il s’en munissait toujours, précaution de soldat. Il admira le couteau de chasse d’Alfred, qu’il complimenta, suscitant ainsi chez celui-ci le besoin de voir de plus près son poignard. Les deux hommes se montrèrent leurs armes, les prirent en main et après avoir épuisé le sujet, Georges entendit Alfred lui dire qu’il aurait aimé avoir une telle lame. Berna

tte. La flasque de whisky de Georges circula, le petit feu s’écoula en braises, faiblit jusqu’à mourir, et la nuit devenue profonde avait envahi le campement à mesure que les flammes la tenaient de moins en mo

ble visibilité et ce moment, dont toutes les sentinelles savent qu’il est le plus froid de la nuit, saisit Bernadette au sortir de la tente. Elle éprouva un sentiment d’inquiétude irraisonné, qu’elle mit sur le compte de l’humidité… Alfred portait fièrement la dague de Georges au ceinturon, chacun avait près de lui sa carabine de chasse et Georges tâta discrètement à sa ceinture, sous

oux coupants, acérés, tordant les chevilles ; les branchages se refermaient très vite au-dessus du sol et limitaient la visibilité. Ils montaient vers le col ; à deux ou trois cents mètres

’venir pl

, les branches ne fouettaient plus les visages et la visibilité devint meilleure. Le cours d’eau se devinait maintenant à travers les arbres, plus

a moins

insi, elle faisait écran entre lui et le sieur Justin. Il marchait maintenant sur le bord extrême droit du sentier. Et, enfin, il devina plus qu’il ne l’entendit le doux glissement métallique de la culasse de la carabine de Justin, bruit ténu d’une culasse manœuvrée avec lenteur, dans le souci de faire le moins de bruit possible. L’oreille ex

ments est rose

ssées c’est comme

vie c’est comme

étition dont la culasse devait être manœuvrée après chaque tir pour introduire une nouvelle cartouche ; cela r

ans la moindre hésitation, il franchit le torrent, parsemé de grosses roches, sautant de l’une à l’autre, atterrit sur l’autre rive et continua sa course sur la rive opposée en remontant le courant. Il savait que sa femme avait été touchée, et Justin, surpris par son démarrage de sprinter, n’avait pu réarmer sa carabine et tirer la deuxième cartouche qui aurait immanquablement été pour lui si Georges n’avait anticip

dra l’r’trouver, qu’ça va pas êt' facile ! On peut pas l’laisser

’il n’avait pu le

pas, la femme

ranchi la petite rivière, l’estimant trop large, et qu’il chercherait à regagner le campement, puisque c’était son dernier point de repère dans la montagne, avant de s’enfuir à pied vers le village, s’emparer d’une voiture lui étant impossible. Justin verrouillait la piste par le bas et Alfred rabattait ; c’était bien pensé, mais inefficace puisque Georges avait compris la manœuvre, désormais éventée. Georges resta sur la rive gauche du cours d’eau et se rapprocha de son chasseur. Il constata que celui-ci progressait lentement entre le sentier et l’eau, et marchait vers le campement en fouillant le bois. Il ne cherchait pas à être très discret, il rabattait vers son complice. Georges bascula sur la rive droite du torrent, fila dans le dos d’Alfred, franchit le s

t de mort de celui dont la volonté fléchissait. La sienne n’avait jamais fléchi et sa détermination était totale

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